Décidément, c’est un Bittar très en verve que nous avons rencontré et il a jeté un regard critique sur la situation du Mali. Candidat à la présidentielle au nom de son parti, l’Umam, Jeamille Bittar se dit prêt à affronter cette échéance au cours de laquelle rien ne sera plus comme avant. Pourquoi ? Lire cet entretien.
Le Prétoire : A l’approche de l’échéance électorale, la scène politique est en effervescence mais on ne vous entend pas pour savoir si oui ou non vous êtes candidat à la prochaine élection ?
Jeamille Bittar : Je suis candidat et il ne pouvait en être autrement. Pour rappel, je pense avoir été le premier, en 2012, à avoir déposé ma candidature au niveau de la Cour constitutionnelle. Il est vrai qu’il y a eu les évènements de mars et aujourd’hui le Mali est en train de vivre la page sombre de son histoire. Mais qu’à cela ne tienne, il faut qu’on en sorte. Nous avons voulu être candidat et nous avions dit qu’on est candidat parce que nous savions que les choses n’étaient pas comme on le souhaitait. Donc aujourd’hui, je pense qu’on est rattrapé par l’histoire. Et si hier j’étais candidat, aujourd’hui je suis candidat plus qu’hier.
Compte tenu de la situation, pensez-vous être vraiment prêt à aller à ce scrutin ?
On n’est jamais suffisamment prêt pour une élection. Il y a toujours des réglages à faire. On n’est pas dans le domaine des sciences exactes. Mais je pense qu’avant les événements malheureux de 2012, nous avions abattu un travail remarquable sur le terrain. Et aujourd’hui, tous ceux qui briguent la magistrature suprême pensent que les populations les connaissent suffisamment pour pouvoir se prononcer en leur faveur. Mais pour moi, on sait désormais qui est qui et qui peut faire quoi. Comme on le dit familièrement, le Mali c’est un petit village. C’est pour rappeler qu’aujourd’hui, les Maliens ont compris que les choses ont changé et les choses doivent changer. Et nous même nous devons changer de comportement. Ce qui était auparavant considéré comme normal lors des campagnes et précampagnes électorales, ne l’est plus. Les méthodes utilisées auparavant ne seront pas les bienvenues cette fois-ci parce que le peuple malien a suffisamment reçu de choc pour ne pas se prononcer n’importe comment. Le peule exprimera son désir de sanctionner des méthodes et procédés et cette sanction devrait se faire sentir dans les urnes.
Sous quelle bannière vous allez vous présenter ?
Je suis le candidat de mon parti. Il s’agit de l’Union des mouvements et alliances pour le Mali (Umam). Contrairement à ce que certains auraient imaginé, depuis le 22 janvier 2012, nous avons créé notre parti. C’était suite aux différents malentendus que nous avions eu au sein du Pds. En son temps, nous avons dit que le Pdes ne répondait plus à nos aspirations car une formation politique est faite pour la conquête du pouvoir et l’exercice du pouvoir. C’est ce malaise que nous avions en étant dans une formation qui ne va pas à la conquête du pouvoir, qui nous a poussés à créer notre parti parce que vu nos convictions et visions, nous n’avons plus de raison de rester au sein de cette formation politique. C’est pour rappeler que dès notre déclaration de candidature, nous avons quitté le Pdes pour créer l’Umam. Je le précise donc, je ne pars pas à la prochaine présidentielle en tant que candidat indépendant parce que je suis le porte-drapeau du parti Umam. Certainement, je le dis très souvent, je suis l’appelé du peuple parce qu’il ya beaucoup de structures, beaucoup d’associations, beaucoup de partis-frères et amis qui ont accepté de venir avec nous dans ce projet. Nous avons notre vision et nous pensons, aujourd’hui puisque jamais, que le Mali a besoin de ses fils. Nous comptons jouer pleinement notre rôle à ce niveau.
Que dites-vous de la situation du pays ?
L’appel que je lance aux uns et aux autres, il faudrait que les gens comprennent aujourd’hui que tout n’a pas été bien, mais également que tout n’a pas été mauvais en soi. Que les gens puissent avoir à l’esprit une autocritique digne de ce nom. Que chacun puisse se remettre en cause. Que nous fassions preuve aujourd’hui de beaucoup plus de discernement, du sens non seulement du pardon, mais surtout de l’entraide. C’est de ça que le Mali a besoin aujourd’hui. Qu’une chaine de solidarité puisse se mettre en place afin de pouvoir nous sortir de cette léthargie qui n’a que trop duré. Je ne souhaiterais pas que les gens se caressent dans le sens du poil, mais surtout qu’il y ait un dialogue franc, constructif, entre tous les fils et filles de ce pays. Que nous ayons à l’esprit que le plus important n’est pas notre passé sur lequel nous devons continuer à verser des larmes, mais plutôt avoir beaucoup de force pour se projeter dans l’avenir. Que le Mali puisse retrouver le concert des grandes nations. Que nous puissions avoir une croissance en deux chiffres. Que les Maliens puissent avoir de quoi se nourrir et se vêtir. Que chaque Malien ait droit à un travail décent. Nous en avons les moyens et je pense que si nous nous mettons tous dans la même direction, nous pouvons atteindre ces objectifs. Il faudrait que les uns et les autres comprennent que mon malheur n’est pas du à mon voisin et le malheur de mon voisin n’est pas issu d’une faute quelconque que moi j’aurais commise. Nous disons souvent que nous sommes croyants. Mais je pense que la crise que nous avions subie devrait être un électrochoc pour l’ensemble de nos populations. Il faudrait que nous comprenions que Dieu nous a envoyé un signal pour nous rappeler que nous aussi nous sommes mortels. Parce que, quelque part, nous avions pensé à un moment de notre histoire que cela pouvait arriver ailleurs, mais pas chez nous. Malheureusement, Dieu a voulu nous montrer que nous aussi, nous sommes des mortels et que ce qui se passe chez les autres peut aussi venir jusqu’à nous.
Je me réjouis aujourd’hui de la reconquête des régions du nord Mali. Maintenant le travail de sécurisation est en cours. C’est vrai que ces derniers temps nous assistons à de violents combats, mais qu’à cela ne tienne, nous osons espérer que dans les quelques jours à venir, nous allons sortir de cette situation. Maintenant, quant aux populations déplacées, c’est vrai qu’il y a eu une chaine de solidarité construite autour de notre armée, mais il faudrait que la même chaine puisse se mettre en place à l’endroit des déplacées et refugiés pour qu’ils puissent retrouver rapidement leur lieu d’habitation ou de résidence habituelle. C’est vrai que nous avons besoin de l’aide de la communauté internationale, mais au-delà de la communauté internationale, nous même nous devons nous impliquer fortement, notamment par la sensibilisation, par un don de soi qui peut être en nature ou en espèces, des moyens de transport. Bref, il faudrait que chacun s’y mette pour que ces populations puissent sortir de cette situation. Maintenant, la réinstallation de ces différents groupes devrait se faire avec la participation de tout le monde.
Est-ce que la communauté internationale ne pèsera pas trop sur l’échéance annoncée ?
Concernant l’échéance annoncée pour la présidentielle, plus précisément le 7 juillet 2013, les sceptiques diront que c’est impossible. Les optimistes soutiendront que c’est plausible. Et ceux qui ne croient en rien vous diront que le Mali doit continuer éternellement à subir le sort qui est le notre actuellement, parce que rien n’a changé entre temps. Nous avons la foi et nous sommes convaincus que si nous nous mettons tous ensemble et que si aujourd’hui les autorités de transition sont soutenues non seulement par les populations, mais également par les partenaires techniques et financiers, nous pouvons arriver ne serait-ce qu’à organiser l’élection présidentielle. Ça nous aurait rapidement permis de ne pas tomber. Parce que contrairement à ce qui s’est passé ailleurs, nous avions trébuché, mais sans tomber. Si aujourd’hui, les indicateurs macroéconomiques et les indicateurs, selon les prévisions annoncées par les voies les plus autorisées, soutiennent que le Mali, d’une récession aujourd’hui peut atteindre un chiffre de croissance de 5%, ça veut dire que malgré tout ce qui s’est passé en un peu moins d’une année, le Mali n’est pas tombé, il a simplement trébuché.
Souvent, certains donnent l’impression que c’est la communauté internationale qui nous impose sa volonté. En réalité, il faut comprendre qu’aujourd’hui, compte tenu des exigences, non seulement nos populations aspirent à mieux, mais elles ont besoin de pouvoir se reconnaitre à travers des autorités légitimes, qui auront pour mission de les soutenir, de les aider à améliorer les conditions de vie qui sont les leurs. Donc il faudrait que les uns et les autres comprennent que nous avons besoin de l’aide au développement. Que nous avons besoin de l’appui de nos partenaires. Mais que surtout, ce qui est important pour nous, c’est qu’aujourd’hui les Maliens doivent se réveiller et dire plus jamais çà chez nous et que les ressources dont nous disposons, nous devons les valoriser rapidement pour que nous puissions équilibrer non seulement la balance commerciale du Mali, mais que nos productions puissent subvenir à nos besoins quotidiens.
Parmi les appuis multidimensionnels dont les gens ne parlent pas beaucoup, il y a ce que les Maliens de l’extérieur envoient au pays. Cette aide devrait être croissante, mais malheureusement avec la crise qui frappe, nous assistons à un ralentissement à ce niveau, à un freinage de ces envois. Il faut savoir aussi que c’est dans les situations difficiles qu’on a besoin d’eux. Aujourd’hui, la communauté internationale devrait se dire si d’aventure le Mali venait à sombrer, ce ne seraient plus un appui militaire, des avions de combat, des chars ou des fusils qui pourraient sauver le Mali. Parce qu’il y aurait une série de catastrophes qui auraient comme noms: épidémies, famine, etc. Au niveau alimentaire, que les gens comprennent que notre agriculture est tributaire de la pluviométrie. Mais malheureusement, nous ne maitrisons pas la pluviométrie. S’il n’y a pas un bon hivernage qui s’annonce, là également, ce serait une catastrophe. Nous aurons besoin encore de la communauté internationale. Aujourd’hui, les scolaires maliens ont besoin aussi d’appuis. Nos écoles ont souffert. Nos enfants ont droit à avoir du matériel didactique. Aussi, la communauté internationale doit se rendre en évidence, malgré les mesures dites préventives, que ce n’est pas le politique qu’il faudrait voir, mais surtout les populations. Donc c’est un cri de cœur que j’adresse à la communauté internationale, tout en espérant vivement que tout serait fin prêt pour que nous puissions avoir les élections libres, transparentes et crédible, le matin du 7 juillet. Et quels que soient les résultats qui sortiront de ces urnes, la grandeur du politique en République du Mali doit nous permettre de sortir de cette situation dite de transition.
Propos recueillis par
Ibrahim M.GUEYE
Au Mali, le ridicule ne tue pas et n’a jamais tué personne. Quand Jeamille Bittar dit que “rien ne sera plus comme avant”, je voudrais bien savoir de quel passé il fait allusion. Jeamille Bittar franchement, votre revirement est brutal et dénote d’une épaisse ingratitude envers un passé à qui tu devrais tout et tout.
Et oui c’est ça aussi le Maliba, les individus de tous bords veulent venir aux commandes du pays par toutes les intrigues et dupéries inimaginables pour assouvir leur dessein ignoble. Jeamille Bittar, ne te laisse pas désabuser par tes courtisans qui ne peuvent pas te dire la vérité. Jeamille Bittar, le Mali a plus que jamais besoin de se reconstruire. Dans cette logique, on ne peut faire du nouveau avec du vieux, surtout avec un vieux à qui on reproche beaucoup de choses pas du tout recommandables.
bravo bittar on ne tous derrière vous au mois vous vous allez change le mali
Qui est ce qui a dédié toute une journée avec les chambres Consulaires,pour dire devant l’opinion nationale et Internationale au stade Omnisport en rendant un Hommage mérité au Président ATT avec comme fidele infectictible soutien pour ses oevres et réalisations a eu droit à une Medaille en Or qui est déposée au Musée de Bko,cest une iniative de Monsieur BITTAR,dire “de méthodes et procédés qui existaient” est une fuite en avant,comme le ridicule et la Honte n’existe pas dans le jargon politique Malien,je ne suis pas étonné venant de Monsieur Bittar!!!
🙄 🙄 😆 chaque chosse a sont tempe maliene ; malenne donnne vous la main pour batuir un MALI NOUVAU ne laisse pas les fichire entre vous sinon nos enemie vencrons sur nous entere vous lahe de guere ne regarde pas toujours par derrier regardons toujours par d’evant parce que le MALI .ne pas commes d’autres payes nos enceintres nous A Laissez une gros trvaille; la benduction ;le pardonne ;l’amoure; connaissaces; divine; les saine qui son;sous cette terre; dormiros pas
Depuis Bamako A ete CREE nos grande PARENT on parle de sa depuis un demie syecle une jours viendras les MALI SERRA le paradie du monde une il aurras les fichire si nous regardons il y plisier forces AU MALI. LE hotocton;les cheferi ; les ,marabou ; le crio;le basse classe les haute classe rien ne fait au hasarde basse nous sur cet chosse le MALI VIVR LOGTEMPS
Pauvre Mali!
ATT tu nous a tué !
Si c est pas toi es ce que c e Monmsieur allait même Prendre gérer notre pays.
Quelle honte !
A ce rythme, ATT vinedra nous dire qu’il a 3 mois à faire à la tête du Mali avant les prochaines écheances electorales.
J.B. n’est pas le seul à retourner sa veste…
Je dirai 80% des Maliens l’ont fait.
Car aujourd’hui, la majorité des Maliens critique ATT, alors que j’ai vus de mes propres yeux, les acclamations, à chaque passage du convoi présidentiel , à chaque fois qu’il se dirige de Koulouba vers l’aéroport , les gens qui l’acclament… Lors du Cinquantenaire, le nombre de tee-shirts et casquettes à l’effigie de ATT, mais, le peuple est ingrat par nature… (pas que le peuple malien, mais LE PEUPLE).
L’ingratitude est la seconde nature de l’HOMME.
C’est çà la démocratie, avec un grand D.
Il suffit de réunir les conditions nécessaires décidées par la Commission responsable des élections.
Même si c’est un imbécile qui remporte les élections, il faut respecter le verdict des urnes… C’est le peuple souverain qui l’a choisi en déposant son bulletin dans l’urne…
Par contre , il faut BIEN VEILLER au dépouillement des bulletins, c’est là que les “trucs” se passent, même ici en France, en 2012 et …. (pour avoir participer à plusieurs dépouillement de bulletins en France).
Le dépouillement doit être public, les électeurs doivent se rendent nombreux dans les bureaux de vote pour regarder les dépouillements.
Donc arrêtez d’insulter les candidats. Je n’ai pas beaucoup d’estime pour JB, mais je le respecte en tant que citoyen, en tant qu’homme.Ne commencez pas les erreurs d’ivoirité, de souche ADN, ou je ne sais quoi…
Respectons les candidats, tous les candidats, sans exception.
MTC
Dans un pays où règne l’impunité, rien ne doit plus surprendre. Pauvre Mali tes fils adultérins prétendent aussi te diriger.
Voss insultes ne vous honorent pas Monsieur.
Petite question : MTC veut dire Magne Ton Cul ?
Bittar le Libanais, tu es trop nul, un nullard ne sera pas notre président
Ce Monsieur BITTAR est vergogne. Il nous parle de méthodes et procédés qui existaient dont lui même faisait parti. Monsieur le journalier à cause de l’amour de dieu, epargnes nous avec tes écrits fantaisistes. Dis moi combien BITTAR te paye pour lui vanter, je te le jure que je payerai le double pour que tu nous laisses en paix avec ce malhonnête Libanais.
Vous voulez des éloges, de surplus vous êtes au Mali.
Faites un conférence de presse et vous donnez 1 millions à chaque journaliste présent, vous aurez plus d’éloge que tous les gens que vous critiquez…
Suivez mes conseils, et vous verrez les retombées de votre investissement.
Il ne faut pas demander combien un tel vous a payé, mais prenez vous mêmes la bonne décision.
Quelle ridicule est ce qu’il ya quelqu’un qui est plus corrompu plus magouilleur que toi Jeamille? c’est toi qui bouffait dans le même plat que A.T.T c’est toi qui a transformé la chambre de commerce et d’industrie du Mali en patrimoine privé et tu penses que ton dossier est classé chez le vérificateur général pour les élections à venir le pays n’aura plus besoin de vous on veut un sang neuf qui est fier d’être Malien qui a les mains propres et qui pense à l’avenir de son pays.
Plus de corrompu dans le sphère politique au Mali A.T.T et ses compagnons ont humilié le Mali et ont fait perdre notre dignité que nos ancêtres nous ont légué comme héritage ta place c’est dans le lycée technique de Bamako Coura merci
Bof, qui ne traîne pas de casseroles dans ce pays? Même dans la presse il faut nettoyer les écuries d’Augias et tu le sais bien!
Bitar cherche d abord a bien gerer ta compagnie de transport, apres tu pourras chercher a faire en politique. La capacite de gestion de gestion s apprend. Quand on n arrive pas a gerer une petite PME comme bitar trans, c est pas le Mali kon doit pretendre gerer avec tous les GROS PROBLEME: EDUCATION, SANTE, GOUVERNANCE, FONCIER, JUSTICE… mR BITAR RESTER TRANQUILE, INVESTISSEZ VOS SOUS POUR AMELIORER LA GESTION DE BITAR TRANS, CONTRIBUER EFICACEMENT AU DEVEOLPPPEMENT DE SAN, D ABORD…. bonne chance sur es deux terrains.
De bons conseils à méditer!
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