Le Mali, cet héritage qui nous lie, est un pays profondément ancré dans le respect des valeurs traditionnelles, religieuses et humaines. II n’a pas besoin que I’on rappelle son histoire, il n’a pas besoin que I’on réveille ses valeureux fils qui ont honoréson nom encore moins d’être un sujet instrumentalisé de déstabilisation de son peuple, de sa communauté après les douloureux évènements de 2012.
A la lecture de la motion de censure rédigée, il apparaît :
La gestion calamiteuse des finances publiques avec des dépenses extrabudgétaires importantes en si peu de temps:
A la lecture des éléments disponibles, il apparait que les résultats des gestions antérieures ont fortement grevé cette cinquième république qui n’a, rappelons le, que huit mois d’exercice. Sur ces huit mois la priorité a été la restauration de l’autorité de l’Etat qui était dans une déliquescence totale. Pour ce faire, des mesures énergiques parmi lesquelles, Ie renforcement de la souveraineté de l’Etat, devaient être prises. La consolidation du pouvoir public, Ie rehaussement des insignes étatiques, le renforcement de l’administration par la réhabilitation et le réapprovisionnent des zones post crise. Toutes ces réalisations exigent des moyens humains, matériels et financiers.
La gestion des finances publiques n’est certes pas un exercice facile, mais quel était l’état desdites finances en Septembre 2013? Les appuis et aides promis par les partenaires devaient aider Ie pouvoir a remettre Ie pays en marche, et cette remise en marche est une réalité aujourd’hui, nul besoin de prouver que Ie fonctionnement normal de l’administration est une évidence.
L’école qui va mal avec des incertitudes sur I‘année universitaire et des examens du DEF et du BAC.
Dans la sous région, ce mal qui sévit au niveau des écoles est un fardeau commun, mais il est vrai que chaque pays connait ses problèmes. Mais cette situation date-t-elle d’aujourd’hui? Ce pouvoir a trouvé de l’école que Ie nom avec les grèves et des enseignants et professeurs à taus les niveaux et des étudiants pour des raisons financières pour les 90% des cas. Donc, qui veut-on tromper? Le peuple ? L’opinion internationale ?
Nous pensons que les autorités actuelles sont la solution et non le problème de l’école.
Pour ce qui concerne la situation de Kidal,
Le reproche du manque de communication a été fait, mais de trop de communication peut également nuire, Ie processus de dialogue et de négociations est en cours. Les premiers résultats sont la avec les annonces faites par ci par la, avec les partenaires qui nous aident dans le processus et Ie système est en marche. Le ministère de la défense et des anciens combattants et celui de l’intérieur et de la sécurité travaillent sur les reformes et les mesures a prendre pour aboutir a une stabilité et une sécurité intérieure. Souffrez que les négociations sur Ie Nord et les mesures adaptées à prendre gardent un certain caractère secret. La finalité concerne un pays apaise, productif et confiant en ses hommes et femmes.
La bonne gouvernance
Parler de bonne gouvernance équivaut a ce jour, avec les mesures et les décisions prises, a soutenir les efforts et les actions du gouvernement. En effet, un gouvernement qui annonce publiquement que ses ministres seront jugés sur les résultats, ne doit pas être inquiété pour un problème de gouvernance. Les difficultés qui peuvent exister entre l’état et ses partenaires comme Ie FMI sont incontournables dans un processus de collaboration, il y a des moments de bonne entente lorsque tout se passe comme prévu et tout comme des moments au il y a des frictions au des imprévus et des circonstances extraordinaires peuvent décaler certaines programmations. Dans taus les cas, ces situations ne sont pas de nature a remettre en cause Ie partenariat.
Pour Ie dialogue politique, toute la télévision a suivi la rencontre du président de la république avec l’ensemble de la classe politique toutes sensibilités confondues. L’objectif annonce était la recherche de solutions, par l’ensemble des fils du pays, pour une sortie de crise définitive et une reprise économique.
Pour conduire, les points énumérés ont pour la plupart, été objets des questions d’actualité au niveau du parlement. Donc, cette motion apparait beaucoup plus comme un moyen de distraction, une manière de se faire une publicité et une virginité auprès du brave peuple malien qu’un véritable exercice démocratique qui doit avoir tout son sens.
Une opposition constructive, comme son nom l’indique, travaille dans Ie sens de I’intérêt du peuple, elle pose des actes concrets, propose et suscite des débats susceptibles d’aider a la consolidation de la démocratie.
Des manœuvres de distraction, qui empêchent les institutions de faire face aux vrais défis de I’heure, des techniques dilettantes à des fins inavouées et inavouables ne permettent pas une véritable émergence démocratique dans un pays qui a besoin de stabilité, de sérénité et de quiétude pour panser ses plaies.
De grâce, Ie Mali n’est pas seul, il n’est pas au fond du gouffre. II y a pire : Ie Nigeria avec les atrocités de Boko Haram, la Somalie avec la déferlante des shebbabs, la Syrie, l’lraK et pour ne citer que ceux la. De grâce, restons unis et gardons en tête Ie Mali, rien que Ie Mali et seulement Ie Mali!
L’Honorable Diallo Aïssata Touré
INTERVENTION DE L‘HONORABLE MME HAIDARA AICHATA CISSE
«L’opposition devait faire des contributions de sortie de crise»
Nous avons tous un objectif final, celui de la paix, de la cohésion sociale, de l’intégrité de notre pays et du bien être des Maliens.
Pour atteindre cet objectif, ne faisons pas Ie contraire de ce que nous devons faire et nous éloigner ainsi du but au lieu de nous en rapprocher.
Comme vous Ie savez, notre pays est malade et se trouve dans un Etat critique de son histoire, pour cela il a besoin de toutes ses filIes et de tous ses fils à son chevet.
Cette volonté est attestée par les dernières rencontres initiées par Ie Président de la République: El Hadj Ibrahim Boubacar Keita avec toute la classe Politique y compris I’ opposition.
Le Dialogue est le moyen le plus sûr pour unifier le Mali et aller de l’avant.
II est en cours, Ie Gouvernement s’y emploie malgré les difficultés liées à la mauvaise foi de certains groupes et de leurs complices.
Dès la prise de fonction du Président de la République, il a organisé les Etats Généraux du Nord et de la décentralisation: deux sujets qui se complètent.
Au cours de ces assises, tous les groupes ont été invités y compris les refugiés vivant dans les pays voisins.
Pour plus d’efficacité il a été nommé un Représentant Spécial du Président pour la réconciliation: Monsieur Modibo Keita qui s’active à mettre en place une feuilIe de route et de son application dans les plus brefs délais.
Le Gouvernement avec la clairvoyance du Médiateur de la République: Ie Professeur BABA Akib Haïdara et la Commission Dialogue et Réconciliation intensifient les rencontres avec les chefs coutumiers, les chefs religieux et tous ceux qui peuvent jouer un rôle d’apaisement dans ce conflit.
II cautionne, appuie et encourage toutes les initiatives allant dans Ie sens de la paix et de la réconciliation.
C’est ainsi que les ONG HD, GREFA ont organisé plusieurs rencontres Inter communautaires dans les régions de Tombouctou et de Gao, la dernière fut organisée à Almoustarat (cercle de Bourem) une zone très stratégique; ces rencontres ont permis aux populations: Sonrhaï, Touaregs, Arabes, Peulh, Bellah de se parler et d’arriver à la conclusion que Ie «vivre ensemble» est indispensable pour la paix, et qu’il faut y arriver par tous les moyens; en atteste les différents rapports y afférent.
Les élus que nous sommes avons aussi un rôle à jouer de façon très visible et surtout une responsabilité.
C’est bien de critiquer mais l’opposition devait faire des contributions de sortie de crise en notre connaissance, ce n’est pas Ie cas.
La fragilité de notre pays nous oblige à la sagesse et à la retenue, surtout pendant des moments aussi douloureux pour notre pays.
L’Union sacrée de tous les Maliens est indispensable pour sortir de ce conflit qui n’a que trop dure.
Je vous remercie
L’Honorable Aïssata Cissé
Quant à Chatto, après avoir mis ATT ds le trou, elle se retrouve avec IBK! Dieu sauve le Mali! Avec de telles personnes IBK n’est pas sauvé et le Mali va en pâtir!
Cette dame Diallo Aichata est-elle au Mali ou sur une autre planète? Elle parle comme si on avait élu IBK pour qu’il nous parle de ce qui était: non il a été élu parce qu’il a promis de trouver solutions aux maux qui minent le pays. S’il en est incapable, vraiment qu’il débarrasse le plancher! Fissa et qu’il ne nous fasse pas perdre notre temps. Il vient sans projet de société et croit qu’avec des slogans creux on peut construire un pays.On cherche la solution à nos problèmes et non la description de ceux-ci. Ce régime s’est acoquiné avec toute la racaille du Mali et il ne peut réussir! On ne redresse pas un pays avec des opportunistes et des incapables et incompétents!
Moussa Mara galon bi da, i be ta Kidal, i be ke Kidal ka gouverneri ye, e ye malo bali, miri bali ani tassi bali de ye.
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