A titre de rappel ce document date du 23 Juin 2015 s’articule autour de quatre points : l’affaire des élèves commissaires, le syndicat, l’insécurité les passeports et cartes d’identité. Lors de la précédente interpellation, Dr Oumar Mariko avait noyé le ministre Sada Samaké.
Abordant l’affaire des élèves commissaires et le syndicat, l’Honorable Oumar Mariko mentionne que « suites aux décisions judiciaires, quelles dispositions pratiques avez-vous prises pour régulariser la situation des élèves commissaires, les diplômés de la police, les syndicalistes et les policiers injustement radiés »? Votre souci de faire respecter la loi vous impose de donner l’exemple en vous y pliant».
L’on se rappelle la semaine dernière, le SG du Syndicat de la police nationale Sergent –Chef Daouda Cissé avait, au cours d’un entretien, dénoncé le licenciement abusif des camarades par le ministre. Il s’agit de l’Adjudant Youssouf Fofana ex SG SPN et du sergent Aliou Djibrilla Maiga. Le premier a été victime de sa lutte syndicale pour abandon de poste à Sikasso alors qu’il était permissionnaire.
Quant au second, il avait fait un accident de la circulation ayant occasionné des blessures graves et un mois de congé émanant de son médecin et prouvé par acte d’huissier. Ils ont été radiés de l’effectif de la police le 31 Décembre 2014 pour le premier, et le 30 Mars 2015 pour le second. Et pourtant d’autres déserteurs ont été réintégrés. Parmi eux Ismail Traoré actuel commissaire du chemin de fer de Kayes, beau-frère du ministre Sada Samaké. Dans la même veine, le DG de la Police a évincé l’Inspecteur Divisionnaire Papa Mambi Keïta de la Section de la cybercriminalité pour y placer un neveu.
Les élèves commissaires eux, avaient bénéficiés suivant Décret n° 2013 028 P-RM du 9 Janvier 2013 d’une promotion à titre exceptionnel. Certains sont en détention entre autres Siméon Keita, Mamadou Y Diarra, Drissa Samaké, Yaya Niambélé… Depuis, ces bénéficiaires ne parviennent pas à boucler leur cycle.
De l’insécurité grandissante
Le député, interroge ainsi : « Face à l’insécurité grandissante sur tout le territoire national, quelles sont les mesures concrètes que vous avez prises en terme d’équipement et de dotation en carburant des unités de patrouille pour la police, de la gendarmerie, de la protection civile et de la garde nationale ? Pour quels besoins avez-vous réintroduit les agents de la garde nationale à l’intérieur de l’univers carcéral ? ».
Passeports et cartes d’identité
Autres questions : « Vous avez dit devant le Peuple Malien que les cartes d’identités étaient disponibles dans toutes les localités du pays. Comment expliquer les nombreuses files indiennes devant les commissariats, les bureaux des sous-préfectures, les brigades de gendarmerie qui génèrent les spéculations sur les prix des cartes d’identité ? ».
Lors de son passage à l’Assemblée nationale, le ministre avait promis devant les Maliens que la crise du passeport sera résorbée. A ce jour, elle persiste et s’est amplifiée. Alors question : « Quelle est l’origine de cette crise ? Est-elle due à votre volonté de changer de fournisseur ? Le fournisseur actuel a-t-il failli ? Si oui comment ?
A toutes ces questions, il faudra ajouter l’affaire du véhicule BMW X6. Le propriétaire n’est pas encore en possession de son bien et la justice, une fois de plus semble faire le jeu des corrompus et des voleurs.
Face à cette insécurité qui prend forme dans notre pays en témoignent les récents braquages à des heures de rupture du jeûne, l’honorable Oumar Mariko aura de quoi alimenter le débat. Une situation qui dénote l’incapacité du ministre Sada Samaké et du Directeur Général de la police à gérer le problème d’insécurité. Bref il s’agit de l’ouverture d’un boulevard de l’insécurité et, personne n’est à l’abri. Les prochains jours s’annoncent houleux à l’Assemblée nationale du Mali à moins que le ministre du bois ne s’abstienne de répondre encore aux questions de Mariko.
Coulou
Tout le monde sais que sada et son chef ibk sont des incapable qui ne savent rien faire
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