Internet : Des vidéos et publications déroutent le débat politique malien

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A la veille de l’élection présidentielle, certains Bamakois invitent la population à faire leur choix en pensant uniquement qu’au programme de chaque candidat. Ils dénoncent les vidéos à caractère pornographiques qui ont tendance à se multiplier pour seulement dénigrer des adversaires politiques.

Une approche de tous les coups est possible mais les citoyens commencent à dénoncer les graves à la vie privée de leurs concitoyens. «Je condamne l’utilisation des vidéos à caractère pornographique comme arme de déstabilisation politique. Ils n’ont pas leur lieu de voiture ne permet pas de faire avancer quoi que ce soit », s’indigne Mahamadou sacko, un habitant de Bamako.

Pour ce jeune homme, un chef de file doit être d’être exemplaire. Les insultes gratuites mais but de faire mal à l’adversaire ne sont pas normales. Tout dépend de la limite à partir de laquelle une proposition est insulte. «Il arrive que tienne de proposer dans le jugement de certaines actions qui peuvent paraitre péjoratifs sans être pour être insultés», poursuit-il.

Pour Mamoudou Diallo, ingénieurs de travaux QHSE, «la politique, c’est la confrontation des idées, la force des arguments et des compétences face à la situation sociopolitique, économique etc». Selon lui, la population doit voter pour le programme d’un candidat et non pas par affinité.

Pour la plupart des Bamakois, c’est le programme qui est primordial dans le choix d’un candidat. «Hélas la sphère politique est tellement gangrénée par cette histoire de ‘Boua ba bla’ ‘et’ ‘Boua ta bla’ ‘que sur l’oublie l’essentiel: l’avenir du Mali! », Analyse Kamate Samou Isaac, ingénieur des travaux en génie civil.

Enfin, quand on parle de programme, il ne faut pas se référer aux listes habituelles que les candidats envoient sans détailler le ” commentaire ” pour que ledit projet aboutisse. Selon lui, au lieu de se concentrer sur le contenu des propositions des candidats, beaucoup de Bamakois s’investissent dans les vidéos et les publications qui déroutent le débat politique.

Assitan Siga Fadiga (stagiaire)

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