Doucement mais sûrement, le candidat du parti Yéléma est en train de présenter aux journalistes son ambitieux programme pour la présidentielle de 2012. Le cadre d’échanges hebdomadaire de Moussa Mara avec la presse, a porté, vendredi 9 mars 2012, sur la diplomatie dynamique et engagée pour l’intégration et le développement du continent.
Le candidat du parti Yéléma a initié ce cadre pour échanger chaque vendredi avec les journalistes sur un point de son programme présidentiel. Cet exercice inédit et difficile est à sa 14ème édition.
Parlant de l’intégration du continent, le candidat du parti Yéléma pense qu’il est illusoire, car les pays africains partagent plus de relation avec les ex-puissances colonisatrices qu’avec leurs voisins immédiats. Il est impossible, poursuit-il, de se mettre ensemble quand le coût du transport de marchandises est plus élevé entre Addis-Abeba et Abidjan qu’entre Tokyo et Abidjan. Mais paradoxalement, chaque africain souhaite l’unité du continent, a précisé Moussa Mara.
Face à cette situation, le candidat de Yéléma a exploré plusieurs pistes. Il s’agit, entre autres, d’instaurer une collaboration accrue entre le Mali et ses pays voisins dans les domaines tels que la sécurité, la diplomatie, l’économie et les infrastructures. Cela permettra à nos frontières d’être des zones de convergence et de collaboration et non des barrières. Comme facteur d’intégration rapide, Moussa Mara a placé l’économie en première position, et ensuite la politique.
Par rapport à l’économie comme facteur principal d’unité, il s’agit, pour Moussa Mara, de privilégier les principaux axes comme l’énergie, le transport, la télécommunication et l’aménagement agricole. Dans le domaine de l’énergie, le candidat a proposé l’installation sous-régionale d’une capacité de production d’au moins 1000 MW. Ce gigantesque projet qui coûtera 3 milliards d’euros et orientera définitivement la sous-région vers une technologie.
Pour l’intégration politique, Moussa Mara a proposé que la CEDEAO soit érigée comme la seule instance politique qui va agir au nom et pour le compte de l’Afrique de l’Ouest. Il souhaite que les autres régions du continent aillent dans ce sens.
L’une des propositions majeures de son programme axé sur l’intégration, reste l’abandon du FCFA. Moussa Mara propose la création d’une seule monnaie d’ici 10 ans, d’une seule banque centrale, des politiques budgétaires et économiques convergentes, des politiques fiscales cohérentes. Cela, pour permettre qu’en 2022 l’Afrique de l’Ouest soit dotée d’une seule monnaie qui ne sera pas le FCFA.
Le candidat du Yéléma a exposé également la diplomatie active qu’il attend mettre en œuvre, une fois à Koulouba.
Ahmadou MAÏGA
Accueil 2012
Un peuple qui ne vit pas de sa propre monnaie et de sa propre langue ne sera jamais independant. c’est ce que les chinois ont vite compris. L’afrique restera comme ca encore pour plusieurs siècles. je prefère MARA qu’aux autres candidats. Mais il pourra pas changer grand dans la gestion du mali. pour de simple raisons que le comportement du malien en generale, ne changera jamais. “Le vol, le nepostisme, l’impunité, le favoritisme, le mensonge pour ne citer que…” Je souhaite qu’en meme bonne chance a MARA et je voterai pour lui inch’allah
C est un sujet tabou , tout le monde le sait mais personne n’ose le dire par peur de représailles de la part de la France lui c’est un jeune compétent mais malheureusement les maliens préfèrent des incompétents. Quand j ‘entends à longueur de journée qu ‘il est trop jeune pour diriger la MALI alors que ceux que l ‘on prétend vieux nous dirigent depuis des années enfonce le pays chaque jour, népotisme, corruption , grande différence sociale entre les maliens, les riche d’un coté qui forme leur cercle et font tout pour ne pas en sortir , les pauvres qui n ‘arrive pas à rejoindre les deux bout. Je dis pas que cette homme peut bannir tous les maux du pays mais il peut améliorer. Cher maliens pour une fois arrivé dans les urnes votez pour quel qu ‘un qui pourra améliorer l ‘éducation, la santé, le chômage des jeunes……..IL es temps que l ‘on change de mentalité, de comportement pour faire avancer le pays .
Bien dit, il faut etre courageux comme Mr Mara pour dire ce genre de chose. Nos dirigeants ont peur d’aborder la question.
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