Insécurité au Mali: le RPM au pouvoir tente de rassurer l'opposition
3 Fév 2018 - 14:37
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Après les mots très durs de l'opposition malienne contre le président et le gouvernement, concernant la sécurité, le parti au pouvoir assure que tout est mis en oeuvre pour améliorer la situation malgré la multiplication des attaques. Face à l'inquiétude exprimée par l'opposition, le parti au pouvoir répond.
Les attaques se sont multipliées ces dernières semaines. La plus importante, samedi dernier, avait visé une base militaire à Soumpi près de Tombouctou, et fait 14 morts et 18 blessés graves dans les rangs de l'armée.
Dans une déclaration rendue publique cette semaine, douze partis d'opposition mettent en cause directement le gouvernement et le chef de l'Etat en parlant d'insouciance et d'incompétence. RFI a recueilli la réponse de Moussa Doudou Haïdara, secrétaire général chargé de la sécurité au bureau politique du RPM, le parti au pouvoir au Mali.
L’opposition est dans son rôle : c’est normal que l’opposition en parle, d’ailleurs même nous, nous en parlons... C’est une situation très préoccupante c’est normal que les populations s’impatientent et c’est pour cela que tous les moyens sont en train d’être mis en œuvre pour renforcer les capacités d’intervention de l’armée.
Moussa Doudou Haïdara: «C’est une situation très préoccupante, c’est normal que les populations s’impatientent»
03-02-2018 - Par Anne Cantener
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Par RFI Publié le 03-02-2018
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TOUREDe vrais plaisantins ceux-là. Depuis quatre ans qu'ils sont en place, c'est seulement maintenant qu'ils pensent à la sécurité? Elections obligent, ils tentent d'organiser la fraude dès à présent dans les parties du pays restant sous le contrôle de l'état, parce qu'ils diront qu'elles ne pourront pas se tenir dans certaines zones du pays. Et ces parties propices à la tenue d'élections sont déjà connues d'eux, et d'eux seuls. Que vont-ils faire de particulier pour freiner la montée des djihadistes qu'ils n'ont réussi à faire depuis ces quatre longues années de peur, de terreur et meurtres? Les échéances électorales à venir risquent d'être bien tumultueuses vu la montée du péril djihadiste qui menace d'embraser le pays tout entier. Ces gens n'ont qu'un objectif, la réélection de IBK à tout prix. La sécurité des Maliens n'a jamais été qu'un vain mot, qu'ils utilisent pour endormir les populations. Le Centre et le Sud ont été complètement abandonnés aux mains des fondamentalistes de Amadou Kouffa qui y font leur loi, comme si l'état n'existait pas. Les habitants de ces contrées n'ont d'autre choix que de se soumettre, ou même d'adhérer à l'idéologie barbare des occupants. La récupération du Nord ne fait plus partie de leur préoccupations. Que reste t-il donc au pouvoir en terme de territoire pour tenir les élections? C'est justement sur ces bandeaux de terres leur étant complètement acquis à force de jet de billets de banque qu'ils comptent tenir les élections. Ces vauriens ont compris d'ores et déjà, que les opposants ne savent rien du déroulement de leurs plans diaboliques et ils comptent bien en profiter.7 ansRépondreLike (0)
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JOLEAchers camarades de l'opposition cet Mali appartient à nous tous mettons nos rivalités de coté et faisons face à la défense du Mali notre Mali . Si le président de l’opposition est l'un des députés élu du cercle de Nianfunké il devrait être plus vigilant et plus pragmatique que le chef d'état major des FAMAS, car pour un élu local rien ne doit pas se faire dans ta circonscription si tu n'a pas un grain d'information . c'est pas la 1ère fois que Soumpi est attaqué ,si nous jouons le franc jeu à la veille de tous ses attaques il y a des signes qui ne trompe pas , lorsqu'ils brûlaient les véhicules de la SATOM il a eu crise de carburant à Nianfunké à Soumpi et Dianké ,informer qui de droit.....c'est vrais l'armée doit prendre ses gardes, je vous prie honorable d'aidé l'armée à la sensibilisation de la population pour éviter le pire.7 ansRépondreLike (0)
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KinguirankeLe RPM a son patron a Koulouba mais n'a jamais eu l'occasion de mettre un Premier Ministre parmi les 5 a Koulouba, sauf AIM pour une courte periode (quelques semaines), alors le RPM a ete discrdite pendant les 4 annees de pouvoir d'IBK et ce prati ne represente rien pour IBK lui-meme, alors qui va ecouter cette coquille vide.7 ansRépondreLike (0)
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Nfp"le RPM au pouvoir tente de rassurer l’opposition" Heureusement que ce titre place le verbe "tenter" avant le verbe RASSURER! En l'occurrence, je vois mal qui, au Mali, pourrait "RASSURER" qui que ce soit tant la situation est catastrophique !!! Soyons sérieux... Pas plus qu'hier, plusieurs médias français ont annoncé que "compte tenu de l'aggravation de la situation sécuritaire malienne", la France envoyait d'urgence un bataillon d'élite supplémentaire au Mali. Le RPM se couvre de ridicule en prétendant "RASSURER" l'opposition, alors que TOUT LE MONDE, tant au Mali que partout ailleurs dans le monde, constate chaque jour l'incapacité totale de l'état malien à maîtriser ........quoi que ce soit! A ce moment là, que le RPM essaie aussi de "RASSURER" nos voisins de la sous région; Parce que eux aussi sont effarés par la non maîtrise malienne face aux terroristes actifs sur le territoire malien!!! Ils savent bien que Barkhane (a peine 3000 hommes pour couvrir la bagatelle de 5 pays!!!) ne peut pas tout faire à elle seule, et ils tremblent en voyant que notre armée n'est pas capable de lui offrir le moindre appui contre ces terroristes qui menacent maintenant TOUTE LA BANDE SAHELO-SAHÉLIENNE !!! Que le RPM aille les "RASSURER" eux aussi!? Ou du moins, qu'il TENTE de le faire....7 ansRépondreLike (0)
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foutankéLaser du lundi : Le Mali agonise, le Sénégal s’engage à Mopti et la France relit les enjeux à l’échelle du Sahel (Par Babacar Justin Ndiaye) Le film de la défaite cuisante des Forces Armées Maliennes (FAMAs), à l’issue de la rageuse bataille de Niafounké, entérine l’agonie de l’Etat du Mali, préfigure l’émiettement du pays et hypothèque la stabilité du Sahel et de ses environs immédiats. Voici le film de l’affrontement très meurtrier autour du camp militaire de Soumpi où l’Etat-major de Bamako a perdu le verrou du Macina, cette zone qui est, à la fois, le grenier et la jointure des régions de Ségou, de Mopti et de Tombouctou, c’est-à-dire la passerelle terrestre ou le couloir vital entre le Nord et le Sud du Mali. Les éléments d’informations qui constituent la trame du récit ci-dessous, sont collectés auprès de sources journalistiques, diplomatiques (notamment les attachés militaires) et sécuritaires, à Bamako. « L’attaque a débuté à l’aube du samedi 27 janvier, entre 5H et 5H 30 du matin. Une noria de véhicules « tout-terrain » équipés de mitrailleuses 12,7, chargés de mortiers, de lance-roquettes… et bourrés d’assaillants se sont scindés en quatre groupes, pour prendre en étau, le camp militaire. Tirs d’obus et rafales de mitrailleuses qui ont fait un nombre important de victimes. Les soldats maliens ont riposté vigoureusement avec tout l’arsenal et tous les moyens disponibles : armes lourdes, armes légères, peloton de la Garde nationale embarqué sur pick-up et voltigeurs-grenadiers. Combats violents, jusqu’au corps-à-corps, qui ont duré 1H 30mm, sans répit. Au vu du nombre de morts, de blessés et au constat de l’épuisement inexorable des munitions, les Colonels Daoud Ould Mohammedine et Abass Dembélé, respectivement chefs des régions militaires frontalières de Mopti et de Tombouctou, ont ordonné le repli, afin de stopper le carnage. Pourtant, Mopti abrite la base aérienne 102 de Sévaré d’où peuvent décoller les nouveaux aéronefs et hélicos fraichement achetés par IBK. Les soldats se sont repliés hors du camp ; les terroristes ont pris le contrôle du bastion qu’ils ont pillé, jusqu’à 8H, avant de se replier vers la Mauritanie. Les assaillants ont emporté toute une rame de véhicules de l’armée malienne. De quoi créer une compagnie motorisée ». Il va sans dire que le choc, l’abattement et le traumatisme sont patents à Koulouba (siège de la Présidence) et dans les milieux politiques à Bamako. Le Président Ibrahim Boubacar Keita a annulé son déplacement au siège de l’UA, à Addis-Abeba. Selon nos sources, deux groupes de terroristes bien identifiés ont participé aux combats. Il s’agit de la Katiba du djihadiste Amdane Walid El Sahraoui (un des leaders de l’Etat Islamique au Grand Sahara) et des combattants opérant sous la bannière du groupuscule radical dénommé Nustra Al Islam Wal Muslimine. Une petite phalange très radicalisée et efficacement encadrée par des djihadistes venus de l’Etranger, sous le commandement du Touareg malien ou azawadien Iyag Ag Ghaly. L’enquête (en cours) de la Sécurité d’Etat (services de renseignement du Mali) révèle progressivement toute une panoplie de nationalités, en provenance de Syrie. Pour préserver le moral de l’armée et celui de la nation malienne (peuple frère et voisin du Sénégal) Dakaractu a décidé volontairement de taire le nombre exact et élevé de victimes la bataille de Soumpi. C’est dans cette conjoncture tragiquement dégradée que le président Macky Sall – à la demande de la France et avec la bénédiction de l’ONU – a projeté une Force de Réaction Rapide (unités terrestres et aéromobiles) des Jambars, à Mopti, le nouvel épicentre de l’offensive terroriste. Formée d’éléments issus du contingent sénégalais de la MINUSMA et de détachements anciennement logés à l’ONUCI-Côte d’Ivoire, la Force Sénégalaise de Réaction Rapide (FSRR) est déjà en patrouille et en mission d’aération de zones, au profit de toutes les unités déployées dans le centre du Mali. Il y a deux semaines, les Jambars ont eu un premier contact avec l’ennemi, dans le secteur infernal de Boni, où un car de forains en provenance du Burkina, a récemment sauté sur une mine. Après avoir déjoué une attaque à l’Engin Explosif Improvisé (IED), les soldats sénégalais ont ouvert un feu nourri sur les terroristes qui ont détalé. Au vu de l’agonie lente mais inexorable du Mali, les Présidents Macky Sall et Emmanuel Macron auront, dans quelques jours, le loisir et la latitude d’évoquer les perspectives sombres au Sahel. Ira-t-on vers un renforcement de la FSRR et une reconfiguration de la mission des Jambars à Mopti, dans le sens d’un engagement sénégalais plus total ? Attention à l’enlisement ! OPEX à Bamako, OPIN à Boffa-Bayottes : Le double engagement sur deux théâtres d’opérations potentiellement coûteux en vies humaines, est-il supportable, à long terme, pour l’armée sénégalaise ? Par ailleurs, la Force Sénégalaise de Réaction Rapide – non formellement issue d’une résolution des Nat7 ansRépondreLike (0)
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foutankéArticle du site ligne Dakaractu7 ansLike (0)
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