– Le parti du bélier blanc (opposition) réclame la démission du ministre Treta et de Bakary Togola
La conférence-débat sur la problématique des engrais frelatés et ses éventuelles incidences négatives sur la production agricole de la saison 2015-2016 a failli aboutir à une séance de pugilat le samedi au CICB. Le président du GIE en cause dans ce dossier, non moins patron de l’APCAM, Bakary Togola, tenait visiblement à dire ses quatre vérité au président du PARENA, dont le mémorandum n’a pas plu à certains de ses interlocuteurs du jour. Il s’en est fallu de peu que la rencontre ne débouche sur une rixe entre paysans (mobilisés par M. Togola) et cadres du parti du bélier blanc.
Les banderoles comme celles portant l’écriteau «Le PARENA solidaire des producteurs de coton pour la bonne gouvernance au sein de l’UN-SCPC» étaient visibles. Après son exposé liminaire en bambara dans lequel le président du PARENA incrimine la mauvaise gestion de cette importation d’engrais de mauvaise qualité sous la responsabilité d’un GIE, l’UN-SCPC, avec un laxisme avéré de l’Etat à travers le ministère du Développement rural, le conférencier finira par demander la démission de Bakary Togola et du ministre Bokary Treta. C’est là la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Réponse du berger à la bergère, les nombreux paysans proches du président du GIE, Bakary Togola, se sont levés et ont commencé à protester, vociférer et menacer d’empêcher la poursuite des échanges. Il s’ensuivra un grand cafouillage qui va durer plusieurs minutes et il a fallu que les agents de sécurité de l’opposant Tiébilé Dramé s’activent à faire revenir de l’ordre dans la salle des banquets du CICB. Il y avait assurément de l’électricité dans l’air.
Le président du parti du bélier blanc lui-même a dû s’employer, non sans difficulté, à faire revenir le calme. “Nous allons nous écouter ! Faisons l’effort de nous comprendre, c’est nous qui vous avons invités, après nos propos, vous prendrez la parole et Bakary Togola lui-même prendra la parole pour s’expliquer. Nous avons la possibilité de nous dire toute la vérité sur les engrais frelatés introduits dans notre pays et qui risquent d’avoir des conséquences graves pour le pays “, a-t-il expliqué. Il finira difficilement par se faire écouter, avant d’inviter Bakary Togola à prendre la parole.
Celui-ci avait alors été longuement ovationné par des paysans, des cotonculteurs visiblement venus soutenir leur mentor accusé à tort ou à raison dans ce dossier d’avoir, de connivence avec le ministre du Développement rural, des choses à se reprocher. ” Tiébilé, les paysans vous respectent mais je crois qu’ils n’accepteraient pas que leur image soit trainée dans la boue. Vous êtes un parti et nous aussi nous sommes une association…Vous ne devez pas vous fier à des rumeurs pour proférer des mensonges, des montages pour ternir l’image des gens… “. Des propos accueillis à chaque fois par des youyous des bruyants affidés du président du GIE UN-SCPC, dont le vice-président n’est autre que le PDG de la CMDT, Kalfa Sanogo, qui déclarait, la semaine dernière dans la presse, qu’ «il n’y avait pas d’engrais frelatés au Mali». C’est le même discours qu’a tenu Bakary Togola qui n’a pas apprécié du tout avoir été soumis à cet exercice d’explications devant des accusations de magouilles à peine voilées formulées par le parti du bélier blanc.
D’autres intervenants comme les députés Bakary Koné de Koutiala (qui avait été le premier à interpeller le ministre Treta à l’Hémicycle), Mahamadou Hawa Gassama, qui ont souligné le bien-fondé des interpellations des membres du gouvernement à s’expliquer sur des préoccupations aussi inquiétantes que le problème d’introduction d’engrais frelatés au Mali.
S’y ajoute le cotonculteur Bakary Kledjomo Dembélé qui, lui, a volé au secours de son mentor Bakary Togola.
Bruno D SEGBEDJI
En fait c’est la loi malienne qui prévoyait un mandat de 3 ans renouvelable une fois et le premier mandat à commencé en 2007 et le deuxième en 2009 donc 2012/13 était la fin du mandat.
Il n’y a pas eu de renouvellement.
Avec la ratification de l’OHADA par le Mali et son entrée en vigueur , les structures devraient être renouvelées de la base au sommet avec l’adoption de statut conforme à l’OHADA.
Il semble que cela n’a pas été fait. Le bureau s’est donné un mandat de cinq ans renouvelable autant de fois sans élection et avant même l’adoption des statut et RI méconnu par les cultivateurs de coton.
C’est dire que le bureau inégale est parti pour l’éternité si jamais d’autres autorités du pays ne s’y mêlent pas.
Et cela avec la bénédiction du super ministre le Dr Téreta qui est le SG du parti au pouvoir, comme c’était pour dire qu’au sein du RPM il n’existe pas d’élection.
Voila chers démocrates, comment notre pays est géré et encore par les autorités d’un pays géré par un président élu à plus de 77% et sur qui les maliens fondent beaucoup d’espoir pour l’honneur et le bonheur des maliens.
Espérons que notre Super Ministre et qui au prochain remaniement sera peut être le PM sache que le Mali d’abord ne doit pas se transformé au moi et complices d’abord.
Mais je pense que rien ne sera plus comme avant au Mali et que le peuple ne laissera plus les autorités faire ceux qu’ils veulent.
A bon entendeur salut.
Bakary est le dindon de la farse au Mali!!!!!!
Togolais est une personne corrupu a la disposition des hommes politique
Quand on fait venir des paysans en donnant à chacun beaucoup d’argent pour une journée (certains parlent de 20000Fcfa); dans cette période de crise, ce n’est pas étonnant que ces paysans payés ne se déchaînent pour leur mentor. Tout comme les voix sont achetées par les candidats qui ont les moyens Togola a mobilisé en mettant sa main dans sa poche. Il fallait voir l’agressivité de ces paysans et leur refus du débat démocratique. ils sont tout simplement venus pour saboter la conférence du Parena. Heureusement qu’il y avait d’autres paysans dans la salle qui n’étaient pas d’accord avec Togola et qui ont fait preuve de beaucoup de sagesse.
Mais attendons de voir si le pouvoir d’IBK va le maintenir en poste après cette affaire. Il est à son poste plus de six ans et les textes de l’OHADA prévoient un mandat de trois ans renouvelable une fois. Son mandat actuel prend fin en mis juillet 2015.
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