Incertitudes politiques et économiques : Le système IBK serait-il en panne ?

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Résolution de la crise du septentrion : Ladji Bourama perd les pédales ?
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta

Le statu quo au sommet de l’Etat semble perdurer, figeant le pays dans une posture pour le moins dangereuse. Les derniers accords paraphés à Alger entre le gouvernement malien et les groupes armés signataires de la plateforme d’Alger font planer le doute dans la tête des Maliens quant à une probable partition du pays par ailleurs, prenant en otage du coup une société dont les cris d’alarme butent contre le mutisme du pouvoir.

Après plus de 24 ans de démocratie, le Mali est dans un cycle infernal vu la situation sociopolitique et économique du pays. Le contexte actuel suscite interrogations et incertitudes, notamment sur les raisons de la montée en puissance de la conjoncture au niveau des ménages maliens, sans oublier l’incertitude sur les questions politiques du pays comme la tenue des élections communales et régionales au mois d’avril prochain.  Que d’incertitudes, que de doute, que de scepticisme qui gagnent aujourd’hui les Maliens.

Lors du discours à la nation de vœux de nouvel an, le Chef de l’Etat, qui a annoncé les couleurs d’une morosité politique et économique du Mali pour l’année 2013, avait pris des initiatives pour 2014. Mais jusque-là, on ne voit rien, pas d’initiatives sérieuses, pas d’engagement à juguler la crise du nord, pas d’intentions à mettre tous les acteurs autour d’une discussion sereine devant résorber les tensions, pas de promesses d’amélioration des conditions de vie des travailleurs, pas d’initiative à l’endroit des étudiants, l’agriculture est restée parent pauvre, la presse elle-même reste et demeure dans son état de mépris de la part de l’autorité, les décrets d’application des lois dans les domaines économiques et financiers restent dans les tiroirs et les investisseurs restent dans l’expectative de la bonne humeur du chef de l’Etat, les recommandations en matière des droits de l’homme n’ont point été abordées, voila le tableau vierge que présente le Mali que les dirigeants s’efforcent de vanter comme Etat fréquentable, engagé dans des réformes et des innovations, alors  que sur le terrain tout est poussière et rien que de la poussière.

Le pouvoir malien devrait depuis le début de l’année 2014 prendre ses responsabilités face aux différentes inquiétudes de la classe politique et des organisations de la société civile. Le dialogue politique, au lieu d’être engagé dans une responsabilité exécutive, s’est transformé en un parti de quiproquo et de médisance, mieux, de commérages en continu, mettant en scène chaque acteur qui tire  continuellement le drap de son côté. Dans le domaine des infrastructures, c’est plutôt le monde de la magouille et des malversations de toutes sortes qui donne des résultats médiocres. Les routes vantées comme des ouvrages de révolution vont disparaître dans trois ans pour laisser la place aux carrières connues il y a quelques temps, ceci sur le dos du contribuable qui continuera de payer les dettes. Les travaux sont mal exécutés. Les hôpitaux, autres points névralgiques de la grogne sociale, sont laissés pour compte. Toute chose qui ne fait que grossir le nombre d’enfants orphelins dans note pays, car dans nos hôpitaux on y va pour laisser son souffle. Bref, le tableau sociopolitique et économique du Mali n’est pas enviable et annonce des inquiétudes et des incertitudes. Ce qui veut dire qu’à tout moment tout peut péricliter, tout peut exploser. Le danger qui hante la jeune république est imminent. Sauf si les premiers responsables du pays s’engagent dans une démarche à faire cesser les gabegies financières  et à donner l’espoir en s’attaquant aux maux qui minent notre société.

Force est de relever que près d’une année après son élection au palais de Koulouba, Ibrahim Boubacar Kéita n’a pas pu mettre le pays sur la voie de la réforme politique comme il s’était engagé à le faire. La panne paralysante qui frappe l’Etat, exposant le pays à des risques multiples, illustre l’incapacité de son gouvernement à diriger les affaires. C’est devenu une force de blocage. A l’ombre d’un Président bourgeois, des groupes informels aux influences politiques et économiques considérables fourmillent. Le slogan de campagne « Le Mali d’Abord » n’a servi qu’à renforcer, en définitive, le statu quo qui s’avère de plus en plus menaçant pour l’Etat et la société.

Paul N’GUESSAN

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9 COMMENTAIRES

  1. le systeme mafieux de ladji bourama fonctionne pourtant a plein regime, c’est ça son programme: le vol. C’est un vieux bandit qui n’est meme pas intelligent dans ses methodes de vol

  2. Le président IBK par son orgueil est entrain de diriger le pays dans un puits très très profond..
    Nous n’allons plus nous mettre à revenir sur les pluies de gabegies, délinquances financières et les surfacturations, mais nous avons espérer au moins que les auteurs seraient remis à la disposition de la justice… Quand n’est-il des morts de Kidal le 21 Mai.. Et plus grave les mêmes personnes impliquer dans ces malversations sont aujourd’hui en service au compte de l’Etat.. Tout le monde le sait et la majorité n’arrive guère à ce prononcer sur cela…
    Les universités sont en agonie, les grèves incessants, le chômage des jeunes augmente de plus en plus, le nord déjà vendu etc….. Mais avec tous cela même pas l’ombre d’un seul progrès?? Monsieur le président quand le peuple dira merde, ce sera la fin du haricot pour vous, votre famille et vos ministres amateurs…. Dieu bénisse le Mali..

  3. IBKon restera toujours kon car il est incapable, incompétent, voleur, menteur, imposteur…
    Un nullard qui gouverne sans vision comment il ne serait pas en panne?? Vous à t-il proposer un programme??? Rien que des promesses bidon depuis son investiture..
    Un président kon, une famille konne, des militants kon, des ministres kon orrrrrr IBKon est trop kon….
    Après avoir piller tous les biens de l’Etat et vendu le nord de notre pays, il souhaite cette fois çi monter la barre très haute en un château en Guinée pour son exile…
    Mais il nous trouvera devant les portes de son château….

  4. Quelle reforme? de grâce un peu de respect au peuple malien. Cette façon de gouverner d’IBK est loin de sortir le pays du gouffre. Un clientélisme hors de commun

  5. de quelle incertitude politique et économique parlez vous?les fonctionnaires ont toujours été payer,c est une première qu on le status d opposant dans notre pays,arrêtez de distraire le peuple pour votre faim personnel…

    • Si allusion est faite au statut de l’opposition, ne vous y trompez pas! Connaissant mon “peuple”, dès que le premier de l’opposition aura ses avantages payés par l’Etat pour son statut, il aura vite fait de se “ranger” avec le pouvoir en place pour ne pas perdre tout ce pactole et autres bénéfices! Wait and see…

    • le système a bien démarré,mais différent de nos caractères pourris.
      Voila pourquoi il est aujourd’hui entrain de mener beaucoup de reforme à plusieurs secteurs de la vie économique et sociale.

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