Le premier anniversaire de la création du Parti pour le Développement Economique et la Solidarité (PDES) a été marqué par l’inauguration de son siège flambant neuf sis à l’ACI 2000. C’était le dimanche, 17 juillet 2011, en présence de Ahmed Diané Séméga, Jeamille Bittar, Mohamed El Moctar, Ahmed Sow et N’Diaye Ba. On notait également la présence de plusieurs honorables Députés, des élus locaux ainsi qu’une foule de militants et sympathisants.
Cette inauguration très modeste, mais pleine de signification pour les membres de ce parti, était placée sous le signe de l’unité, la cohésion et la solidarité. En effet, pour le président du parti, Ahmed Diané Séméga, la création du PDES a été une révolution dans l’histoire politique du Mali. Selon lui, les hommes et femmes se sont réunis pour apporter leur soutien inconditionnel à l’action du chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré, depuis son élection en 2002, en raison du gigantesque travail de transformation du Mali qu’il a abattu sur tous les plans. «Le chantier Mali progresse et s’amplifie. En conséquence, notre soutien et notre engagement aux côtés du chef de l’Etat doivent également monter en puissance. Mais, nous sommes conscients que le potentiel politique de toutes celles et de tous ceux qui se reconnaissent dans l’action d’ATT et du fait que leur soutien de manière active va au-delà du parti. C’est pourquoi nous avons créer ce parti avec des hommes et les femmes qui pensent que la mission du président de la République est à une phase cruciale et qu’elle a besoin d’être encore plus vigoureusement soutenue», a souligné le président du parti.
Il a profité de l’opportunité qui lui était offerte pour exhorter les membres du parti à mettre fin à aux dissensions qui minent le parti car, dit-il, «2012 est une date importante pour le Mali, et nous savons que la compétition électorale est aussi très importante pour un parti politique». Le président du parti a insisté sur l’unité, la cohésion et la solidarité entre les membres. Selon lui, le Parti pour le Développement Economique et la Solidarité fait partie des grands partis au Mali, car il a poussé en un peu de temps des dents longues. «Si nous ne privilégions pas les intérêts collectifs, si nous ne mettons pas de côté les petites querelles, il sera impossible pour nous de soulever les montagnes dont la seule démarche, le seul souci, c’est de faire en sorte que les maliennes et les maliens vivent bien», a-t-il martelé.
Pour lui, avec le PDES, on peut compter sur des partisans mieux structurés, sûrs de s’inscrire désormais dans une perspective politique durable à travers un parti dont la tâche essentielle reste néanmoins l’implantation pour mieux équilibrer l’échiquier politique et redessiner une nouvelle carte électorale du pays.
Il est à noter qu’après la coupure symbolique du ruban et la visite des locaux, les membres du parti se sont retrouvés à l’hôtel Nord-Sud de Bamako pour échanger sur ce premier anniversaire du parti et le chemin parcouru.
Destin GNIMADI