Implantation politique : La CODEM en Terre sainte

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En septembre dernier, le parti CODEM a poursuivi son implantation à travers le monde. Après l’Amérique, c’est au continent asiatique que s’attaque la formation de Houssény Amion Guindo, notamment l’Arabie Saoudite qui a été sillonnée par son secrétaire chargé des Maliens de l’extérieur.

Du 31 août au 10 septembre 2011, Baba Wagué Tékété, secrétaire national chargé des Maliens de l’extérieur et de l’intégration, du «parti de la quenouille», la CODEM, a effectué une mission politique en terre sainte d’Arabie Saoudite, sous l’impulsion de son jeune président, Houssény Amion Guindo, député à l’Assemblée nationale. Dans les plus grandes villes de ce pays, notamment Djeddah, Mecque et Médine, l’envoyé de «Poulo» a rencontré la communauté malienne avec laquelle il a eu des échanges fructueux et prometteurs pour l’implantation de ce parti en Arabie Saoudite même, d’abord, et ensuite dans le reste de l’Asie. A la Mecque, par exemple, c’est dans une salle archicomble de plus de deux cents places que Baba Wagué Tékété a été accueilli le 02 septembre. Le même jour, les ressortissants maliens ont procédé à la mise en place d’une sous-section CODEM, ayant à sa tête Habdala Guindo (également secrétaire général de la section provisoire CODEM d’Arabie Saoudite). Ce dernier et un autre de ses compatriotes vivant à Djeddah, Yacouba Berthé, à la tête d’une importante colonie malienne, ont été mandatés par la direction politique de la CODEM pour agir au nom du parti et le représenter sur tout le territoire «frère et ami» saoudien.

Au-delà de l’Arabie Saoudite, Habdala Guindo et Yacouba Berthé auront la lourde charge d’aide à l’implantation de la CODEM dans le reste du continent asiatique. Notamment en Chine et à Dubaï où le parti a mandaté, respectivement, Hady N’Diaye et Oumar Touré. La CODEM se propose, dans les mois à venir, à effectué des missions de mise en place des bureaux définitifs des différentes sections.

En marge des rencontres officielles entre l’envoyé de «Poulo» et la diaspora malienne résidant aujourd’hui dans les métropoles saoudiennes, le parti CODEM a reçu les assurances de soutien des membres de l’association «Gina Dogon». Dans un courrier officiel adressé au président du pari, Oussény Amion Guindo, et à tout le bureau exécutif national, cette association forte de soixante treize membres vivant en Arabie Saoudite a déclaré partager les objectifs et visions de la CODEM. Selon eux, leur adhésion massive ne recèle aucun caractère ethnique et culturel même s’ils sont tous autant dogon que le président de la CODEM. Leur engagement auprès de ce parti répond plutôt à une volonté de participer à l’ascension et à la victoire d’un parti qui incarne les plus grandes valeurs auxquelles ils sont attachés. La confiance dont jouissent les cadres de ce parti, malgré leur jeunesse, et qui est illustrée par la présence de leur président à l’Assemblée nationale, témoigne également de la volonté du peuple malien de voir enfin se réaliser le vrai changement dans la gestion des affaires publiques. Un jugement qui rejoint la stratégie de «Poulo» de négocier et dépasser le «tournant générationnel».

Mais cela ne peut se réaliser qu’avec des élections libres, transparentes et crédibles, apaisées et acceptées de tous. A cet effet, «Ginna dogon» a promis de convier tous les Maliens et toutes les autres bonnes volontés à faire des bénédictions et à organiser des prières publiques, sur toutes les terres saintes, pour conjurer le sort et éviter au Mali les affres de violences postélectorales.

Rappelons que la CODEM, malgré son jeune âge, compte près de 1300 conseillers communaux, 9 députés, qui forment un groupe parlementaire autonome, 44 maires. Les adhésions au parti d’Houssény Amion Guindo continuent de plus belle en provenance d’autres formations politiques.

Cheick TANDINA

 

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