Implantation des partis politiques : La CODEM à la conquête de l’Amérique

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Le Secrétaire chargé des Maliens de l’extérieur de la CODEM vient d’effectuer un voyage de plusieurs semaines aux Etats-Unis, dans le cadre de l’implantation du parti de Housseïni Amion Guindo. Un déplacement qui lui a permis de mettre en place les sections dans plusieurs Etats des USA.

 Sous l’autorité du président de son parti, le député Housseïni Amion Guindo, le secrétaire chargé des Maliens de l’extérieur et de l’intégration a effectué, Baba Wagué Tékété,  une mission aux Etats-Unis d’Amérique. Du 4 au 31 juillet, M. Tékété a sillonné le pays de l’Oncle Sam et réussi la mise en place des sections CODEM dans plus de dix Etats des USA. Chaque section a un bureau qui comprend quarante et un membres. C’est dans les villes de New York et Philadelphie, et dans l’Etat du Wisconsin, que la CODEM a drainé le plus grand nombre de militants. C’est d’ailleurs les sections de ces villes qui ont été chargées par Baba Wagué Tékété de continuer le travail d’implantation géographique. Les responsables se sont attelés, avant même la fin de la mission, à continuer le travail dans seize autres Etats déjà ciblés.

Dans sa stratégie de conquête des Etats-Unis d’Amérique, les responsables de la CODEM ont privilégié les associations et les leaders communautaires, c’est-à-dire «des personnes capables, engagées, respectueuses et écoutées», aux dires de Cheickna Sissoko, coordinateur CODEM de New York. Ainsi, l’envoyé de Housseïni Amion Guindo a pu rencontrer l’imam de la mosquée de Harlem, M. Konaté, Moulaye Niang, membre influent de la communauté malienne vivant à New York, Mamaye Daff, coordinateur du Wisconsin, et plusieurs autres personnalités. M. Tékété n’a pas négligé non plus les dignitaires américains. C’est dans ce cadre que, à l’instigation de l’imam Konaté, il a eu des séances de travail avec le président du quartier de Manhattan, Scoh SPUIGU, Inez DINKNY, représentante politique d’Enest Harlem.

Mais c’est surtout avec les Maliens, venus en masse aux différentes réunions, qu’il a beaucoup travaillé. Selon les procès-verbaux de réunion dont nous avons eu connaissance, les débats ont porté essentiellement sur «l’ensemble des problèmes politiques, sociaux et économiques» du Mali. C’est au cours de ces séances de travail que la plupart des participants ont décidé d’adhérer à la Codem. Les raisons avancées par eux sont de trois principaux ordres. D’abord, «le respect du droit humain» prôné par ce parti qui soutient fermement le droit à l’éducation, à la santé et à la justice, à la liberté d’expression, de réunion et de religion. Ils ont déclaré faire leur le mot d’ordre de la Codem : «le Mali doit compter sur ses propres forces d’abord pour  lancer son développement. La majorité des partis politiques au Mali n’accorde pas une attention particulière à cet important aspect».

De plus, toujours selon eux, pour que le développement soit effectif, il faut l’économie de marché que défend la Codem. «Le vrai développement n’est pas possible sans l’intégration au marché mondial, sans le libre échange, sans la promotion de l’entreprise privée. Tout cela est reconnu dans le programme de gouvernance de la Codem», soutient Cheickna Sissoko.

Lequel, pour expliquer encore plus son adhésion, a rappelé que son nouveau parti, après seulement deux ans et demi d’existence, a fait un énorme progrès en se rangeant à la cinquième position sur un échiquier politique national fort de plus de cent vingt (120) partis politiques. Preuve que c’est «le parti du peuple, et par le peuple».

A rappeler que le parti de Housseïni Amion Guindo ne cesse de gagner du terrain, à l’intérieur comme à l’extérieur. En effet, la Codem compte neuf députés et un millier de conseillers communaux.

 

 

Cheick TANDINA


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