Rien ne présageait une telle percée de ce jeune homme qui atterrit dans la politique presque par effraction. Et pourtant, cet opérateur touristique étonne davantage chaque jour à travers les actes qu’il pose dans le pays profond au nom de l’URD, via les clubs Sandy Cissé : le district de Bamako. Le jeune Sandy est irrésistible. Il bouge et fait avancer l’URD.
Tout a commencé un nuit de mai 2013 lors d’une rencontre avec Soumaïla Cissé en présence de l’ancien ministre des mines Cissé président des associations et clubs URD, fer de lance du parti. On en compte plus de 300 dans la seule capitale Bamako.
Après cette rencontre prometteuse avec le candidat du parti, Sandy a sillonné le pays profond par le biais de ses relations. Outre sa parfaite connaissance du Mali (il est opérateur touristique), il travaille aussi dans le domaine de l’or. Très vite, il élut son quartier général dans le Golfe (riche quartier de Bamako) et collabore avec les présidents des autres clubs Sandy qui lui sont très fidèles.
Là où on sent que le travail abattu par Sandy Cissé n’est pas une supercherie, c’est qu’il est en contact permanent avec l’ancien ministre Cissé qui a même visité les installations abritant le siège des clubs Sandy. Son attachement au parti va au-delà de son amour pour la formation de la Poignée de Main.
Ségou, un verrou stratégique
Dans la capitale des balanzans, quelque 16 000 enseignants communautaires sont attendus. Le Club Sandy sera dirigé ici par Diakaridja Diabaté, enseignant communautaire épaulé par Mohamed Samaké. Ce qui est remarquable ici, c’est la ruée des enseignants communautaires vers ce club en pleine réussite.