Ils ont dit Moctar Ouane, ancien Premier ministre
«Nous avons cheminé ensemble, de l’école fondamentale à l’Université. Mountaga fut pour moi quelqu’un qui m’a accompagné, suivi pendant mon parcours d’ambassadeur, de ministre et de Premier ministre. C’est un ami qui vous rend meilleur. Il m’a permis d’apporter mon concours aux responsabilités auxquelles le pays nous a appelés».

Ibrahim Ikassa Maïga, ancien ministre
« Toujours, c’est la touche de Mountaga qui donnait un ton politique aux meetings qu’on a pu tenir sur la place de l’Indépendance. Il savait faire parler le texte en l’habillant politiquement, socialement et pour qu’il épouse l’objectif visé. Juriste averti, il est pointilleux sur chaque mot et expression à utiliser. Il pressentait les conséquences de nos mots en cascades sur les temps à venir”
Général Yamoussa Camara
« Il est un homme humble, courtois, un intellectuel brillant, qui s’exprime avec aisance, avec maîtrise. Il incarne tout ce que j’aurai voulu et souhaité qu’un homme politique soit. Extrêmement patriote».
Mme Sy Kadiatou Sow, ancienne ministre
« Comme qualité, c’est vraiment une très grande courtoisie avec tout le monde. Il aborde tout le monde ainsi, il écoute beaucoup et parle peu. Il est d’une grande générosité et dans la plus grande discrétion comme le recommande notre religion. J’ai été son adversaire étant à l’Adema, et je peux dire que c’est très difficile d’être un adversaire de Mountaga.
Oumar Ibrahim Touré, ancien ministre
«Quand j’ai démissionné du gouvernement en 2010, Mountaga a été la première personne à m’appeler. Pour me témoigner son entière disponibilité quand j’avais des problèmes. Il a décidé d’être mon avocat, il s'est commis lui-même. Comme on le dit, c’est quand on a des problèmes qu’on connaît ses vrais amis. Il m’a dit que ça fait 25 ans qu’il n’a pas porté de robe pour défendre quelqu’un. Et il me dit pas un seul franc à lui payer, encore moins ses collaborateurs qu’il va lui-même les payer. Comme les bambaras le disent (horon de do) c’est un homme digne »
Ibrahim Kontao, membre du HCI
«Il a fait des études mais il n’a jamais délaissé sa religion. Notamment il s’est battu pour la reconnaissance du mariage religieux. Lorsque le Haut conseil islamique a eu des problèmes, on a été lui poser notre problème, lui demander ses honoraires. Il m’a rétorqué : ‘’Kontao, vous avez été à la tête des musulmans, mais vous n’êtes pas plus musulmans que nous, et je vais défendre l’islam’’. Il était seul contre 6 avocats ».
Me Alassane Sangaré, ancien bâtonnier :
« Mountaga nous a presque incité à venir dans ce métier. Il a été le premier fondateur de l’Association des jeunes avocats. Je parle de lui en tant qu’avocat et rassembleur. Il a organisé les jeunes avocats à tel point qu’il devait accéder au bâtonnat de l’Ordre des avocats. Par honnêteté et par fidélité il y a presque renoncé. Je regrette que Mountaga n’ait pu être bâtonnier par son choix de fidélité »
Lancement de l’AJFEV et Foire d’exposition : Les jeunes femmes entrepreneures font d’une pierre deux coups
Le lancement de l’Association des Jeunes Femmes Entrepreneures pour le Vert (AJFEV) couplé à la cérémonie d’ouverture de la Foire d’exposition a eu lieu le 19 avril 2025 au Palais de la Culture sous le parrainage de la ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle Mme Oumou Sall Seck, représentée par son chef de cabinet, Mahamadoun Sarré.
Le Représentant du Chef du quartier de Badalabougou, Makan Koné a salué les membres de l’AJFEV pour leur engagement avant d’attirer leur attention sur l’accompagnement des transformatrices de la Commune V. Au nom du gouverneur du District de Bamako qui, dit-il, attache un prix à l’épanouissement des femmes, Mamadou Traoré a remercié ceux qui ont pris cette initiative pour les accompagner.
Selon sa présidente Mme Diarra Ramatou Kéïta, l’AJFEV vient de loin. «C’est une composition diverse avec des jeunes femmes qui sont à pied d’œuvre tous les jours…C’est une jeune association avec une grande conviction… Ce sont des femmes déterminées qui composent l’association », a-t-elle souligné. Pour Mme Diarra Ramatou Kéita, «sans entrepreneuriat, il n’y a pas de développement durable ». La Présidente de l’AJFEV appelle à l’union : « ensemble, nous irons très loin. Ensemble, l’impossible devient le possible ». Elle sollicite le soutien de tout le monde. « Nous avons du chemin à faire et nous avons besoin du soutien de tous », a lancé Mme Diarra Ramatou Kéïta.
Le Chef de cabinet de la ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a salué l’engagement et le dynamisme des membres de l’AJFEV qui contribuent activement à l’essor de l’économie nationale. Mahamadoun Sarré a souligné que ces femmes, de par leur audace, leur détermination et leur vision novatrice constituent des modèles pour les générations futures. «Vous êtes des femmes qui, malgré les obstacles et les défis, font entendre leur voix et tracent la voie », a-t-il affirmé.
Le Représentant de Mme Oumou Sall Seck a précisé que « la promotion de l’emploi, de la formation professionnelle et de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes constitue une priorité nationale, conformément à la vision éclairée du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta ». Il a évoqué le rôle central de l’entrepreneuriat féminin, devenu aujourd’hui un véritable levier de développement économique, social et culturel.
Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir les femmes entrepreneures à travers des mesures spécifiques et des programmes de formation dédiés. «En investissant dans l’entrepreneuriat féminin, nous investissons dans une société plus juste, plus équilibrée, où les conditions de vie s’améliorent, les emplois se multiplient et les inégalités entre les sexes se réduisent », a-t-il déclaré.
Au nom de son ministre, Mahamadoun Sarré a coupé le ruban symbolique de la Foire d’exposition des produits locaux.
C. Doumbia
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