Il y a 10 ans : Tiébilé Dramé, Kidal et le sens d’un acte

4

En retirant sa candidature à l’élection présidentielle du 28 juillet 2013 Tiébilé Dramé a prouvé son sens de responsabilité  et surtout son attachement à l’intégrité du territoire et à l’unité nationale. Dix ans après, l’acte posé par le bélier en chef mérite d’être rappelé au moment où la question de Kidal occupe toujours les esprits. Voici, in extenso, le texte intégral de la requête du candidat du Parena et négociateur en chef de l’accord de Ouagadougou sous l’égide du Professeur Dioncounda Traoré.

«L’insistance du gouvernement à maintenir la date du 28 juillet 2013 pour l’élection présidentielle, alors que les conditions n’en sont pas réunies, viole les droits constitutionnels des citoyens des 11 communes de la région de Kidal et les principes d’universalité et d’égalité du suffrage.

Pendant les 18 derniers mois qu’a duré la profonde crise politique institutionnelle et sécuritaire que notre pays a connue, les Maliens à l’unisson ont réaffirmé leur attachement à l’intégrité du territoire et à l’unité nationale.

Les efforts du gouvernement et de la communauté internationale ont abouti à la signature de l’accord préliminaire de Ouagadougou ouvrant la voie à la tenue de l’élection présidentielle sur toute l’étendue du territoire.

En conséquence, la région de Kidal étant du Mali, nous devrons prendre le temps d’y organiser le scrutin dans les mêmes conditions que sur le reste du territoire.

En outre, de nombreuses autres difficultés matérielles et techniques nous éloignent d’un scrutin transparent et préfigurent un cafouillage électoral aux conséquences imprévisibles.

Au regard de tout ce qui précède, j’ai décidé de retirer ma candidature à l’élection présidentielle du 28 juillet 2013 en application de l’article 152 de la loi électorale.

Je sollicite qu’il vous plaise, Monsieur le Président, de bien vouloir m’en donner acte et d’en informer le Ministre chargé de l’Administration territoriale pour les effets qui en découlent».

Par arrêt n°2013-04/CC-EP du 18 juillet 2013, la Cour constitutionnelle, présidée à l’époque par feu Hamady Tamba Camara a «donné acte à Tiébilé Dramé du retrait de sa candidature». Dix ans après, l’acte posé par le bélier en chef mérite d’être rappelé au moment où la question de Kidal occupe toujours les esprits.

Chiaka Doumbia

Commentaires via Facebook :

4 COMMENTAIRES

  1. Le problème de Kidal a toujours été lié aux mauvais comportements de nos dirigeants véreux, mal intentionnés et ignorants eu égard aux réalités des touaregs de cette région. Pourtant, ils sont ici à Bamako entrain de prendre de l’argent au nom de la rébellion Touaregs et empêchant aux autres maliens de se rendre à Kidal, nous sommes face à des personnes sans foi, ni loi et qui sont capables de vendre leur pays aux moins offrants pourvu que leur seule part soit maximisée, quelle ignominie? Nous sommes face à des diables.
    « Paix et salut d’Allah sur notre prophète Muhammad. Qu’Allah nous bénisse dans toutes les sphères de notre vie. Qu’il nous garde en sécurité, entour notre vie d’amour et de bonheur éternel. Allah pardonne nos erreurs et guide nous vers le droit chemin, éloigne nous de Satan. Que toutes les portes de faveur divine s’ouvrent devant nous. Soyons patients envers les autres qu’Allah l’est envers nous. Santé aux malades et repos éternel aux défunts. » Acar TOURE
    « Un gramme d’exemple vaut une tonne de discours» Anonyme.

  2. Votre bélier est a la base de l’amplification de la question de KIDAL il faut avoir le courage de nous expliquer cette affaire , car les élections ont eux lieu à Kidal après avoir compromis la république aux profit d’un sall accord de Ouga. aucun Pays du monde n’est construit sur les accords. (accord d’alger, de OUGA de tamanarachète ….)

  3. Doumbia ke, c’est un torchon inutile sans valeur! Le belier blanc qui a broute dans toutes les prairies restera le prostitue politique sans ideologie et sans vision!

Comments are closed.