Il n’y a aucune raison pour que l’Adema-PASJ quitte la coalition de la majorité présidentielle », selon Assarid Ag Imbarkawane

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Assarid Ag Imbarkawane
Assarid Ag Imbarkawane

« L’Adema-PASJ doit être dans une suite logique de travaux de préparation des élections et de l’alliance que nous avons faite avec la majorité présidentielle, estime Ag Imbarkawane. Après l’élection de 2013, l’Adema-PASJ a officiellement écrit au président IBK pour l’informer qu’elle rejoignait la coalition de la majorité présidentielle. Il n’y a aucune raison pour que l’Adema-PASJ quitte le navire », ajoute-il.

Dioncounda Traoré, n’étant pas candidat, aurait dû mieux organiser le parti au lieu de l’abandonner de la sorte », souligne le député Issa Togo
L’envie de rejoindre l’opposition par certains cadres de l’Adema viendrait de deux raisons, selon le député Issa Togo, président du groupe parlementaire de l’Adema-PASJ. « La première est liée à la gestion interne du parti. Dioncounda Traoré, n’étant pas candidat, aurait dû mieux organiser le parti au lieu de l’abandonner de la sorte. La deuxième raison vient du fait que la majorité présidentielle a beaucoup affaibli l’Adema en faisant des offres à nos élus communaux et députés afin de les inciter à les rejoindre. Plusieurs cadres du parti qui occupaient des postes administratifs ont été relevés », explique le député.

Risque de dislocation ?
À cette longue liste de reproches, s’ajoute le fait que les leaders du parti de l’abeille estiment que le Rassemblement pour le Mali (RPM) ne les a pas consulté à temps, afin de mettre en place une stratégie pour soutenir Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) à un second mandat.

Au sein du comité exécutif, les défenseurs d’un ralliement à la coalition de la majorité présidentielle reconnaissent ces critiques mais tentent de convaincre l’autre camp. « Toutes ces critiques sont vraies, et le président de la République aurait dû être l’arbitre entre les partis de la majorité, mais il n’avait pas le temps et le RPM n’avait pas d’expérience de la gestion du pouvoir », explique ce même membre du comité exécutif de l’Adema-PASJ.

Même si le comité exécutif arrive à s’accorder sur la coalition à soutenir, rien n’est encore gagné, puisque la décision finale ne peut être entérinée qu’à la conférence nationale extraordinaire du 19 mai prochain. Un exercice qui s’annonce électrique d’autant plus que cette conférence peut désigner sur place un candidat du parti, chose à laquelle tiennent les délégués de la base.

L’Adema-PASJ risque donc de se disloquer en trois parties : celle qui va soutenir, coûte que coûte, un candidat interne, celle qui compte rejoindre l’opposition et celle qui souhaite rester au sein de la majorité présidentielle.

… suite de l’article sur Jeune Afrique

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6 COMMENTAIRES

  1. Bamaké 12 Mai 2018 at 18:05
    D’abord la photo en légende…, c’est pas Monsieur le Député Assarid Ag Imbarkawane, Mais plutôt Monsieur HAÏDARA ancien Président du Haut Conseil des Collectivités…
    Pour le reste On comprend pas les Gens de l’ADEMA… Ils disent ;
    ” … La deuxième raison vient du fait que la majorité présidentielle a beaucoup affaibli l’Adema en faisant des offres à nos élus communaux et députés afin de les inciter à les rejoindre. Plusieurs cadres du parti qui occupaient des postes administratifs ont été relevés »,…
    … À cette longue liste de reproches, s’ajoute le fait que les leaders du parti de l’abeille estiment que le Rassemblement pour le Mali (RPM) ne les a pas consulté à temps, afin de mettre en place une stratégie pour soutenir Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) à un second mandat…” … /// …
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    Et avec tout ça vous venez nous dire
    ” …« L’Adema-PASJ doit être dans une suite logique de travaux de préparation des élections et de l’alliance que nous avons faite avec la majorité présidentielle…
    Et d’ajouter ” … Il n’y a aucune raison pour que l’Adema-PASJ quitte le navire », l… ” … /// …
    :
    Non seulement ils donnent le baton pour se faire battre, mais en plus, ils ont l’air d’aimer ça… ?
    Et ils leur trouvent des excuses, et ajoutent ;
    “… le RPM n’avait pas d’expérience de la gestion du pouvoir », … ” … /// …
    Le RPM peut-être…, mais IBK, oui. Lui a l’expérience de la gestion du Pouvoir… Plusieurs fois Ministre et premier Ministre pendant six ans.

    • Les AgressifU$Atlantistes menacent une fois de plus!
      Voici les prémiditations de leurs agressions que préparent ces U$A.

      https://www.lopinion.fr/edition/international/etats-unis-se-preparent-choc-civilisation-chine-185874

      Comme en témoigne ces préparatifs et provocations signe que ces Agressifoccidentaux sont en train de mijoter une nouvelle agression contre la Chine, c’est peut-être dérisoire mais il serait temps que la Chine INTERDISE et black-liste pour empecher l’accès de TOUT les produit APPLE sur son territoire au titre de riposte et de réciprocité !) Il ne faut pas qu’elle se laisse faire comme aux siècles derniers quand ces occidentaux l’ont ATTAQUÉ (et qui veulent refaire leurs sales coups!)

      24heures.ch/monde/Pekin-denonce-la-presence-de-navires-americains/story/11792844

      Les Etats-Unis se préparent au choc de civilisation avec la Chine
      Claude Leblanc Claude Leblanc
      06 Mai 2019 à 12h45
      La crainte de voir un pays non-occidental prendre le leadership mondial incite les Américains à imaginer un affrontement à long terme avec les Chinois

      « La Chine n’est pas un simple Etat-nation dans la famille des nations. La Chine est une civilisation qui prétend être un Etat ». C’est en ces termes que le sinologue américain Lucian Pye définissait, en 1992, la place de la Chine sur la scène internationale. Passés inaperçus au moment de leur publication, ces propos résonnent aujourd’hui différemment alors que les Etats-Unis s’apprêtent à « un choc de civilisation », comme l’a expliqué, le 29 avril, Kiron Skinner, directrice de la planification des politiques au département d’Etat.

      « C’est un combat contre une civilisation vraiment différente et une idéologie différente, comme nous n’en avons jamais connu par le passé », a déclaré la représentante de l’administration Trump lors d’un forum consacré à la sécurité, à Washington. A ses yeux, la Chine pose un défi particulier parce qu’il s’agit d’un régime dont les racines ne sont pas liées à l’histoire et la philosophie occidentales.

      Tandis que l’idée d’une nouvelle guerre froide semble s’imposer entre Pékin et Washington, la tête pensante de Mike Pompeo note que celle qui avait opposé Américains et Soviétiques au lendemain de la Seconde Guerre mondiale « était un affrontement au sein de la famille occidentale ». « Pour la première fois, nous sommes en présence d’un concurrent au statut de grande puissance qui n’est pas blanc », a-t-elle ajouté.

      Il s’agit aujourd’hui pour les Etats-Unis d’élaborer une politique susceptible de répondre au défi chinois, présenté comme « une menace fondamentale à long terme ». A l’instar de George Kennan – lui aussi responsable de la planification des politiques, qui avait, en 1947, défini les grandes lignes de la politique d’endiguement (containment) de Washington à l’égard de l’Union soviétique – Kiron Skinner estime qu’il est temps de faire la même chose vis-à-vis de la Chine. D’autant qu’elle affirme de plus en plus son leadership, comme l’a confirmé le succès de son deuxième sommet des nouvelles Routes de la soie qui s’est tenu les 27 et 28 avril à Pékin, en présence de 37 chefs d’Etat et de gouvernement et de représentants de 150 pays. Mais en l’absence d’Américains.

      Les officiels chinois ne manquent pas une occasion de rappeler que leur pays « a une histoire de plus de 5000 ans », ce qui lui assure une certaine légitimité sur la scène internationale

      Parallèlement, les Chinois eux-mêmes font de plus en plus référence à leur statut d’« Etat-civilisation » pour avancer leurs pions et gagner des soutiens auprès de pays qui ne se reconnaissent pas dans les valeurs de la civilisation occidentale. « La Chine est l’un des plus anciens pays du monde. Ses diverses nationalités ont toutes contribué à créer une brillante culture », peut-on lire en préambule de la Constitution de la République populaire.

      Lors de rencontres avec des officiels chinois, ces derniers ne manquent pas une occasion de rappeler que leur pays « a une histoire de plus de 5000 ans », ce qui lui assure une certaine légitimité sur la scène internationale pour exprimer une vision du monde différente de celle qui a émergé au terme du dernier conflit mondial.

      Les responsables chinois n’hésitent pas à utiliser le terme « civilisation » pour mettre en évidence l’écart croissant entre leur perception des rapports internationaux et celle des Occidentaux. En juin 2018, quand Européens et Américains se déchiraient au G7 de La Malbaie, au Canada, la Chine accueillait à Qingdao le sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai et évoquait avec ses partenaires russe, indien ou encore iranien « la construction de relations internationales d’un nouveau type », fondées notamment sur « le respect mutuel de la diversité culturelle et civilisationnelle et des valeurs sociales des pays ». La quasi-moitié de l’humanité adressait alors un message clair aux Occidentaux pour les encourager à se mettre au diapason.

      Il semble qu’il n’a pas été reçu 5 sur 5 puisque, au cours des derniers mois, l’esprit de confrontation n’a cessé de se renforcer. La présentation de la Chine comme « rival systémique » par l’Union européenne, mi-mars, ou les récents propos de Kiron Skinner montrent que la logique de l’affrontement se met en place.

      Aussi est-il intéressant de noter la publication, le 1 mai dans Qiushi, la revue théorique du Parti communiste chinois, d’un texte signé par Xi Jinping. Le président chinois y estime que « les échanges et l’inspiration mutuelle font l’épanouissement et l’enrichissement des civilisations ». Il s’agit en fait d’un discours prononcé en 2014 devant l’Unesco. Mais le publier cinq ans plus tard, au moment où « le choc des civilisations » prend un nouveau sens, n’est pas innocent.

      Le texte s’adresse à la fois aux responsables chinois qui doivent accompagner l’ambitieuse initiative « Une ceinture, une route », mais aussi aux Occidentaux en charge de suivre la question chinoise. Il leur rappelle que « l’histoire et la réalité ont toutes prouvé que l’orgueil et les préjugés constituent les plus grands obstacles aux échanges et à l’inspiration mutuelle entre les civilisations ». A Pékin, on rappelle que les frictions entre la Chine et les Occidentaux résultent de son opposition à leur ingérence dans ses affaires intérieures. Une tendance qui ne devrait pas s’inverser rapidement.

  2. D’abord la photo en légende…, c’est pas Monsieur le Député Assarid Ag Imbarkawane, Mais plutôt Monsieur HAÏDARA ancien Président du Haut Conseil des Collectivités…
    Pour le reste On comprend pas les Gens de l’ADEMA… Ils disent ;
    ” … La deuxième raison vient du fait que la majorité présidentielle a beaucoup affaibli l’Adema en faisant des offres à nos élus communaux et députés afin de les inciter à les rejoindre. Plusieurs cadres du parti qui occupaient des postes administratifs ont été relevés »,…
    … À cette longue liste de reproches, s’ajoute le fait que les leaders du parti de l’abeille estiment que le Rassemblement pour le Mali (RPM) ne les a pas consulté à temps, afin de mettre en place une stratégie pour soutenir Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) à un second mandat…” … /// …
    :
    Et avec tout ça vous venez nous dire
    ” …« L’Adema-PASJ doit être dans une suite logique de travaux de préparation des élections et de l’alliance que nous avons faite avec la majorité présidentielle…
    Et d’ajouter ” … Il n’y a aucune raison pour que l’Adema-PASJ quitte le navire », l… ” … /// …
    :
    Non seulement ils donnent le baton pour se faire, mais en plus ils ont l’air d’aimer ça… ?
    Et ils leur trouvent des excuses, et ajoutent ;
    “… le RPM n’avait pas d’expérience de la gestion du pouvoir », … ” … /// …
    Le RPM peut-être…, mais IBK, oui. Lui a l’expérience de la gestion du Pouvoir… Plusieurs fois Ministre et premier Ministre pendant six ans.

  3. L’ADEMA n’ira pas à l’opposition pour rien au monde. C’est le soutien au président IBK dès le premier tour qui est en train d’être préparé au niveau de l’ADEMA. C’est cette union qui fait très peur à l’opposition malienne. C’est la victoire assurée du président IBK dès le premier tour.

  4. Ce monsieur sur la photo n’est pas Assarid,je pense que c’est Ibrahim HAIDARA, sauf le port du turban sinon ils n’ont rien de commun.
    Le premier est resté fidèle à son parti et le second Haidara, a révélé un caractère de prostituer politique.
    ——————-
    Le second a viré au camp de Boua Whisky

    • L’ADEMA c’est un ENSEMBLE d’hommes aux coui..lles TRES MOLLES. El Hajj il faut trouver une solution chirurgicale pour eux.

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