Enseignant émérite, acteur social de premier plan, homme d’initiatives et d’actions créatrices, manager et acteur du développement équitable et durable, homme politique engagé, militant d’associations, auteur de plusieurs publications, détenteur de plusieurs diplômes, de l’Ecole primaire d’Ambidedi à Paris X Nanterre, en passant par le Second cycle de Kayes, l’Ecole normale secondaire (ENSec) de Badalabougou, les instituts et universités de Tunis, de Bordeaux et de Paris, Ibrahima N’Diaye dit « Iba » fut toujours parmi les meilleurs de sa promotion dans tous ces cycles et obtint de nombreux prix d’excellence.
Né le 2 mai 1948 à Kayes, marié et père de 4 enfants, Ibrahima N’Diaye dit « Iba » a un cursus scolaire et universitaire très riche. Ainsi, de 1962 à 1966, il obtient son Diplôme d’études fondamentales (DEF) à l’Ecole fondamentale de Kayes Khasso avant de fréquenter l’Ecole normale secondaire de Bamako où il sortira avec un diplôme secondaire en Mathématiques et Sciences physiques de 1966 à 1971. De 1983 à 1987, il entre à l’université de Paris X Nanterre où il obtiendra une Licence en Sciences de l’Education, une Maîtrise dans le même domaine et un DEA en Psychologie sociale avant de faire un tour à l’université de Bordeaux II, de 1982 à 1983 où il décrochera son Diplôme d’études universitaires supérieures de l’éducation (DEUSE).
Dans le cadre de ses nombreux stages et perfectionnements, « Iba » a effectué un séminaire à Bujumbura (Burundi) sur la réadaptation communautaire des handicapés entre septembre et octobre 1988, ce, après avoir effectué en Tunisie, un stage de spécialisation dans l’enseignement des aveugles au Centre de recherche et de formation des cadres spécialisés pour la formation des aveugles de 1975 à 1977. Comme activités professionnelles, « Iba » a été nommé ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle d’octobre 2007 à avril 2011 ; auparavant, il fut directeur général de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) de novembre 2004 à octobre 2007 ; directeur national de l’action coopérative et du développement à la base entre 1993 et 1995 ; chef de la cellule d’appui aux projets de la Fédération malienne pour la promotion des personnes handicapées de 1990 à 1993, et expert consultant du BIT en réadaptation des personnes handicapées en 1989. Maître de second cycle chargé des cours de Mathématiques à l’Institut des jeunes aveugles du Mali (IJA) de décembre 1974 à décembre 1978, « Iba » a également servi à l’Ecole fondamentale de Kayes N’DI et de Kéniéba d’octobre 1973 à octobre 1974 comme chargé de cours de mathématiques.
Iba fait partie des membres fondateurs de l’Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA) en 1990. Aussi, il fut président de l’Association des municipalités du Mali (AMM) L’homme est membre de plusieurs associations et clubs. Il a également été le président du comité de l’association ADEMA de Faladiè en 1990, puis président de la coordination de l’association ADEMA de la commune VI en 1991. Iba N’Diaye a aussi été le secrétaire à la solidarité de l’ADEMA-PASJ lors du congrès constitutif du 25 mai 1991, de ce poste, il occupa celui de secrétaire général de l’ADEMA-PASJ de 1994 à 1999, avant d’être porté à la tête de la mairie du district de Bamako de 1998 à 2003. Toujours dans le CE, il fut 2è vice-président du parti en octobre 1999, avant d’occuper en 2008, le poste de 1er vice-président du parti.
Commandeur de l’Ordre national du Mali en 2009 ; Commandeur de l’Ordre national du Burkina Faso en 2003, Citoyen d’honneur de la ville de Ouagadougou (Burkina Faso) en 2003 et Officier de l’Ordre national du Mali en 2002, « Iba » est l’auteur de plusieurs publications ; entre autres : « ADEMA-PASJ, le parti de l’avenir », éditions Afrique Presse en 1996 ; « Election 1997 : résultats, réflexions, défis à notre culture », éditions Jamana,1998 ; production de cassettes musicales audio dédiées à l’ADEMA.
Candidat à la candidature de son parti pour l’élection présidentielle de 2012, « Iba » entend s’investir pour faire du Mali un Etat de droit respectueux de nos valeurs sociétales, de la diversité de nos cultures et de l’équité. Il entend également favoriser le développement des compétences, la valorisation des ressources humaines, la création de richesses en accompagnant les initiatives dans les secteurs publics, privés et associatifs, la coexistence pacifique entre les communautés et avec les voisins, la sécurité intérieure, l’ancrage de la démocratie et la décentralisation, la prise en compte des préoccupations des femmes, des jeunes et des personnes défavorisées…
Par Zakariyaou Fomba