Ibrahima Kébé après sa démission du SADI : «Sadi soutient aujourd’hui ceux qui sont en train de fouler au pied l’indépendance et la souveraineté de notre Patrie»

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Le père fondateur et le premier responsable du mouvement de la jeunesse du Parti Sadi, Ibrahima Kébé, a annoncé sa démission à l’issue du 4ème Congrès ordinaire de SADI les 13 et 14 décembre 2014.

Ibrahima Kébé
Ibrahima Kébé

«Pendant ces assises, on joue à noyer les débats dans des discussions oiseuses ou dans des conflits personnels pour éviter toute analyse concrète aboutissant à des conclusions justes. Sadi soutient aujourd’hui ceux qui sont en train de fouler au pied l’indépendance et la souveraineté de notre Patrie», a écrit Ibrahima Kébé dans une correspondance adressée à votre journal.

Ibrahima Kébé accuse en particulier la majorité actuelle du parti d’avoir oublié les fondements et valeurs sur lesquels repose le parti. Le premier responsable de la jeunesse dira qu’au départ, Sadi avait une identité politique qui s’inspirait du combat populaire et aussi porteur d’une véritable alternative en rupture avec l’ordre politique et institutionnel instauré en République du Mali depuis le 19 novembre 1968.

« Beaucoup de combats ont été menés dans cette voie et beaucoup de victoires incontestables ont été remportées sur tous les plans grâce à l’engagement de nombreux militants et cadres SADI, démontrant qu’une ligne politique juste mène toujours au succès», affirme Ibrahima Kébé.  Et d’ajouter qu’au lieu de persévérer dans cette voie, depuis quelque temps, du fait de quelques dirigeants, sans aucun débat interne statutaire donc en violation flagrante de la démocratie, Sadi soutient une politique totalement contraire à sa ligne définie en congrès et à celle de leurs admirables références.

Selon lui, les militants et responsables sincères et loyaux sont profondément choqués de voir SADI soutenir un gouvernement qui fait du secteur privé, du libéralisme, la voie de développement du pays. « Sadi, qui avait combattu sans réserve sous le régime Amadou Toumani Touré contre toute manifestation de la politique néolibérale, même pendant notre courte participation au Gouvernement, s’est brusquement muée en 2014, pour des raisons inavouées mais peu honorables, en soutien de cette même politique. Sadi soutient un gouvernement qui estime fort louable la qualité du travail accompli par l’équipe de médiation dans les négociations entre le Mali et ses ennemis de la rébellion armée. Or chacun sait que la conclusion de cette entreprise criminelle, c’est un projet de scission, de partition, de démantèlement, de disparition pure et simple de la nation Malienne ; ce qui est déjà entamé par anticipation par le pouvoir actuel à travers l’adoption de textes sur la régionalisation et le nouveau statut particulier du district de Bamako », regrette t-il.

En outre, il pointe du doigt un député Sadi, notamment le président de la commission décentralisation, qui, selon lui, assume la honteuse responsabilité de l’adoption de ces textes criminels au sein de l’Assemblée Nationale. Ibrahima Kébé pense aujourd’hui qu’il est plus que nécessaire de se débarrasser de la double politique réactionnaire qui consiste à dire des choses et à faire leur contraire. C’est ainsi qu’il invite les militants honnêtes qui se sentent trahis aujourd’hui de rejoindre sans plus tarder ceux qui réfléchissent à la création d’une organisation patriotique qui occupera la place laissée vacante par Sadi.

Ibrahim M.GUEYE

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5 COMMENTAIRES

  1. M Kebe tu na rien dit c’est pas la raison juste pardons dit nous autres choses Ok la cause reeel pardons

  2. J’ai beaucoup d’admirations pour M. KEBE, je sais qu’il aime beaucoup son pays (le Mali). Je me suis toujours dis qu’il n’était pas à sa place dans ce SADI de Oumar MARIKO. Idem pour Pape DIALLO. C’est un patriote qui ne s’engage que pour son pays, même si les voies sont parfois divergentes voire différentes que les miennes. Bon courage

  3. Encore un opportuniste qui n’arrive pas à atteindre ses objectifs alimentaires étant au SADI…Mali politicienw: tiè an fa ra aw la sa!Quel
    est le transhumant politique malien qui n’a pas tenu le même langage que Kebé pour justifier sa défection?Citez moi un seul parmi eux qui est parti au moment où son parti était au pouvoir.Il n’y en a pas!”Souley ne vaut pas mieux que Demba”. 😉

  4. Décision très courageuse et très honorable M. KEBE, un digne fils du Pays. Il ne faut jamais se laisser trimbaler par des dirigeants politique sans conviction et sans idéal. Je vous invite à mieux réfléchir avant de créer une autre formation politique. Rejoignez le camp du PRVM/FASOKO, qui à mon avis répond aujourd’hui à os aspirations. Un jeune parti créé en 2012 et qui a eu le courage de faire le choix de l’opposition politique pour la bonne marche de la démocratie dans notre Pays. Je suis très fier de savoir qu’encore il y’a encore des dignes fils dans ce PAYS.

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