Ibrahim Boubacar Keïta : président mal aimé ou mal compris ?

31
Le projet de révision constitutionnelle à considérablement entamé la cote de popularité du Président IBK. (photo archives)

Depuis des semaines, l’opposition politique et populaire au projet de révision de la constitution, semble avoir considérablement érodé la cote de popularité du président. Au fur et à mesure que la rue gronde au son des partisans du Non, la figure présidentielle semble en prendre un coup, et quand la riposte s’organise, les éléments de langage : « désamour », « haine » « attaque » et les propos agressifs de certains ministres, loin de susciter l’accalmie, clivent et divisent le population malienne sommée de prendre parti pour le Oui ou pour le Non, pour ou contre le président. Cette communication politique non-maîtrisée, autour d’un sujet aussi sensible, à un an de l’élection présidentielle, risque d’abîmer encore plus l’image du président, qui peine à faire imprimer durablement son action politique dans l’opinion publique.

« Aujourd’hui, il est clair qu’IBK est très impopulaire, vous avez sûrement appris que dans un quartier où il passait, il a été hué ? », interroge ce membre de la Plateforme An té A bana Touche pas à ma constitution, en marge de la grande marche des partisans du Non, le 15 juillet dernier. « Chez nous, Maliens, un chef d’État qui se fait huer c’est le summum de l’impopularité », ajoute-t-il.

Parmi les slogans scandés par les manifestants, demandant le retrait pur et simple du projet de constitution, on pouvait aussi en entendre d’autres, adressés directement au chef de l’État : « IBK démission ! IBK dégage ! », preuve que ces manifestations en faveur du Non à la révision constitutionnelle, sont devenus petit à petit un réceptacle de toutes les frustrations, un pot-pourri des mécontentements qui se sont agglomérés avec la loi référendaire. « Une réforme constitutionnelle a toujours soulevé partout dans le monde des partisans et des détracteurs. On l’a vu à Dakar, en Côte d’Ivoire, partout dans le monde », souligne le ministre Baber Gano, secrétaire général du Rassemblement pour le Mali (RPM), parti au pouvoir, qui considère que cette réforme est nécessaire. « Ils ont inventé des arguments qui ne sont pas contenus dans la constitution. Il s’agit de rancoeur, de rancune et d’une haine envers le président. Mais IBK a su préserver son image, il a accepté toutes les critiques, souvent très extrémistes, voire injurieuses, il s’est comporté en vrai homme d’Etat. Quand tout ça se calmera, son travail de chef d’Etat continuera », assure le ministre des Transports.

Popularité en berne Il en avait suscité pourtant de l’amour ce candidat à la présidentielle. L’homme qui pouvait sauver le Mali, porté aux plus hautes fonctions par 77 % des suffrages, un score inédit dans le pays, qui a surpris tout le monde, à commencer par ceux qui ne l’avaient pas vu venir, ses adversaires, tous issus de la même génération politique, amis d’hier, et qui se pensaient favoris. « Est-ce que vous voyez le mal que cela a pu leur faire quand celui qui n’était pas dans leurs calculs est venu les gouverner ? Ils ne veulent pas attendre qu’il finisse son mandat, il faut le torpiller pour montrer qu’il est incapable », lance Badara Aliou Sidibé, chef de cabinet au Conseil économique et social, confortablement assis dans un fauteuil de son bureau à Koulouba.

C’est à Koulouba justement, au palais présidentiel, une bulle où les bruits du pays remontent difficilement, que le nouveau président va connaître un bref état de grâce en 2013, stoppé net par l’acquisition de l’avion présidentiel et l’affaire des marchés de l’armée. A Koulouba, sans des canaux fiables capables de remonter les humeurs du pays, la réalité du terrain s’estompe. « Il faut aussi reconnaître que le président IBK, c’est quelqu’un d’inaccessible, il l’a toujours été. C’est un chef, tout le monde n’a pas accès à lui. Il y a des ministres qui ne voient IBK que lors du Conseil des ministres. Au RPM, au bureau politique national, certains ne l’ont pas vu depuis très longtemps », explique ce collaborateur de la présidence de la République, sous couvert d’anonymat.

Aujourd’hui, cette image de président déconnecté du pays, dont les actions ne satisferaient que 46 % des Maliens, selon le sondage Mali-Mètre de mars dernier, et qui s’obstine dans un choix que beaucoup disent ne pas comprendre, lui colle à la peau. A l’international, le président suscite de plus en plus de réserves quant à sa capacité d’être à la hauteur des enjeux. « IBK ne voit pas le peuple dans cette opposition au référendum, il voit des adversaires qui veulent se comparer à lui, qui veulent montrer qu’ils sont les chefs : Tiébilé Dramé, Madame Sy Kadiatou Sow, Modibo Sidibé, etc. Ce sont eux qu’il voit et pas le peuple malien, c’est pour cela qu’il est en déphasage », observe ce chroniqueur de la scène politique malienne.

Au RPM, les partisans du président se sont lancés avec zèle dans la bataille, reprenant en éléments de langage les paroles formulées par le président, au risque de desservir ce dernier. « C’est une communication élaborée et dirigée de manière maladroite. Quand vous entendez un membre du RPM dire que c’est « une haine » qui vise le président, ça créée un malaise. C’est une grosse erreur d’appréciation », commente ce spécialiste français en communication politique, qui considère que ce type de communication peut potentiellement amener à des situations de pure confrontation.

Objet communicant non-identifié Pointés du doigt, les communicants du président, qui ne maîtrisent pas vraiment ce domaine et n’ont pas réussi, depuis son accession au pouvoir, à élaborer une stratégie de communication politique efficace valorisant l’homme, ses idées et ses actions, abîmant par là-même son image. « La communication du président fait partie du problème. On sent un passage en force, on sent un mépris de tout ceux qui peuvent avoir une autre position. C’est nous le pouvoir, nous allons l’imposer. Ce sont des invectives, des menaces. Quand vous entendez le langage des dirigeants de ce pays sur les antennes nationales, c’est incroyable ! », s’exclame Soumana Kalapo, syndicaliste et membre de la Plateforme An té A bana. Pour ce chroniqueur politique, il y a aussi une certaine crainte à aborder le chef de l’État sur ses sujets. « Je ne connais pas un conseiller en communication qui ose taper à la porte du président. Je n’ai pas vu de gens autour de lui assez responsables pour aller lui dire « on est en train de foncer dans le mur, il faudrait vraiment faire une ouverture et voilà l’ouverture qu’on peut faire. Il faut une personnalité qui pourra lui parler, lui exposer sincèrement l’État de la situation ».

 

……lire la suite sur journaldumali.com

Commentaires via Facebook :

31 COMMENTAIRES

  1. Ibk ce allies enemie du Mali contre son people Ibk et son spouse ses des diviseur l’autorite francaise est a la base de tout les problem au nord du Mali avec leur complices maliens

  2. Ibk est la deception plus la honte. Le Mali n a jamais voté un hoe comme l a ete ce ibk. Le Mali n a jamais eu aussi un chef coe ibk. En voyant ibk, en lui tu vois la deception, le mensonge, la corruption, la maladresse etc…
    Les maliens a 77% ont commis une ERREUR!!!!!!!!!

  3. L’ internaute le chanceux a osé dire «le problème du MALI ce n’est pas Ibk,c’est nous même malien »
    Avec l’ÉTAT actuel du MALI,on préfère que les maliens se taisent,regarder les différents présidents agir sans critiques.
    Même DIEU est critiqué,à fortiori ses créateurs.
    Tous les présidents du monde sont critiqués dans leurs pays respectifs.
    Les présidents sont critiqués soit pour leurs options idéologiques,ce qui était le cas pour MODIBO KEITA ,soit pour n’avoir pas respecter les promesses distillées,ce qui est le cas des présidents MOUSSA TRAORÉ ,ALPHA OUMAR KONARE,AMADOU TOUMANI TOURÉ et IBRAHIM BOUBACAR KEITA.
    MOUSSA TRAORÉ a fait le coup d’État en promettant aux maliens de faire mieux que MODIBO KEITA car d’après lui MODIBO KEITA menait le MALI à sa perte.
    A sa chute en 1991,on constate la faillite des 9/10 des sociétés d’État créés par MODIBO KEITA et des milliers de travailleurs compressés,des salaires qui tombaient à compte goutte pour les fonctionnaires.
    Là les maliens n’avaient pas matières à critiquer?
    Les maliens ont crié KOKADJE à la chute de MOUSSA TRAORÉ .
    Tous les candidats aux élections présidentielles de 1992 ont promis de faire ce KOKADJE.
    ALPHA OUMAR KONARE est élu président de la république .
    En passant le témoin à Amadou TOUMANI TOURÉ en juin 2002,le constat est tellement flagrant que son successeur avait fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille.
    Bien que ALPHA OUMAR KONARE ait corrigé les dérives de MOUSSA TRAORÉ en régularisant les salaires et en mettant à jour les engagements de l’ ÉTAT vis à vis de ses fournisseurs.Il a crédibilisé le MALI.
    Les maliens voulaient le KOKADJE,il ne l’a pas fait.
    Là aussi il n’y avait pas matière à critiquer quand ALPHA OUMAR KONARE passe le témoin avec comme ardoise les fonctionnaires milliardaires ?
    AMADOU TOUMANI TOURÉ s’est contenté de booster les acquis de son prédécesseur.
    Avec une économie bien structurée,des engagements respectés AMADOU TOUMANI TOURÉ a engagé des grands travaux croyant bénéficier l’ adhésion massive des maliens.
    Il a oublié ou a fait semblant d’oublier que les maliens exigent le KOKADJE.
    Il ne l’a pas fait.Celui qui avait fait de la lutte contre la corruption le thème central de sa campagne laisse un pays miné par des voleurs des deniers publics qui ne se cachent plus,se vantent de leurs richesses.
    Des trafiquants de drogues pullulent à chaque coin de la rue.
    Ajouter à ceux là,l’affaire du siècle :la libération des otages enrichissant le futur grand terroriste de l’ Afrique de l’Ouest.
    Là aussi il n’y avait pas matière à critiquer?
    On ne pouvait rien attendre d’Ibk,du moins ceux qui l’ont suivi pendant son passage à la primature.
    Il est le principal artisan des fonctionnaires milliardaires sous ALPHA OUMAR KONARE.
    Mais les maliens en plus de sa promesse de lutter farouchement contre la corruption,voulaient qu’ il réinstaure l’ autorité de l’ ÉTAT malmenée par ATT.
    Il l’a promis avec des phrases légendaires qui sont dans toutes les têtes.
    Le constat est là après 4 ans d’exercice :les délinquants des deniers publics ont trouvé en Ibk un parrain qui leurs laissent opérer impunément.
    L’autorité de l’ ÉTAT ne fait que reculer.
    L’ ÉTAT n’existe même pas sur tout le territoire.
    Il est entrain ou a déjà créé deux catégories de maliens :ceux qui sont proches du pouvoir agissent impunément et les autres qui sont sanctionnés à la moindre erreur.
    Là aussi il n’y a pas matière à critiquer?
    Les maliens veulent une seule chose et qui a été marquée par le sang des matières :le KOKADJE.
    C’est pourquoi tous les présidents élus successifs depuis 1992 sont contestés actuellement par les maliens malgré les investissements colossaux réalisés par ALPHA OUMAR KONARE et AMADOU TOUMANI TOURÉ.
    Les maliens constatent que ces investissements ont servi à enrichir d’autres et appauvrir encore plus les couches les plus faibles.
    Il ne peut en être autrement dans un pays très pauvre.
    Le KOKADJE est la seule solution pour mettre les maliens au même niveau,chacun progressant selon ses propres mérites.
    Tous les hommes politiques sont d’accord là dessus,mais personne n’agit une fois au pouvoir.
    Des forces obscures les empêchent elles d’agir?

  4. yugo, je penses que la campagne electorale 2018 a commence avec toutes les pintades de nfp sur maliweb, ils ont ete paye pour noircir les pages ici, mais la verite d’Allah est que IBK est vaurien, mal aime et mal compris parcequ’il ne sait pas communiquer, il n’a pas su diriger sa famille, son quartier Sebenikoro a plus forte raison un pays, c’est un homme fantome double d’ un president fantoche.

  5. Tu le saura bien tôt si IBK est aimer ou pas , seules urnes peuvent trancher ca! Et ceux qui est sur il sera réélu inshallah !

  6. mon president fait ce qu il peut pour son pays , ce n est pas un diable ni un genie. il peut pas resoudre tout comme vous qui avez la gueule ne le pouvez. donc , pour ma part, un president prend ce que lui a laisser son predececeur comme travail effectuer et lui a son tour continue sur cette lancee et quand lui aura fini son mandat, son succeseur prendra a son tour au niveau qui lui a ete laisser. c est chaine continue. donc , arreter de divaguer. vive le president de la republique et vive le Mali.

  7. Si le Mali a un veritable ennemi c’est l’opposition et les jeunes de la plate forme AN TE ABANA. Son excellence IBK est un vrai patriote, un homme d’ETAT, un homme de conviction qui a besoin de l’aide du peuple malien puisqu’il a hérité d’un Etat fragilisé par la corruption, l’insecurité

  8. Très très mal compris- l’opposition sait bien que sa seule chance de gagner en 2018 est de semer les mêmes chaos comme elle a bien fait contre GMT en 1991.

    Ceux-la qui veulent le pouvoir à tout prix n’ont aucun intérêt dans un Mali calme- en tout cas pas avant les élections de 2018.

  9. Je dirais le président mal compris seule la génération consciente te comprend Mon Président. L’opposition joue avec ces ignorants pour en profiter de cette situation pour pouvoir t’ atteindre mais ils ne pourront jamais car vous êtes un Homme digne et nous mènerons ce combat jusqu’au bout car seule le travail libère et vous êtes si actif que nul ne pourras nous arrêter que le Miséricorde nous accorde sa grâce.

  10. le Mali est un pays qui a su instaurer en son sein : la dignité, l’hospitalité, le respect , bravoure , l’intelligence,etc. Mais aujourd’hui ses fils déracinés ,des bandes perdues ,des rebelles sans revendication réelle , des djihadistes sans religion , des fainéants insoucieux, des cupides insatisfaites, des bourreaux illégales, des voleurs sans honte, etc.l’ont véritablement trahi sur tout le front.
    DIEU nous sauvé en nous donnant un fils dépouillé de toutes ces mauvaises étiquettes sus-dessus citées, ce fils s’appelle IBRAHIM BOUBACAR KEITA. IBK la solution . NOUS sommes convaincu que chaque société mérite son chef.

  11. IBK s’est donné dans le service de la nation dès les premières heures de son investiture il continu sur le même élan a présent, donc pour ceux qui pense qu’ils ne peuvent pas contribuer a la construction de la nation qu’ils se taisent a jamais. car nous porterons toujours notre president

  12. je dirais plutôt un président comme les autres !
    Aimé par d’autre, incompris par certains, mal aimé par d’autre et une autre partie préfère le soutenu pas entant que IBK mais entant que Président du Mali.

  13. Le hic est que le malien est allergique à la verité.
    En réalité ne nous voilons pas la face le president IBK est un homme d’Etat, un homme intégre, un homme de fermeté qui a herité d’un Etat fragilisé par le laxisme, la corruption, le clientelisme, l’insecurité. Pour cela nous devons conjuguons nos efforts pour l’accompagner dans ces nobles prises de decisions. Mais paradoxalement en lieu et place du soutient apporté l’opposition et certains jeunes de la plate forme AN TE ABANNA prêchent la haine, avancent les propos diffamatoirs pour des interets personnels….
    C’est vraiment aberrant

  14. il est a la fois mal aimé et mal compris car quand tu n’aime pas quelqu’un tu ne cherche même pas a le comprendre, mais sachez qu’il est imperturbable car c’est l’un des présidents le plus stricte, le plus honnête et le plus patriote qui soit. vive le président IBRAHIM BOUBACAR KEITE

  15. C est faux, les emplois ils les créent a longueur de journee, les axes de communication routiere de meme, parce que vous, vous voulez qu ils prennent l argent liquide pour venir vous donner. asseyez vous, n allez pas chercher . meme 2018 , il va gagner encore. vive le president, vive le Mali

  16. la politique que IBK a développé n’arrange pas les malhonnêtes. quant on ne veut pas comprendre quelque chose ,on ferme les yeux et oreilles .sinon IBK est un héro de notre siècle. les sages du vous ont compris et vous aiment . le oui gagne chaque jour.

  17. Le problème n’est pas IBK mais nous même malien.
    Au Mali nous n’avons jamais apprécie nos présidents a leurs justes valeurs se qui nous a toujours donné des cris populaires, des révoltants jusqu’au jour ou se dernier n’est plus; nous commençons a reconnaître ses biens faits.
    Le malien est a la recherche d’un président parfait sachant bien qu’il n’existe d’homme parfait.
    IL EST TEMPS QUE LE MALIEN SE MET EN CAUSE. cela n’est pas un signe de faiblesse, mais un signe d’amour pour la patrie.
    Que notre président soit IBK ou Obama si nous ne changeons pas avec nos caprices nous seront toujours déçu.
    Mes pensés vont a nos soldats qui sont aux front actuellement.

  18. Le malien aime en général un président qui le laisse faire tout ce qu’il veut; drogue, corruption, fêtes inutiles, jours ouvrables chaumés et payés …voila tout. Maintenant que IBK veut un peu faire travailler les gens et faire prôner l’excellence, voila qu’on le traite de tous les mots. Et puis d’ailleurs, finalement qui serait assez bien pour “diriger” le Mali selon vous? n’a ton pas traité tous les présidents passés de la même manière? de Modibo Keita au Professeur Djounkounda , sont ils tous “incapable” oubien tout simplement les maliens eux meme ne savent pas ce qu’ils veulent? la question merite d’etre posée.

  19. Depuis, l’avènement de la démocratie au Mali, IBK est le seul et unique Président qui a élu par le peuple indépendant du mali avec la plus belle maniéré. Mais, les gens oublient également qu’au moment où IBK accédait au pouvoir l’Etat du Mali, n’existe même pas et le Mali était dans une situation complètement fin. Grace à IBK et le Mali est entraîné de renaître à nouveau. Je dis que IBK n’a pas été bien comprit par certains et que ces opposants chômeurs insouciants veulent mettre l’huile aux feux en profitant de moins occasion…..

  20. Le président de la République dans ses taches sont mal compris. Ce Monsieur IBK est un politicien en hors norme car il s’est quoi fait dans la politique. Le peuple maliens dominés par l’opposition refusent de comprendre la politique de IBK. C’est difficile d’assumer la vérité quant elle mal compris. Essayons de faire preuves de compréhension.

  21. le président est elu par la voix du peuple alors c’est la même voix du peuple qui le fera partir sinon personne ne pourra que tout le monde met ça dans sa tête vive IBK VIVe Le MALI

  22. La communication ne marche qu’ avec la matière à communiquer.
    Il n’y a rien à communiquer à part les dérives du pouvoir.
    C’est pourquoi tous ceux qui ont voulu apporter leurs compétences techniques avérées ont lamentablement échoué.
    Le célèbre chef de la cellule de la communication Mr thiam a beau essayé d’innover,il a abandonné son boulot en plein Midi .
    Les différents porte-paroles du gouvernement se sont lassés de mentir continuellement.
    L’ actuel porte-parole a changé de méthode.Il préfère amener les ministres concernés de l’actualité du jour s’expliquer devant la presse.
    Chacun est responsable de ses paroles.lui ne va pas assumer pour tout le monde semble être sa stratégie pour éviter les déboires de ses deux prédécesseurs.
    Ibk a toujours été un jouisseur du pouvoir.
    Personne ne lui connaît un antécédent de grand bosseur comme un SOUMAILA CISSE qui passait plus de temps au ministère que chez lui.
    Son comportement prouve même qu’ il n’est pas convaincu qu’il ait eu son pouvoir du peuple.
    Il est conscient que sans le coup d’État ,il n’aurait jamais le pouvoir.
    Il est plus reconnaissant au groupe à SANOGO qu’ à la satisfaction du peuple.
    C’est ce qui explique sa distance avec les membres de son propre parti.
    Son homme à tout à faire depuis ADEMA TRETA se sent trahi.
    Il est convaincu qu’il peut faire un passage en force en 2018.
    Le coup d’État ?il n’y pense pas.
    Tout est verrouillé avec des hommes recrutés par TOMI.
    Une méthode héritée de ses idoles OUMAR BONGO et EYADEMA.
    Comme eux,ils pensent qu’ il s’agit d’être le LAQUAIS des français pouvoir rester indéfiniment au pouvoir et passer le témoin à sa progéniture.
    C’est pourquoi il fait tout ce que lui demande les membres de la CMA bras armé des français au Nord du MALI.
    Les maliens se sont laissés berner par un grand fainéant connu de tout le monde sauf une grande majorité analphabète de la politique intérieure du MALI depuis 1992.
    Le terme bourgeois lui va à merveille.
    Il déteste les maliens parce qu’ ils sont majoritairement pauvres.
    Il veut vivre parmi les plus nantis,c’est pourquoi il est toujours en dehors du pays.
    Ça a été une grave erreur d’avoir comme président ce monsieur bouffon à un moment très critique de notre histoire.

  23. En réalité IBK, est mal aimé . Pour plusieurs raisons dont quelques unes: en 4 ans d’exercice de pouvoir, il n’a pas honoré une seule promesse de campagne. Il est inaccessible parce qu’il n’aime pas la contradiction , alors il est un dictateur reconverti en démocrate . La mal gouvernance qui caractérise son pouvoir. L’immixtion de sa famille dans la gestion du pouvoir . Le manque de vision porteuse d’espoir. La gestion calamiteuse de l’insécurité , au lieu de combattre la CMA, IBK est devenu le complice principal de ces bandits armés contre le peuple souverain qui comptait sur lui pour régler ce problème de rébellion . Il doit en grande partie partie son élection à cette situation d’insécurité . N’ayant pas pu trouver de solution, les maliens de leur grande majorité sont déçus par IBK. La composition de ses gouvernements successifs, la qualité des hommes qui sont au tour de lui, est aussi une motivation de déception des maliens. IBK n’est pas un étranger du pouvoir, il a assumé de hautes responsabilités administratives et politique, alors rien n’est secret pour lui.

  24. Le président actuel de notre pays est incompétent et menteur. Il a échoué dans toute sa ligne.

    • Bravo! Mon président son excellence IBRAHIM BOUBACAR KEITA LE PEUPLE DU Mali vous Réitère sa confiance. nous vous aimons et nous vous comprenons toujours . c’est le mali d’abord!!!

  25. Les rébellions au Nord du Mali accompagnent très souvent le front social à Bamako et donne le coup D´ETAT comme résultat:

    1- Après les accords de Tamanrasset du 6 janvier 1991 GMT a dû partir par la force après un carnage de la société civile composée principalement de l´AEEM et de l´UNTM…

    2- Après les attaques entre le 17-30 janvier 2012 de Ménaka, Léré, Aguel-hoc, Nianfunké, Andéramboukane et la prise de Tessalit par le MNLA et alliés le 13 janvier 2012, ATT à son tour est déposé par un autre coup d´ETAT militaire en mars sous fond de crises sociales aigues…

    3- Aujourd´hui CMA & GATIA se massacrent curieusement à intervalles très réguliers pendant qu´au centre et au sud, en plus de l´insécurité ambiante (Koufa), le manque d´éducation civique & scolaire, de santé, la corruption légalisée, le frélaté tuent la population à petit feu…

    4- Ajouter à ceux-ci l´imposture du pouvoir (révision constitutionnelle), la confisquation de la liberté d´expression(ORTM, Facebook…), les PD, les religieux avec du sang et la couronne d´enfer comme le nouveau chapelet et bréviaire en main, les parodies de justice, les tentatatives d´assassinats physique…

    M IBK est bien averti pour bien savoir! 2 sans 3 a-t-on l´habitude de le dire…

  26. Vaurien, mal aime et mal compris est IBK, il ne sait pas diriger un pays, c’est un homme fantome double d’ un president fantoche.

Comments are closed.