Il a fait cette déclaration à la faveur de l’atelier d’échanges et de réflexion sur les propositions de sortie de crise organisé samedi dernier au Centre International de Conférence de Bamako.
« Je suis devenu une enveloppe, j’ai perdu toute dignité, quand je pense à nos héros et voir le Mali dans cette situation, je marche tête baissée », a déploré d’entrée de jeu le président du « parti du tisserand », Ibrahim Boubacar Keita. Pour le Kankeletigui, le contexte dans lequel le Mali vit, actuellement, n’est pas digne de notre pays. C’est pourquoi, il appelle le peuple malien à un sursaut national.
S’agissant des récentes décisions prises par rapport à la sortie de crise, le RPM y adhère. Pleinement. Le RPM indique son président, reste rattaché à la constitution de février 1992. Et se félicite du retour à l’ordre constitutionnel.
En outre, le RPM préconise l’organisation de concertations nationales pour une sortie de crise globale. Par rapport à l’intervention des forces internationales pour sécuriser les institutions et aider le Mali à recouvrer son intégrité territoriale, le parti du tisserand n’y voit aucun inconvénient mais selon IBK, elle doit se faire avec l’armée malienne. Au delà de l’action militaire, le RPM se dit opposé à toute forme de représailles contre certaines franges de la société qui ne sont, nullement, affiliées aux groupes terroristes. Notamment les populations civiles touaregs.
Badou S. Koba