Ibrahim Boubacar Kéïta dit IBK, Méprisable ?

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Ibrahim Boubacar Keita

Depuis le 22 mars 2012, les lieutenants d’ATT ne ratent plus aucune occasion de s’en prendre à des honnêtes citoyens parmi lesquels le Président du Rassemblement pour le Mali (RPM), l’honorable IBK. Qu’en est-il réellement ?

Que du colportage de racontars ! Cet homme, disons-le, est l’un des politiciens les plus brillants du Mali de notre temps. N’en déplaise à l’arrogance d’une certaine élite qui rêve d’imposer ses choix au peuple ! Rencontre avec un homme digne, digne du Mali, de son peuple et de son histoire !

Né un beau jour de 1945 au Mali où il grandit jusqu’à l’adolescence.

                                            Une adolescence plutôt heureuse

Qui débute au lycée soudanais  Therrasson de Fougères et se termine en France. Notamment, au lycée Janson-de-Sally.  Située  au cœur de Paris, la forteresse intellectuelle, artistique et culturelle se taille  3,5 hectares sur lesquels plus 32 000 m2  développés et bâtis. Cela, grâce à un mécène : Maître Alexandre Emmanuel François Janson de Sally (1785 1829). L’illustre avocat de la capitale française a préféré faire don de son immense fortune à l’Etat. Au détriment de son épouse, Marie-Jeanne Joséphine Berryer qui a osé le tromper. Quelques 2 600 000 franc-or ont ainsi servi à construire cette merveille. Et à laquelle aucune femme n’était appelée à accéder, conformément à la volonté du généreux donateur. En revanche, ce dernier se montra fort ouvert à l’admission au sein de l’école d’étrangers. Parmi lesquels, justement, notre brillantissime Ibrahima Boubacar Kéita.

Le jeune malinké d’alors mesure à sa juste valeur l’insigne honneur ainsi fait à sa modeste personne. Enfin, modeste ! Puisque le jeune lycéen est quand même descendant de l’empereur mandingue Soundiata Kéita.

Mais le prince mandingue est humble, en digne héritier de ses ascendants. Aussi, rendra-t-il toujours hommage au Lycée Janson-de-Sailly. Etablissement scolaire dont le prestige tient aussi à la pose de sa première pierre. Mémorable événement, s’il en fut ! Puisqu’en personne,  le grand Jules Ferry  en prononça le discours. Et en compagnie de  qui ? Vous ne pouvez pas l’imaginer : le très illustre Victor Hugo ! Sans oublier que cet autre grand poète, Stéphane Mallarmé y fut professeur.

Mais  le lycée Janson-de-Sally tient aussi son prestige de ses anciens élèves. Parmi lesquels : Edgar Faure, Jacques Pelletier, Maurice Schumann, le médecin Robert Debré, Maurice Merleau-Ponty l’anthropologue Claude Lévi-StraussJean-Claude Servan-Schreiber[41], Jean-Jacques Servan-Schreiber, Julien Green, Robert Merle, Henry de Montherlant, Roland Garros, Robert Badinter, ]Jean-Louis Bianco, Jean-Louis Borloo, Serge Dassault, Bernard Debré, Laurent Fabius, Philippe Jurgensen, Jean-Christophe Rufin, Vincent Bolloré, Martin Bouygues, Lionel Jospin, Jacques Attali, Éric de Rothschild, Pierre AssoulineGeneviève Jurgensen, François Furet, Annette Kahn, Michel Polac et Michel Polacco, l’encyclopédiste Michèle Frémy, es avocats comme Arno Klarsfeld, Thierry Lévy, Richard Anthony, Carla Bruni-Sarkozy, Régis Debray, Frédéric Mitterrand, Jean Piat…etc. Et, bien sûr, notre homme d’Etat et patriote hors pair Ibrahim Boubacar Kéïta.

Alors pourquoi pas IBK à la présidence de la République du Mali ?

Surtout que l’homme est loin d’être partisan de moindre effort. Comme le prouve à suffisance son passage à Paris I, Panthéon-Sorbonne dont il est diplômé en sciences politiques et en histoire des relations internationales contemporaines. Mais aussi son expérience de chercheur au très prestigieux Centre national de la recherche scientifique (CNRS) de France. Sans oublier celle d’enseignant à l’Université de Paris Tolbiac. Notamment, en matière de systèmes politiques du Tiers-Monde dont il est spécialiste. La preuve que le jeune mandingue a grandi et est fin prêt à servir son pays où il retourne en 1986, alors âgé de 41 ans. Il travaille au compte de l’Union Européenne, notamment, au sein de son Fonds de développement. Avec bonheur, il faut le dire. Sinon, il n’aurait pas eu droit à la direction pour l’Afrique de l’ONG française, Terre des Hommes. Fonction qu’il assumera avec brio. Comme toutes les fonctions et tâches qu’il a assumées.

A entendre certains, IBK n’a jamais participé aux luttes démocratiques maliennes. Et pourtant ! Et pourtant !

Il était là. Aux premières loges du combat démocratique. Avec, notamment, son Comité de défense des libertés démocratiques au Mali (CDLDM). L’une des organisations d’alors les plus craintes de l’UDPM. Au même titre que l’Union nationale des élèves et étudiants du Mali (UNEEM), le Parti Malien du Travail (PMT) et le Parti malien pour la démocratie et la révolution (PMDR). Ces deux derniers étant des partis clandestins contre la dictature d’alors.

En tout cas, c’est lui l’amant du peuple malien. Lui et personne d’autre. Les parrains du Mali vont-ils enfin accepter ce mariage d’amour entre deux êtres passionnés qui ignorent les calculs, les p’tits jeux politiques et tiennent en aversion les coups bas ? En attendant d’en être fixés, nous avons écouté et ou lu le grand homme sur de grandes questions de l’heure. Savourez-le :

De l’Etat

«Le RPM est un parti social démocrate, qui revendique le rôle de l’Etat pour organiser la société, réguler l’économie, protéger les plus faibles et assurer un avenir à chacun. Pour illustrer ma vision de l’Etat, j’utiliserais l’image suivante : l’Etat est semblable à un jardin, où les petits arbres ne peuvent venir s’il y en a de trop grands qui les ombragent ; mais il y a cette différence que la beauté d’un jardin peut résulter d’un petit nombre de grands arbres, et que la prospérité d’un État dépend toujours de la multitude et de l’égalité des sujets, et non pas d’un petit nombre de riches. Voila ce qui doit être pour nous le rôle principal de l’Etat : assurer la justice sociale pour tous les maliens !

Or,  force est de constater que l’Etat malien est aujourd’hui affaibli. Son autorité s’est affaissée, banalisée, au point que beaucoup de nos compatriotes le considère davantage comme un acteur nuisible que comme le pôle stabilisateur qu’il doit être dans la société. Il faut donc réhabiliter l’autorité de l’Etat. Cela passe par l’exemplarité. Ce n’est que parce que les agents de l’Etat seront exemplaires et respecteront les administrés, que l’Etat sera respecté en retour. Je le sais, la tâche n’est pas facile. C’est une véritable révolution culturelle qu’il faut mettre en œuvre pour changer les mentalités, renforcer la valeur du travail, et du travail bien fait au service des citoyens, mais aussi pour freiner la gangrène qu’est devenue la corruption dans notre pays. Généralisée, elle se trouve à tous les niveaux de l’Administration. Ces actes honteux ont pour conséquence de salir l’image de la politique dans notre pays, d’aggraver la fracture entre la classe dirigeante et le peuple malien et de discréditer l’action publique en diluant davantage des ressources déjà limitées. Le RPM juge urgent d’engager une sérieuse lutte contre la corruption, notamment en utilisant mieux les mécanismes de contrôle et de sanction qui existent pour mettre fin à l’impunité. Mais cette lutte est un travail de longue haleine. Il passe notamment par la révision de la politique salariale des agents de l’Etat, qui comme tout citoyen, ont le droit de gagner leur vie dignement. Cela passe également par une politique de formation, de renforcement des capacités techniques et managériales des fonctionnaires, qui doivent être mieux armés pour délivrer leur noble mission de service public. Cela passe également par la sanction. N’ayons pas peur de le dire, si l’Etat ne sanctionne pas, il ne peut être craint et respecté, car l’État n’est légitime que lorsqu’il reste l’arbitre qui garantit la justice et ajuste l’intérêt général aux intérêts particuliers.

Je le dis aujourd’hui avec solennité et gravité, car j’en ai la conviction. La conviction que l’Etat est la pierre angulaire pour résoudre de nombreux problèmes présents dans notre pays. Il doit être le socle du décollage économique, de notre politique de sécurité, et des grands chantiers qui nous attendent, notamment au niveau de l’éducation nationale, une priorité politique. »

De l’Ecole

« L’Ecole malienne est un sujet douloureux, que nous ne pouvons faire l’économie d’évoquer. La situation de notre école est tellement dramatique, que beaucoup ont déjà baissé les bras et n’y croient plus. Certains vont même jusqu’à parler de deuil ! Et pourtant, l’école reste le cheval de bataille du RPM. Nous y croyons encore, j’y crois encore, et comme le disait Jules Ferry, père de l’école française, « entre toutes les nécessités du temps, entre tous les problèmes, j’en choisirai un auquel je consacrerai tout ce que j’ai d’âme, de cœur, de puissance physique et morale, c’est le problème de l’éducation du peuple ». Chers Amis, ces mots j’en fais les miens, et je me battrai jusqu’au bout pour voir demain une société du savoir et de la transmission éclore au Mali !

Beaucoup a été fait dans le domaine des infrastructures scolaires, mais dans sa course effrénée vers la construction d’établissements et de salles de classe, l’Etat a négligé l’essentiel. C’est une responsabilité partagée. Nous avons négligé la qualité et le niveau de l’enseignement dispensé aux élèves et étudiants, la culture de l’effort à inculquer à nos enfants, et la moralisation nécessaire à tous les niveaux. Demain, l’école devra être érigée en priorité nationale, pour qu’elle puisse à nouveau enseigner les valeurs, donner aux hommes et aux femmes la capacité d’apprendre à connaître, à vivre ensemble et à être soi-même. Pour nous, ceci passe par une revalorisation du métier de l’enseignant, autrefois respecté et écouté, et par une politique salariale plus généreuse. En contrepartie, des sanctions fermes devront être prises contre tout manquement à la déontologie et au droit des élèves et étudiants de la part des professeurs. Les efforts pour la construction de centres scolaires devront être poursuivis, avec un accent sur la formation professionnelle. Le RPM propose également un contrôle plus strict de l’octroi d’agréments pour l’enseignement privé, dans le but de conforter le niveau global vers le haut et non vers le bas. Enfin, la mise en place d’une allocation scolaire visant en encourager les familles qui envoient leurs enfants à l’école, et la systématisation de l’uniforme dans le cycle fondamental doivent être étudiés. Car comme je l’ai déjà écrit, l’école de la République ne doit pas être un podium de défilé de mode pour l’exhibition de jeunes nantis dans l’humiliation des plus pauvres, mais un lieu où on acquiert l’épanouissement individuel et collectif. »

De l’Economie et l’emploi des jeunes

« On ne peut évoquer les problèmes de l’école malienne sans évoquer la question de l’emploi des jeunes. Il constitue un enjeu national, auquel de nombreux pays dans le monde sont confrontés. Nous l’avons vu il ya quelques mois dans d’autres parties de l’Afrique, le désœuvrement de la jeunesse est une véritable bombe sociale à retardement, menaçant la stabilité de nos pays. Nous devrons donc intégrer cet enjeu à toutes nos problématiques politiques, en particulier celles qui concernent l’économie.

Dans ce cadre, le RPM salue l’action du gouvernement et l’encourage à redoubler d’efforts pour poursuivre la réalisation d’infrastructures de transport, en particulier à l’intérieur du pays. Car comme le dit l’un de mes cousins, « la route du développement passe par le développement des routes ».

La politique d’intensification de la production agricole doit également être poursuivie, dans le but d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et de faire du Mali un grand pays exportateur de céréales, viande, fruits et légumes. Mais il faudra y ajouter une approche micro-économique, pour permettre à nos valeureux paysans, en particulier les petits exploitants, de gagner leur vie de manière convenable, pour pouvoir assurer un avenir à leurs enfants.

Cela dit, l’industrialisation ne doit plus rester le parent pauvre de la politique économique gouvernementale. Les pays de  l’hinterland ouest-africain, Burkina Faso, Niger et Mali sont pénalisés dans le développement de leurs industries par l’importation de produits sans droits de douane, alors que nos industries n’ont pas encore les moyens de faire face à cette concurrence. Nous proposons donc d’engager, au niveau de l’UEMOA, un réel débat sur les mécanismes de compensation qui doivent être rediscutés, et sur les moyens de mettre en œuvre des mesures structurelles pour la ré-industrialisation du Mali à travers la transformation de nos ressources naturelles. Pour autant, nous ne mettons pas en cause la création du Tarif extérieur commun (TEC).

Avec l’agriculture, l’industrie et le tourisme, le domaine minier est l’un des secteurs à développer. Nous devons entamer une réelle diversification, pour accélérer la croissance économique qui permettra de créer des emplois et mettre fin au désœuvrement de nos jeunes. »

De la Sécurité,

L’homme d’Etat qui n’a jamais tergiversé avec les fauteurs de troubles (rebelles, islamistes, malfaiteurs…etc.) déclare : « La sécurité des biens et des personnes sur notre territoire est aussi l’une des grandes préoccupations du RPM. Nous continuerons de condamner avec la plus grande fermeté les actes criminels perpétrés, en particulier dans la partie septentrionale du Mali. L’insécurité dans cette région et son corollaire d’enlèvements, de combats armés entre AQMI et des armées étrangères sur notre sol, et de présence accrue de narcotrafiquants, a grandement endommagé l’image de notre pays. En partie dû au recul de l’Etat qui a suivi les accords d’Alger signés en 2006, ce problème doit désormais être pris à bras le corps, à travers le retour de l’Etat et de son armée. Cela a fort heureusement commencé. Il est urgent de restaurer la crédibilité du Mali vis-à-vis de ses partenaires étrangers, et de mettre fin aux souffrances de nos populations du Nord qui subissent la chute drastique des ressources touristiques et l’arrêt de nombreux projets de développement.

J’ai écouté avec attention le discours du Président ATT, à Paris, lors de sa visite au Musée du Quai Branly pour l’exposition sur les Dogons. J’ai apprécié la justesse de son analyse sur les conséquences de la désaffection touristique, qui nourrit la pauvreté et la misère, des terreaux fertiles au développement de l’extrémisme.

Le terrorisme d’AQMI n’a pas de réelle base idéologique. Il ne prospère que grâce à la pauvreté et au désœuvrement des populations vivant dans le Nord du pays, dont les plus fragiles sont facilement enrôlés, à la recherche du gain rapide. D’ailleurs, l’Islam malien a toujours été modéré, généreux et ouvert aux autres.

Au RPM, nous avons beaucoup réfléchi sur la question. Nous pensons qu’il est nécessaire et urgent de mettre en œuvre une double approche sécuritaire et sociale, à court terme.

Sécuritaire, dans le cadre d’une coopération sous-régionale, comme cela est actuellement en cours. Grâce à l’amélioration des moyens matériels et des outils de contrôle, il sera plus aisé de traquer les terroristes et d’organiser la reddition d’un maximum d’entre eux.

A travers l’approche sociale, il convient de favoriser le développement des régions désertiques, grâce à des investissements dans les domaines de l’éducation, de la santé, et la création de conditions au développement d’entreprises locales.

A moyen et long terme, il sera nécessaire de réinvestir le champ politique. Et c’est là que l’approche sociale-démocrate du RPM prendra tout son sens. Plus que jamais, la puissance publique devra jouer son rôle, à travers :

– Un Etat central réhabilité et réincarné au niveau local par des personnalités intègres et rigoureuses, à l’autorité morale incontestée.

– Le lancement d’un débat démocratique national incluant toutes les couches de la société malienne, ainsi qu’à l’Assemblée nationale, débat qui devra s’accompagner d’une meilleure communication gouvernementale sur la situation réelle dans le Nord Mali, afin d’obtenir l’adhésion de l’opinion publique.

– Il faudra également mettre en œuvre une politique de grands travaux avec des ouvrages importants et utiles dans chaque région, par exemple à Tombouctou, grande ville du Nord, qui doit redevenir un lieu de pèlerinage culturel et religieux pour l’ensemble du monde arabo-musulman.

– Enfin, le RPM propose d’œuvrer à l’intensification de la recherche pétrolière et minière, qui par effet induit, peut devenir un facteur de paix. En effet, l’exploitation de ressources naturelles (pétrole, gaz, uranium et manganèse à Ansongo) dans le nord Mali, avec l’aide des pays amis peut entraîner une sécurisation de facto de la région.

C’est la combinaison de ces actions qui permettra le rétablissement de la confiance de nos partenaires occidentaux envers le Mali, une confiance résolument nécessaire pour envisager un retour des touristes, source de développement économique dans le Nord du pays.

Pour entamer cette politique, le RPM propose la création d’une cellule de réflexion et de proposition composée de représentants de la classe politique et de la société civile, de responsables de la sécurité, de leaders religieux, de chercheurs et économistes. Son rôle serait d’imaginer les actions adéquates pour lutter contre toutes les organisations terroristes, et la prolifération du narcotrafic au Mali. Ce sont l’ensemble des volets sécuritaire, développement, social, et religieux qui devront être pris en compte par les propositions de la cellule. Elle pourrait également étudier la mise en place de campagnes de sensibilisation sur les méfaits de la drogue, en particulier auprès des populations jeunes.

Le RPM réitère donc sa disponibilité et son engagement à œuvrer pour la résolution définitive des problèmes de sécurité et de narcotrafic au Nord-Mali, dans le cadre d’une double approche développement-sécurité.

Enfin, nous exprimons nos vœux de voir les otages européens encore détenus au Sahel, recouvrer la liberté en bonne santé et dans les meilleurs délais.

C’est là l’occasion de rappeler que le Mali a eu autrefois une grande diplomatie. Le caractère transnational des nouveaux fléaux, dont j’ai parlé plus tôt, nous oblige à repenser notre politique internationale. Nous devons l’adapter, la projeter aux nouveaux défis que traverse l’Afrique et le Monde, mais également notre sous-région. Comme on le dit souvent, « l’histoire passe par les mêmes chemins que la géographie. » Or, l’histoire nous a fait prisonniers de notre géographie. Vaste territoire enclavé, au cœur du Sahel, entouré de sept autres pays, le Mali est destiné à avoir une grande diplomatie, et peut-être sur notre continent le point d’équilibre entre l’Afrique du Nord, arabo-berbère, et l’Afrique noire, un pays écouté et consulté, respecté de tous ses voisins, y compris les plus puissants.

Qui n’a pas rêvé que la voix du Mali soit de nouveau attendue et entendue dans les relations internationales comme au temps où les voix d’Ousmane Bâ pour le Mali, Alex Quaison Sackey pour le Ghana, Zulficar Aly Butho pour le Pakistan, Krishna Menon pour l’Inde, étaient attendues à l’Assemblée Générale de l’ONU ?

Qui a oublié le souvenir de notre frère, feu Alioune Blondin Beye, grand parmi les grands de la diplomatie africaine, qui a su donner à notre pays ses lettres de noblesse en matière de contribution à la paix en Afrique ? Et c’est à juste titre que l’Ecole destinée au maintien de la paix lui a été dédiée.

Le Mali doit accompagner les mouvements du continent africain, et non plus les suivre. Tout est lié, c’est parce que nous serons à l’avant-garde des progrès économiques, sociaux et démocratiques, que nous serons à nouveau considérés comme un grand pays. »

Autant de prises de position qui font trembler de passion le peuple. Malheureusement, les parrains ne sentent que le soufre de l’argent comptant. Et ça, l’amant du peuple l’ignore. Et c’est là que se met en branle effectivement le fameux « Tout Sauf IBK » !

Forcément, le branle-bas de combat passera. Et l’heure du choix sonnera. Ce jour-là, le réveil sera brutal. Pour ceux qui sacrifient le peuple et ses intérêts sur l’autel de l’argent. Ceux dont les paroles et les écrits sentent tant le soufre.

En attendant, l’heure malienne est au recueillement. Pas celui des charognes. Mais le recueillement de l’Homme pour l’Homme. Le seul qui vaille en ces durs instants où…

Hawa Diallo

 

 

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12 COMMENTAIRES

  1. quelque soit son parcours scolaire, universitaire, professionnel et politique cela ne le dédouane pas de ce qu’on reproche aux autres acteurs de la politique malienne, à savoir collaborer avec ATT, c’est d’ailleurs lui qui a accepté, ,moyennant argent et autres propositions indécentes de fermer les yeux et la bouche sur la grosse triche qui a amené ATT au pouvoir en 2002. il a ensuite été récompensé par le perchoir à l’assemblée qu’il a occupé 5 ans durant sous le même ATT et jusqu’au jour d’aujourd’hui, il est député à l’assemblée et tout le monde sait comment cela s’est passé. parce que n’oublions pas ce qui s’est passé entre lui et Mara. IBK aurait bénéficié d’une union sacrée des politiciens tous bords confondu autour de sa candidature pour pas qu’il soit humilier par un jeune qui n’etait alors qu’un indépendant.

  2. Pas d attaque contre un ethnie. Monssieur le Mali nest pas la guinnee ne nous empoisonnez pas avedc ces considerations racistes

  3. Bel tentavi de communication IBK mais tu as ete demasque ce coup d etat va se retourner contre toi ainsi que la tentative d assasina de tes anciens camarades de l’ ADEMA

  4. ses a lui de montre aux peuple maliens qu il n est pas d accord de la maniere donc le mali est dirigé actuellement pourquoi tout ce silence il peut demander la desobeissance civique de la population

  5. IBK peut se leurrer, mais la route de Koulouba est plus que sinueuse, au propre comme au figuré, et y monter ne sera pas une cure de jouvence et surtout pas pour un inconsistant notoire comme ce quidam…

  6. IBK, quoi qu’on dise, reste aujourdhui le seul homme politique malien capable de diriger ce pays dignement et restaurer sa fierté.

  7. Bonjour,IBK nous a trahi il n’aurai jamais dū céder sa place à ATT et voilà la conséquence je suis triste pour mon pays mais optimiste le Mali va s en sortir ,que Dieu nous protèges

  8. Je suis admiratif devant UNE telle vision pour le Mali de demain. Cet homme merite de dirriger le Mali.

  9. voilà un grand homme qu’au Mali on allait sacrifier voire ridiculiser.courage IBK car la vérité va triompher

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