Ibrahim Boubacar Keita : Un an déjà !

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Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK / AFP

04 septembre 2013 – 04 septembre 2014, voici un an (pratiquement) jour pour jour que le président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta a prêté serment devant la Cour Constitutionnelle.

 

Comme si c’était hier, les Maliens se souviennent encore de l’immense espoir qu’il a suscité et qu’il suscite encore chez certains. Il faut dire que ce ne sont pas tous nos compatriotes qui pensent que IBK n’est « plus la solution ». Au contraire, nombreux sont ceux qui estiment qu’il a encore du ressort et qu’il peut rebondir, faire rebondir notre pays et le redonner la place qui a toujours été la sienne dans le concert des Nations. Même si, le ressentiment général est la désillusion, l’impatience, la perte d’espoir, force est de reconnaître qu’un bilan sérieux d’un mandat de cinq ans ne peut se faire à l’issue d’une année de gestion et d’exercice du pouvoir.

 

 

De l’homme de la situation

Les Maliens ont voté pour IBK principalement pour deux raisons : gérer définitivement la question du Nord et restaurer l’autorité de l’Etat. En 2013, rares étaient les candidats qui pouvaient le damer le pion sur ces deux points. Nos compatriotes voyaient toujours en l’homme le Premier ministre de Alpha Oumar Konaré qui a mis fin chienlit de l’après 26 mars 1991, quand toutes les couches socio-professionnelles s’arrogeaient tous les droits et estimaient tous être à l’origine de la chute de Moussa Traoré et de l’avènement de la démocratie. Nommé à la suite de la démission de deux chefs de gouvernement ayant tous démissionnés, il a su imposer sa rigueur et sa vigueur dans la gestion de l’Etat. Les hommes politiques (surtout ceux de l’opposition), les élèves et étudiants sont tous rentré dans les rangs. Mêmes les rebelles et certaines associations musulmanes en ont eu pour leur compte.

 

On attendait de IBK les mêmes réactions face aux problèmes que le pays vivait en 2012, 2013 et un peu de nos jours encore, la même méthode de gestion, la même rigueur. Les Maliens en avaient marre de cette crise sans fin au Nord, de ces pratiques qu’ils croyaient révolues, mais qui commençaient à avoir pignon sur rue. Le seul, de part l’expérience vecue par eux, qui pouvait avoir la solution, c’était le candidat Ibrahim Boubacar Kéïta. Mieux, de tous les candidats en vue, celui qui avait pris ses distances à un moment donné avec la gestion du président sortant c’était lui. Ils se souvenaient de ses prises de position par rapport aux Accords d’Alger, de ses discours enflammés, de son amour pour le pays, de son intégrité et de sa probité.

 

Ce qui n’a pas marché

Les Maliens dans leur choix avaient juste oublié u détail : On était pas dans un pays normal. On est toujours pas dans un pays normal. Et IBK a accédé au pouvoir pendant que le pays traversait une crise. Il est à la tête d’un pays anormal, occupé par des mouvements et groupes armés. Un pays qui ne doit son existence aujourd’hui que grâce au sacrifices de militaires maliens et étrangers. Et surtout grâce à la France et à la Communauté internationale sur insistance de la CEDEAO dont le président en exercice à l’époque Alassane Dramane Ouattara (Chef d’Etat ivoirien) a beaucoup joué dans la balance afin que soit rapidement lancé l’opération Serval.

 

Tout le monde s’en souvient. Les premiers mois de son accession à la magistrature suprême, le nouveau président a beaucoup tapé du poing sur la table. Il a menacé, mis en garde, rappelé à l’ordre. «Kati ne fera plus peur Bamako», la phrase qui a mis fin à l’hégémonie de la bille garnison sur la capitale. C’est IBK qui a fait arrêter le Capitaine Sanogo et tous ses lieutenants. C’est lui qui a définitivement mis en terme à cette présidence-bis à Kati. C’était parès avoir déclaré chez un confrère qu’avec lui «il n’y aura pas deux capitaines dans le bateau». Il faut reconnaître que cette promesse a été tenue et bien tenue.

 

Quelques temps après, quand il essaya de poursuivre avec sa politique on a vu venu de partout (dans la presse internationale) des articles qui le discréditait et révélait des choses auxquelles les Maliens étaient loin de s’attendre. On a eu comme l’impression que les prises de position du président commençaient à déranger. Et qu’il avait été décidé quelque part de le «rappeler à l’ordre». Et «l’obliger à négocier avec les bandits armés», contrairement à ce qu’il voulait, et qu’il a également dénoncé dans les colonnes d’un journal français.

 

 

Mauvais coaching

Pendant ce temps, il était comme seul dans le bateau Koulouba et des affaires pas très reluisantes commençaient à être dénoncé, telles que l’achat d’armements militaires et d’un avion présidentiel. Des dossiers pilotés par des proches à lui qui l’ont fortement ébranlés et mis sur son dos la Communauté internationale qui l’attendait déjà au tournant. Tout cela amplifié par une communication «lamentable». C’est lui même qui a utilisé le mot. Sauf que tous ceux chargés de piloter cette communication ont été choisis par lui. Et c’est cela le paradoxe IBK-président. Le chantre de l’Excellence qui traîne avec lui comme des boulets des médiocres. Cela, les Maliens ne peuvent nullement le comprendre.

 

Quand a éclaté l’affaire Tomi, on s’est empressé de l’encourager à faire un communiqué. Malheureusement, le communiqué était tellement flou qu’il faisait plutôt à une justification au lieu d’un démenti. On a évoqué une attaque en justice dans le cadre de cette affaire et ça s’est dégonflé comme un baudruche. On aurait pu faire comme si de rien n’était et rien ne se serait passé. Car, il n’est interdit à personne de choisir ses amis et IBK a bel et bien le droit d’avoir Michel Tomi comme ami. C’est sur cela qu’il fallait insister. Il allait été obligé de le faire lui-même plus tard.

 

Pire, certains dans son entourage ne souffrent pas la critique et se comportent en revanchards. Comme s’ils avaient pris les armes pour conquérir le peuple malien. En réaction à la critique, ce sont des injures, des insanités, des débats de caniveaux. On n’apporte aucune solution aux préoccupations réelles et souvent très légitimes des populations. Ce qui a fait naître une certaine lassitude, le découragement, l’impatience chez nos compatriotes. C’est d’autant plus légitime que la réaction des Maliens est aujourd’hui proportionnelle à la confiance placée en le président de la République il y’a une année. Ce qui n’est pas difficile à comprendre. Et d’autant plus normal qu’ils se sont donné la peine de déplacer massivement aux urnes pour voter IBK. C’est le discours qu’il faut tenir au président de la République et non le faire croire que tout le monde est désormais contre lui à cause d’un avion qui ne lui appartient même pas. D’ailleurs le Niger n’a-t-il pas payé un avion au même montant récemment ? Soyons juste un peu patients et disons-nous que c’est du Mali qu’il s’agit.

 

Moussa Touré

 

Commentaires via Facebook :

5 COMMENTAIRES

  1. Nous disons « pauvre Mali pauvre Afrique » des lettrés mutants politiques africains « politiguimogos » avec leurs paroles « sucrées mielleuses » à faire enivrer plus d’1 qui les croit dur comme du l’acier trempé et qui sont toujours déçus après

    Nous disons et rappelons les anciens qui avaient 1sens aigu de l’observation disaient d’1 « fieffé » menteur « politiguimogo » Ils avaient constaté que les lettrés mutants politiques africains qui avaient pris la relève des honnêtes fiers lettrés « non mutés » et intellectuels africains politiques des indépendances sont des « fieffés menteurs » ne respectant jamais leurs paroles et qui prennent leurs citoyens comme des « imbéciles heureux aux nez troués buvant l’eau par leurs narines »

    Nous disons et rappelons les anciens qui avaient 1sens aigu de l’observation disaient du Molosse ou « Dossocro » qu’il avait une « déhontée façon de s’asseoir » partout il se trouve Et ils traitaient les lettrés mutants africains politiques ayant pris la relève des honnêtes fiers lettrés « non mutés » et intellectuels africains des indépendances de « Dossocro »ou Molosses

    Nous disons et rappelons les anciens qui avaient 1sens aigu de l’observation disaient « l’habitude est 1seconde nature qui revient toujours vite au galop » Et ils disaient qu’il faut être 1taré idiot de naissance ou être parmi ceux qui refusent de connaitre la vérité d’1chose pour des raisons primaires primitives égoïstes pour croire aux « Dossocro » et « politiguimogos » de lettrés mutants africains politiques usurpateurs sans vergogne du titre « d’intellectuel »

    Nous disons et rappelons les lettrés mutants maliens politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux depuis Moussa Traoré à IBK en passant par Alpha ATT Dioncounda et leurs « fidèles doungourous et kléblars » à l’instar de leur homologues lettrés mutants africains voient leurs pays comme « 1Gâteau-Pays savoureux succulents qui donne de l’embonpoint » réservé exclusivement à eux leurs familles et leurs fidèles et non comme 1étendue de terre avec ses richesses et habitée par des Humains qu’il faut mettre ne valeur comme l’ont fait les lettrés « non mutés » et intellectuels africains politiques des indépendances

    Nous disons et rappelons ainsi naquit « l’Afrique Emergente mutée » avec d’Est en Ouest du Nord au Sud en passant par le centre des « Gâteaux-Pays Emergents succulents savoureux qui donnent de l’embonpoint » des lettrés mutants africains politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux chercheurs usurpateurs sans vergogne du titre « d’intellectuel » avec

    1)l’Emergence d’1nouveau type « d’hommes africains politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux mutées » au phénotype d’1femme en grossesse de 9mois par mutation génétique due à 1intoxication par consommation excessive des deniers publiques du « Gâteau-Pays Emergent succulent savoureux qui donne de l’embonpoint » et des dons des soit disant amis ennemis les « Autres » de l’Afrique En outre ils sont incapables de rentrer de façon efficace dans cette compétition mondiale où tous les coups sont permis sans aucun état d’âme par les gouvernants pour la défense des intérêts de leurs peuples et où n’il y a pas de place pour les faibles les naïfs les idiots les tarés les complexés les pleurnichards les cupides et les sentimentaux

    2)l’Emergence d’1nouveau type de « femmes africaines mutées » au phénotype de la femelle des gorilles des montagnes aux seins aux fesses proéminents et la peau « délavée » ayant subit des mutations génétiques par intoxication de produits chimiques qu’elles consomment

    3)l’Emergence d’1nouveau type « d’armées africaines mutées » aux soldats et aux officiers « pépinières » aux ventres « bedonnants » familiaux parentaux claniques politiques justes incorporés pour « bouffer » leur part de « Gâteau-Afrique » et qui détalent tels des lapins au 1er coup de « Kala » et incapables de faire face aux « troglodytes armés du 21ème siècle » car ils ne sont point prêts à mourir pour leur « Pays-Afrique » et laisser leur par de « Gâteau-Pays Emergent succulent savoureux qui donne de l’embonpoint » et faisant de leur «Gâteau- Afrique Emergent » le « WC public » de n’importe quel voyou de n’importe quelle « racaille » Mais ils sont « vaillants » pour faire passer de vie à trépas les opposants politiques aux mains nues

    4)l’Emergence d’1nouveau type « d’école d’université africaines mutées » aux enseignants toujours en train de grever uniquement pour des revendication salariales et qui ont transformer les temples du savoir en des « hôtels de passe » pour «engrosser» leurs élèves et étudiantes par des « cours en bas du nombril » Aux étudiants et élèves qui ont également transformer les temples du savoir en des lieux de trafics illicites de tous les genres et en des champs de batailles rangées

    5)L’Emergence d’1 nouveau type de « jeunesse africaine mutée crétinisée » par mutation génétique de l’espoir d’1vie meilleure facile se dirigeant tête baissée vers la mort dans le désert du Sahara et dans l’océan Atlantique pour atteindre le continent des soit disant amis ennemis les « Autres » de l’Afrique dans l’espérance d’1vie meilleure au lieu de rester de se battre et d’utiliser tout leur argent remis « aux passeurs de la mort » à créer des micro projets régénérateurs de revenues

    6)l’Emergence d’1nouveau type « d’administration africaine mutée » aux fonctionnaires ayant subit des mutations génétiques par « infestation de la gangrène de la pourriture de la corruption et de la cupidité Aux « droit de cuissage » pour embauche de la gente féminine A la transformation des bureaux en « fornico-adultérodromes » durant les pauses

    6)L’Emergence d’1nouvelle « justice africaine mutée injuste » ayant subit des mutations génétiques par des verdicts injustes de 2poids 2mesures envoyant systématiquement les opposants à la prison a perpétuité ou à la mort et libérant sous ordre de leurs soit disant amis ennemis les « Autres » de l’Afrique les voyous canailles apatrides criminels violeurs handicapeurs à vie au nom d’1soit disant réconciliation « bidon et foutaise »

    7)l’Emergence d’1nouveau type de « démocraties mutées à l’africaine ou démocratie bananière des tropiques » par mutation génétique du pouvoir qui devient « 1Pouvoir-Gâteau succulent savoureux qui donne de l’embonpoint » héréditaire exclusivement réservé à la famille au clan aux « fidèles dounourous et klébars »pour la « bouffe » des deniers publics et dons des soit disant amis ennemis de l’Afrique et aux élections bafouées truquées Et ils s’agrippent tels des « sangsues » à ce pouvoir que leurs peuples les a confié pour 1lapse de temps et ils refusent de le rendre le moment venu Ainsi leurs peuples doivent leur arracher de force seule manière de se débarrasser d’une « sangsue » Ils crient alors à tue tête et parlent de coup d’état anticonstitutionnel alors qu’ils ont passé tout leur temps à « bafoué » cette même constitution Par ailleurs de part cette attitude leurs soit disant amis ennemis les « Autres » les méprisent les infantilisent et les appellent les « sans dents »

    8)l’Emergence de nouveaux types « d’infections virales mutées » aux génotypes Ebola SIDA à mortalité et morbidité hyper élevées du fait de l’absence de mesures préventives et curatives draconiennes du fait du laxisme morbide de l’égoïsme morbide de la mendicité morbide des lettrés mutants africains et des lettrés mutants « chercheurs » qui « ne trouvent jamais rien » et qui se contentent d’appliquer les « trouvailles » des chercheurs de leurs soit disant amis ennemis les « Autres »

    Nous disons et rappelons ainsi va le «Gâteau-Afrique Emergente mutée » des lettrés « mutants » africains politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux chercheurs usurpateurs sans vergogne du titre « d’intellectuel »

    Nous disons et rappelons pourtant le Mali l’Afrique croyaient bien faire en les envoyant dans les meilleures écoles et universités des « Autres » aux fins qu’ils soient travailleurs honnêtes qu’ils aient 1amour profond pour leurs pays partout où ils se trouvent qu’ils instaurent la démocratie vraie de justice d’égalité de tous les citoyens et citoyennes qu’ils se comportent d’égal à égal avec les « Autres » sans complexe pour la défense des intérêts de leurs peuples dans cette compétition mondiale où tous les coups sont permis sans aucun état d’âme et où n’il y a pas de place pour les faibles les naïfs les idiots les tarés les complexés les pleurnichards les cupides et les sentimentaux Mais que Non

    Nous disons et rappelons donc il faut être dans le « Pauvre Mali le Pauvre Afrique» des lettrés mutants politiques Hommes en armes sociétés civiles pour reconduire pour confier de nouveau la destinée du Mali de l’Afrique à de tels êtres

    Nous disons rappelons et insistons Dieu Le Tout Puissant Le Tout Miséricordieux a doté l’Afrique de tout ce dont l’Humain a besoin sur cette terre des Hommes pour se développer pour être heureux

    Nous disons et rappelons aux maliens et maliennes fiers honnêtes aimant leur Mali que DIEU Le Tout Puissant Le Tout Miséricordieux Vient toujours au secours de l’honnête « roulé dans la farine » par le malhonnête mais qu’IL Reserve les épreuves les plus atroces au même honnête qui persiste à suivre le même malhonnête

    Nous leur disons et rappelons également il est dit « l’erreur est humaine mais persister dans l’erreur est diabolique »

    Nous leur disons et rappelons ils ont choisi le lettré mutant politique nouveau président du Mali choix de la « France-Afrique » qui est 1des lettrés mutants politiques responsables de la déliquescence de leur Mali ils n’ont alors qu’à « tirer le vin jusqu’à la lie »

    Nous leur disons et rappelons et insistons Dieu Le Tout Puissant Le Tout Miséricordieux leur Mali multiséculaire multiculturel multiracial multiethnique multi religieux leur en voudra à jamais et pour toujours pour avoir été des complices tacites de la déliquescence de leur Mali

  2. Le mensonge comme mode de gouvernance et l’échec comme résultat politique.

    “Let me be no doubt”, le régime transitoire de Dioncounda Traoré, n’était pas le meilleur des régimes mais il avait reçu en 2013 à remettre le Mali sur la voie de la confiance et de la fréquentation que la soldatesque ivrogne de Kati avait sapé dans ce pays.

    Sans hérité d’une armée merveilleuse, Dioncounda a subtilement su avoir la confiance de la France et avoir la libération de Gao, et Tombouctou.

    Pour Kidal, ça a été compliqué mais il a reçu aussi à faire libérer le gouvernorat et l’ortm de la ville, à faire venir le préfet de bamako et à envoyer quelques centaines de soldats maliens sans combattre.

    C’est dans ce contexte qu’il a pu faire les élections présidentielles de juillet et d’août 2013 sur toute l’étendue du territoire malien et attirer la sympathie du monde entier.

    La communauté internationale très contente du pays avait même promis 3,2 milliards d’euros d’aides au pays pour l’aider à se stabiliser et à se développer.

    IBK est venu dans ce contexte d’espoir et de renouveau pour le Mali.

    Il a même reçu les “félicitations” de son principal challenger jusque chez lui à Sébenicoro (une première en Afrique dont les africains sont encore fiers dans la diaspora).

    Il a eu une investiture internationale comme jamais un président élu du Mali n’en a eu le 19 septembre 2013 à Bamako.

    Mais au lieu de profiter de cette confiance du monde entier et utiliser à bon escient ce capital sympathie pour poser brique par brique la construction morale et matérielle du pays, IBK a montré sa vraie face dissimulée pendant trop longtemps derrière des slogans creux de campagne “Le Mali d’abord”, “Pour l’honneur du Mali”.

    Ni le Mali ni son honneur n’ont été et ne sont les préoccupations d’IBK.

    Il est un assoiffé de pouvoir, un amateur du luxe facile et non mérité qui ne rêve que de profiter de l’argent public.

    D’ailleurs il n’a jamais eu le moindre projet de société pour le Mali, aucun plan d’investissement, aucun plan de développement pour la jeunesse, aucune politique d’emploi pour le pays, aucune politique économique crédible.

    Ce qui importe pour IBK c’est de voir les membres de sa famille s’accaparer les deniers publics comme bon leur semble.

    Marchés publics surfacturés et truqués, ou passés hors procédures et hors contrôles publics, népotisme généralisé et à ciel ouvert, dépenses publiques inconsidérées pour lui et sa famille, collision grave les milieux mafieux et crapuleux, voilà ses activités principales.

    Et pour s’adonner à cela, avec joie et allégresse, ses ministres sont transformés en distributeurs professionnels du mensonge d’état.

    Ils mentent sur l’armée, mentent sur les travailleurs du Mali, mentent sur le FMI et autres bailleurs de fonds du pays, mentent sur la jeunesse malienne et l’emploi, mentent sur l’opposition politique, mentent sur les anciens régimes et mentent sur leurs propres activités.

    Et pendant qu’ils mentent, les préoccupations légitimes des maliens qui restent l’emploi, le pouvoir d’achat, la santé, l’éducation de leurs enfants, sont relayés à l’arrière cour d’une gouvernance chaotique de la nullité crasse.

    En une année, le régime IBK a gaspillé 258 milliards dans des dépenses inutiles (acquisitions d’avion, entretien d’avion, interminables voyage en jets privés très coûteux, réceptions grandioses, voitures de luxes, motos d’apparat, rénovations de maisons privées, acquisitions de maisons privées, surfacturations de marchés d’armement, surfacturations des avenants aux contrats et marchés publics existants, marchés publics et contrats inopportuns d’études de consultations abondamment surfacturés, etc).

    Cette somme d’argent perdue pour le Mali représente 1/5 des dépenses publiques du Mali.

    La gabegie est tellement grave que le FMI qui est la tête de file des bailleurs de fonds du pays, a été obligé de suspendre ses décaissements au Mali pour arrêter l’hémorragie.

    Il a été suivi par les autres, Union européenne et banque mondiale notamment.

    Pour palier au manque à gagner estimé entre 400 et 600 milliards pour le trésor public qui est aujourd’hui à sec comme un puits au Sahel pendant la saison sèche, le régime IBK met la pression sur les commerçants maliens en voulant augmenter les frais de dédouanement.

    Il compte augmenter aussi les frais d’électricité pour les maliens alors qu’il ne daigne pas augmenter les salaires que les travailleurs de l’UNTM réclament et qui ont déjà fait une grève de deux jours largement suivie partout dans le pays.

    Le ministre du travail d’IBKn’a pas eu honte de mentir sur les travailleurs du pays et en direct à la télévision nationale.

    Après tout, quand son premier ministre, le Maramenteur, ment devant les députés et à la télé sur l’avion présidentiel d’ATT et récidive en mentant sur l’armée malienne après la débâcle mémorable de Kidal de mai 2014, le mensonge d’état devient un mode de gouvernance pour le régime amorphe et inutile d’IBK.

    Ils ont fait perdre Kidal, ils ont fait fuir les partenaires financiers du pays, ils n’ont jamais rien construit au Mali, et maintenant ils s’accrochent aux mensonges pour nous faire croire qu’ils ont trouvé le pays “au fond du puits”.

    Alors que chacun de nous était la en septembre 2013 et le Mali n’était même pas à côté du puits à fortiori être au fond du puits.

    Et puis comment ont-ils eu 160 milliards pour passer un marché public bidon d’équipement dit “militaires” et comment ont-ils pu avoir 20 milliards pour s’offrir un avion Boeing si le Mali était dans le puits?

    Comment ont-is eu 3 milliards pour rénover la maison d’IBK de Sébenicoro et 10 autres milliards pour rénover Koulouba?

    Comment ont-ils eu 800 millions pour s’offrir des motos rien que pour escorter IBK dans la poussière de Bamako si nous étions dans le puits?

    Il est évident que le trésor public était plein comme un œuf, sinon ils n’auront jamais eu de quoi à s’offrir du luxe clinquant et non mérité, en si peu de temps.

    Si IBK est incapable qu’il démissionne carrément et dignement sinon il partira honteusement et dans même pas longtemps.

    Wa salam!

  3. “On a eu comme l’impression que les prises de position du président commençaient à déranger. Et qu’il avait été décidé quelque part de le «rappeler à l’ordre». Et «l’obliger à négocier avec les bandits armés», contrairement à ce qu’il voulait, et qu’il a également dénoncé dans les colonnes d’un journal français.”
    PEUT-ON FAIRE CHANTER QUELQU’UN QUI NE SE REPROCHE RIEN? Ne fais pas comme Makan en insultant notre intelligence.

    • T.Sankara
      “Ne fais pas comme Makan en insultant notre intelligence.”

      Et oui mon frère! Tu sais bien que pour mieux camoufler ses propres carences, il faut toujours invoquer des ………”pressions”! Ca marche à tous les coups!

      Et ce sont sans doute aussi des “pressions extérieures” qui l’ont poussé à libérer récemment les 2 barbus tortionnaires… Et ce sont aussi des “pressions extérieures” qui l’ont amené à evoquer la réintégration de ces chiens! 🙄 🙄 🙄 🙄

      Mais tu verras, quand NOUS aurons signé n’importe quoi à Alger, il y aura toujours nos nationalistes limités pour dénoncer après coup de soi-disant “pressions étrangères”! 😥 😥 😥 😥

      Comme toujours…

  4. Le chantre de l’Excellence qui traîne avec lui comme des boulets des médiocres

    cette fphrase resume la duplicite de l’homme

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