IBK/CEDEAO : Une rupture qui bloque tout !

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IBK à l'uverture du 44è sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro en présence de 14 chefs d’Etat.
IBK à l’uverture du 44è sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro en présence de 14 chefs d’Etat. (photo archives)

Comment et quand le Mali sortira de cette crise sans précédent ? Ce sont les questions qui taraudent encore les esprits  des observateurs. Mais, selon de bonnes sources, les problèmes actuels liés au Mali, l’empêchant de reprendre les rails, sont nés d’une véritable discorde intervenue entre le Président IBK et les chefs d’Etats de la sous-région.

Selon de sources diplomatiques, si au Mali encore sévit la crise, ce n’est que le fait des Maliens eux-mêmes. Notamment, au chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta qui, dans un élan de sourd, a expressément changé de cap pour tenter de régler la crise de manière utopique. C’est-à-dire, en excluant les principaux initiateurs du processus dès le début.

Arrivé au pouvoir en septembre 2013, le Président malien trouvait le dossier du septentrion de son pays sur la table de la CEDEAO : Première organisation internationale à venir au chevet  du Mali en détresse. Laquelle organisation a, de par le dévouement et le sens de solidarité de ses chefs d’Etats, initié le projet d’intervention militaire, en compagnie de la France jusqu’au conseil de Sécurité des nations-unies. C’était en fin 2012, quelques mois après l’occupation des régions du nord du pays.

En rappel, c’est après l’émission de la demande ouest-africaine d’intervention militaire que la France l’a présentée au Conseil, soutenue par l’Union africaine. Après, intervient l’opération serval et ses alliés qui, ensemble ont chassé les jihadistes de plusieurs villes du nord.

Quelques mois après les élections présidentielles, il était prévu, le retour des Maliens à Ouagadougou. Mais, ce qui a surtout fâché les ouest-africains est que le nouveau pouvoir malien installé grâce à l’accord préliminaire de Ouagadougou ne voulait point y aller.

Pendant des mois, IBK a été supplié d’aller à Ouaga, mais avec ses raisons personnelles, il s’est opposé à la volonté de ses pairs. Ce qui en conséquence  a créé un climat de méfiance entre lui et ces derniers.

Le samedi 30 mai dernier, lorsqu’il se tenait à Accra au Ghana une session extraordinaire de la CEDEAO, à l’effet d’examiner la situation sécuritaire régionale sous l’initiative du Président John Dramani Mahama, les chefs d’Etats, avaient constaté la volonté manifeste d’IBK de retirer le chef de file du dossier malien à la Cedeao au profit des Algériens. C’est pourquoi, quelques heures après la session, IBK se faisait imprévisiblement accueillir à Abuja chez Jonathan. En effet, il était venu solliciter Jonathan de l’aider à délocaliser le lieu des négociations. Tout sauf Ouaga.

En réponse dès la session qui a suivi, les chefs d’Etats et de gouvernements ont vu en IBK l’envie de leur  retirer le mérite de conduire le processus à terme. Depuis lors, ils ont adopté la position commune de ne plus s’immiscer directement dans un tel dossier à polémiques. Et, hormis les relations Etat-Etat, rien de spécial ne s’entreprend  de manière fraternelle entre IBK et ses pairs de la sous-région.

Dans la même veine, la France qui soutient toujours la Cedeao était obligée de mobiliser le roi du Maroc et une délégation du conseil de sécurité jusqu’à Bamako, en début février 2014. IBK est resté intraitable et est allé avec armes et bagages à Alger. Or, pour toujours essayer de le retenir dans la sous-région, les Marocains avaient proposé que le Niger devienne chef de file. Mais, solidaire au Burkina et fidèle à ses pairs, le Nigérien Issoufou a tout simplement décliné l’offre. Ce qui n’est pas faisable au nom de la CEDEAO, ne peut l’être à Niamey.

Par ailleurs, notre source d’ajouter que jusqu’à nos jours, l’union européenne tient à ce que la Cedeao reprenne le processus en main, malgré la réticence d’IBK et des Algériens.

Il nous revient aussi que l’Algérie a remué ciel et terre pour prendre les choses en main dans le but de faire signer un semblant d’accord et précipiter le départ des troupes françaises installées au Mali au sud de son territoire, zone de trafics de tous genres. Entretemps, Paris qui a tout fait pour que le dossier ne parvinsse pas à Alger, se contente soutenir le processus sur place. Le style est de ne pas être indexé comme étant metteur de pression.

En vérité, Paris qui veut longtemps rester dans le septentrion malien dans le but de lutter contre le terrorisme, ne voudrait aucune solution provenant d’Alger. Car le succès à Alger signifierait le départ français dans l’immédiat.

Pour les Algériens aussi, actuellement bien arcboutés sur le dossier, si la Cedeao règle la crise à elle seule, l’armée française restera éternellement là à pourchasser les terroristes jusqu’à son sud. Et pourtant, c’est de là qu’Alger déverse des terroristes, principaux trafiquants et marchands d’otages de la région. Le pouvoir Algérien le sait: la présence française dans la zone ne lui permettra plus de faire du nord du Mali son arrière cour comme d’habitude. L’attaque des sites gaziers d’In Amenas en janvier 2013 explique largement l’inquiétude algérienne.

Au fond, tout le monde sait que les rebelles maliens ne peuvent jamais s’opposer à la volonté de Paris. Et si toutefois, un règlement de la crise malienne à Alger arrangeait la France, elle aurait longtemps obligé le mnla et acolytes à signer le document algérien. On se souvient des ordres qui ont permis la signature de l’accord préliminaire de Ouaga en juin 2013.

Pour que le dossier reparte aux mains de la Cedeao, on y retrouve un quarteron d’alliés puissants qui ne soutiennent pas ouvertement la thèse : le Maroc, la France ironique, l’union européenne et le Niger, directement concerné et très écouté à l’ONU sur la lutte contre le terrorisme. Mieux, le mnla, actuellement basé au Maroc, ne peut refuser ce que voudrait son hôte chérifien. Mais au bout du compte, comment faire comprendre tous ces paramètres aux autorités bamakoises ? C’est le casse-tête international de nos jours.

En tout cas, en restant seul, sans allié sûr parmi ses pairs et frères de la sous-région, IBK fera plus qu’un mandat au pouvoir sans trouver la paix dans le nord.

Issiaka M Tamboura

    redactionlarevelation@yahoo.fr

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39 COMMENTAIRES

  1. Ce n’est pas facile pour IBK et pour l’ensemble des Maliens.

    Nous avons trop joué avec notre indépendance.
    Les leaders ont trop souvent fait la confusion entre leur réussite personnelle et la réussite du Mali.

    Aujourd’hui, les conséquences néfastes de cette mauvaise appréciation ou attitude sont évidentes : la reconquête de la dignité, dans une position de division et d’extrême faiblesse, n’est point une tâche simple.

    La solution passe d’abord par la vraie solidarité entre tous les Maliens soucieux du futur commun.

  2. l'analyse est logique, mais n'explique les raisons de la position d'IBK; qui doit normalement tirer profit de la paix que les autres protagonistes du dossier. alors il faut continuer à fouiller pour nous édifier.

  3. IBK est idiot . Entre lui et la CEDEAO est purement personnel. Son intime ami est Laurent Gbagbo au moment du coup d’état au Mali Alassane etait le president de la CEDEAO . Qui dit Blaise dit Alassane c’est Pourquoi il ne voulais pas l’institution sous regionale. L’algerie n’ a Jamais voulu une stabiliter au Nord du Mali. Cela constitu une menace pour la stabilite de leur gouvernement .

  4. Petit rappel pour ceux qui ont la mémoire courte (et ils sont nombreux!):

    En 2012 (autant dire HIER!), quand suite à ce coup d’état le plus con de l’histoire dont le Mali était victime, lorsque la CEDEAO a voulu venir pour tenter de nous aider à sortir du chaos, nos éternels “Anti-Autres” et nos éternelles “victimes du complot de…” l’ont empêché d’atterrir!
    Motif: La CEDEAO ne pouvait QUE “être à la solde de la France et ne pouvait venir QUE pour défendre d’obscurs intérêts cachés de celle-ci!…

    Suite à ça, quand la CEDEAO a vu les saoulards-pilleurs-de-douane/Tabasseurs-nocturnes-de-journalistes/Assassasins de bérets rouges entre les mains de qui le Mali se trouvait, elle a décidé (Dieu merci pour nous tous! 🙄 ) de bloquer au port les armes à destination du Mali;
    Là encore, nos grands “pourfendeurs de complots” ont hurlé les pires insultes à l’égard de la CEDEAO “complice de l’ennemi” comme toujours 🙄 et “ne cherchant qu’à déstabiliser le Maliba!” 🙄 🙄 🙄

    Suite à ça, la même CEDEAO nous a proposé son aide militaire (qui pourtant était indispensable!), et là, nos cons de service ayant la vie dure, ont refusé en bloc toute “intervention extérieure” et ont accusé cette fois la CEDEAO d’en vouloir à “notre souveraineté”! 🙄 🙄 🙄

    Après avoir multiplié caprices sur caprices et tergiversations sur tergiversations durant des mois (!…) autour de cette intervention militaire, quand la communauté internationale a finalement (et enfin 🙄 !) votée cette intervention militaire extérieure, les choses commençaient sérieusement à chauffer chez nous et là, nous avons accusé cette fois la CEDEAO de mettre INTENTIONNELLEMENT trop de temps à mettre sur pied cette intervention………….que nous avions nous-mêmes retardés par tous les moyens des mois durant! 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄
    Bref: La CEDEAO faisait “volontairement trainer” dans le seul but de nous nuire! 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳

    Aujourd’hui, voyant que malgré les efforts de la médiations internationale, la question des accords n’étant pas réglée, il convenait de trouver encore un “coupable” à désigner pour expliquer NOTRE PROPRE incapacité à conclure… Et donc: POURQUOI PAS LA CEDEAO?

    Nos chefs de grin et nos cons de service ne sont pas difficiles; Du moment qu’on peut avoir un “coupable” ou un “responsable de…” à indexer ou a pointer du doigt, N’IMPORTE LEQUEL FERA L’AFFAIRE! Donc, pourquoi pas maintenant la CEDEAO?

    Dans la liste des “responsables de…” nous avons déjà utilisé la France, la Mauritanie, l’Italie, l’ONU, l’Algérie, les Pays-Bas, la Minusma, Barkhane, l’UA, l’UE, la médiation internationale, la communauté internationale, etc etc etc…

    Donc, je renouvelle ma question, pourquoi pas maintenant la CEDEAO? Du moment qu’on peut tenir quelqu’un pour “responsable”… :mrgreen: :mrgreen: 😳 😳

    • Dieu merci tu existes nfp, sinon y a longtemps que j’aurais gerbé, surtout quand je lis que les soldats ouest Africains sont au mali pour du folklore ou des perdiems, alors que nombre d’entre eux sont morts dans des conditions effroyables et que ceux qui y bravent canicule et poussière n’ont pas un ordinateur à proximité pour se défouler. C’est hallucinant comme le malien est ingrat et égoïste. Je suis désolé de généraliser, mais je jure que je ne vois pareille attitude chez aucun autre pays en Afrique. On affuble gratuitement des chefs d’états qui essaient d’être pragmatiques pour sortir leur pays du sous-développement de valets de la France. Chiche, laissez nous ces valets et gardez votre mande machin. Demain, il fera jour et l’histoire jugera. Moi je parie déjà que vous aurez un coup de retard, comme d’hab. Et comme dis si justement nfp, vous en serez encore à chercher le coupable idéal!

      • “quand je lis que les soldats ouest Africains sont au mali pour du folklore ou des perdiems, alors que nombre d’entre eux sont morts dans des conditions effroyables et que ceux qui y bravent canicule et poussière n’ont pas un ordinateur à proximité pour se défouler”

        Et oui… 😥 😥 😥 😥 😥

        Rien de plus à ajouter… 😥 😥 😥

        Mais chez nous, du moment que le soldat qui meurt est ETRANGER, c’est forcément qu’il est “suspect” d’une part, et c’est forcément normal qu’il meure d’autre part!… 😥 😥 😥 😥

        Entièrement d’accord avec toi: L’égoisme et l’ingratitude en vigueur chez nous chez tant et tant de théoriciens à 2 balles me fait tellement honte! 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳

        Comme toi, pseudo inconnu, (et Dieu merci comme quelques autres!) CA ME FAIT GERBER: 😥 👿 😥 👿

        • Eh …..MONKOPIN …..Attends un peu … 😆 😆 😆 😆
          On a encore un long chemin a faire !
          😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
          d”ailleurs ….qui te dit que le ” @nfp ” ne voudrait pas le faire aussi ?
          ….Puisque marchant , comme nous , avec les mêmes sabots ?
          😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  5. Que fait Barkhane si l’opération en cours est pour traquer les narco terroristes. Iyad n’est autre qu’un pion de la France.

  6. IBK doit revoir sa position du moment que l’escroc Blaise a été balayé. Mais vous savez les présidents francophones de la CEDEAO sont des valets de la France qui a créé et entretient la crise. IBK le sait et n’a pas tort de vouloir dessaisir la CEDEAO sauf que l’ingrate Algérie ne vaut rien.

  7. CEDEAO ou pas le Mali vivra ! Vaut mieux ne pas avoir d’amis parmi ces espions de la France. Le seul crédible est Mamadou Issoufou. Malgré qu’ils dirigent des pays pas en guerre, les populations la bas ne vivent pas mieux qu’au Mali. Il y’ a des coupures a Ouaga, au Senegal et en CI. ALORS. Félicitez votre président pour son patriotisme et avec ca on a pas bcp d’amis. Pour cela il faut travailler au lieu piailler sur tous les toits. Votre president est votre vitrine et en le dénigrant vous dénigrez le Mali.

  8. La CEDEAO n’a pu se demarquer de la France.L’Algerie n’est pas un Etat OUest Africain,mais l’Algerie a sa Kabylie et ses Touaregs.Il va de l’interet de ce pays qu’il y ait une veritable paix dans le Sahara.A mon avis, l’Algerie doit aller au fond de sa logique.Elle doit aider le Mali a imposer la paix par tous les moyens .Les deux pays doivent former une Alliance Trilaterale avec la Chine pour l’exploitation judicieuse des ressources naturelles et pour le developpement de la Region du Nord et du reste du Mali.L’Algerie a deja commence a jeter les bases d’une industrialisation du Sud Est Algerien: Cimenterie de grande dimension dans la region des IFoghas,construction d’un reseau de chemin de fer,raffinerie de petrole et petrochimie avec la participation des firmes chinoises.

  9. Si IBK refuse réellement la médiation de la CEDAO, ce sera peut être la seule action qu’il aurait entreprise depuis sa prise de fonction et que je cautionne. Je ne perds pas de vue que le négociateur en chef de la CEDAO n’était autre que Blaise Compaoré, celui la-même qui logeait, nourrissait et blanchissait les membres du MNLA, peut être pour le compte de la France. Mieux encore, lors de la bataille de Gao, quand le MNLA se faisait déculotter par ses anciens comparses de la 1 ère heure, ce sont encore des troupes “bukinabé” avec appui et logistique français (sas doute) qui sont venus sauvé le chef militaire MNLA en mauvaise posture. Avant SERVAL qu’a fait la CEDAO ? Rien à part tenir des réunions qui n’en finissaient pas pour permettre à la COALITION (MNLA+Mujao, Ançardine+Aqmis) de “matérialiser l’AZAWAD et cela sous la doigtée ADO (Ouattara de CI) placé à la tête de la Côte d’Ivoire et de la CEDAO pour les besoins de la cause.
    La plus grande connerie du Mali, c’est d’avoir emprunter une voie différente de celle de tous les voisins qui ont connu un problème de rébellion ou de terrorisme : la négociation?
    L’erreur est humaine, mais persister dans l’erreur……

    • En tout cas, la CEDEAO est aujourd’hui en phase avec vous Maliens, à savoir faites ce que vous voulez de votre pays tout SEUL. Mais demain, quand les Arabes vous montreront leur face cachée, ayez pour une fois la dignité de ne pas vous tourner vers ceux que vous traitiez hier de tous les noms!

  10. “les problèmes actuels liés au Mali, l’empêchant de reprendre les rails, sont nés d’une véritable discorde intervenue entre le Président IBK et les chefs d’Etats de la sous-région.” 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    Et voilà! 😛 😛 😛 Vu notre incapacité à avancer d’un iota dans cette crise (et ce depuis le début!) il fallait bien trouver un dernier (et nouveau!) “coupable” à accuser!!!… 😆 😆 😆

    On a d’abord essayé la France (une vieille habitude! 😛 ) La France coloniale, complice, comploteuse, et amie du mnla! 😛 😛 😛 Et puis à la longue, ce coupable idéal est devenu de moins en moins crédible…
    D’une part, les rebelles eux-mêmes le qualifiaient de traître, ensuite ils ont été les 1ers à demander la participation du GATIA aux discussions, bref: Il fallait coûte que coûte trouver un autre coupable plausible à ACCUSER, pour expliquer notre propre incapacité à faire face aux rebelles, tant sur le terrain qu’autour de la table! (Ca aussi: Vieille habitude! 😛 )

    Sans oublier totalement la France-complice, on s’est donc reporté massivement sur l’Algérie! 😀 Etat-voyou… Etat-Traître… Etat-complice… Bref, dans leurs diatribes enflammées, tous nos nationalistes à deux balles ont juste remplacé le mot “France” par le mot “Algérie”, et ont gardé sensiblement le même texte du couplet! 😆 😆

    Mais comme les efforts et l’implication sans réserve de l’algérie dans cette médiation devenaient quand même trop voyants et difficilement contestables, il a fallu, pour rester “crédibles” dans notre hymne national “C’est la faute de…” 😆 , il a fallu lever le pied sur l’Algérie… On s’est donc rabattu sur l’ONU et sur la médiation internationale! Même technique que précédemment, on s’est contenté de “rayer les mentions inutiles » et de remplacer Algérie par Médiation Internationale, et on a gardé le texte… (Peut-être devrait-on songer à établir des formulaires-type de MISE EN CAUSE DES AUTRES !)

    Malheureusement pour nous, TOUT LE MONDE voit bien que c’est ce « nouvel accusé » qui justement, déploie le plus de fermeté (et bien plus que nous !) à l’égard des rebelles récalcitrants, brandissant carrément des menaces de suites judiciaires, etc… Problème…. Problème… Problème… Il faut encore en trouver « un autre »… MAIS QUI ?
    Et c’est là que le génie de Monsieur Tamboura intervient : ET SI ON PRENAIT MAINTENANT LA CEDEAO ? On invente vite fait un « prétendu blocage », d’une part ça redonne à Ibk cette image d’homme à poigne à laquelle plus personne ne croit, et en plus, ça fait de la CEDEAO un nouveau coupable acceptable pour justifier notre sur-place ! 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀
    Bravo Tamboura ! Et quand l’excuse de la CEDEAO sera « usée » à son tour, QUI SERA LE NOUVEL ELU ? 8) 8) 8) 8) 8) 8)

  11. J’y comprends rien… ! On est en train de nous reprocher d’être tributaires de la FRANCE, de l’ALGERIE, de la CEDEAO, de l’O N U, de l’UNION AFRICAINE et de l’UNION EUROPEENNE…

    Pauvres de nous… Mais alors, qui est notre Allié…?
    Certains Maliens n’avaient plus confiance en la médiation Burkinabé de mon Frère Blaise COMPAORE. Surtout le Président I B K…!

    Je me demande aujourd’hui, si notre pays n’a pas commis une erreur, par le passé, en signant certains accords avec ses voisins… Notamment le droit de poursuite dans le cas où des groupes armés commettraient des attaques dans les pays voisins… Nos Voisins sont nos Frères, mais quand leur Armée entre sur notre territoire pour poursuivre des délinquants… Qu’est-ce qui nous prouve que dans cette Armée, il n’y a pas des éléments mal intentionnés qui viennent pour le compte des ennemis de notre pays…?

    • Le droit de poursuite est réciproque; Si les autorités et militaires maliens préfèrent croiser les bras en regardant leurs terroristes et autres occuper tranquillement le territoire malien, les autres eux les poursuivent même dans le ventre de leur maman s’il le fallait :résultat : il n’a plus de problème chez nos voisins (Mauritanie, Niger et Algérie) depuis belle lurette pendant que nous, nous continuons à gérer les conséquences de nos mauvais choix depuis Alpha jusqu’à IBK. La leçon que nous ne sommes pas parvenu a retenir est que : AUCUN DE CES PAYS N’A NÉGOCIÉ AVEC AVEC “LEURS BANDITS ARMES”.

  12. J’y comprends rien… ! On est en train de nous reprocher d’être tributaires de la FRANCE, de l’ALGERIE, de la CEDEAO, de l’O N U, de l’UNION AFRICAINE et de l’UNION EUROPEENNE…

    Pauvres de nous… Mais alors, qui est notre Allié…?
    Certains Maliens n’avaient plus confiance en la médiation Burkinabé de mon Frère Blaise COMPAORE. Surtout le Président I B K…!

    Je me demande aujourd’hui, si notre pays n’a pas commis une erreur, par le passé, en signant certains accords avec ces voisins… Notamment le droit de poursuite dans le cas où des groupes armés commettraient des attaques dans les pays voisins… Nos Voisins sont nos Frères, mais quand leur Armée entre sur notre territoire pour poursuivre des délinquants… Qu’est-ce qui nous prouve que dans cette Armée, il n’y a pas des éléments mal intentionnés qui viennent pour le compte des ennemis de notre pays…?

  13. Un article formidable !!! Je soutiens la position d’IBK par rapport à Ouaga. Mais tout le reste est discutable

  14. Je comprends mieux la situation maintenant.

    La grande erreur d’IBK c’est d’avoir marché dans les combines algériennes.

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