IBK répond à ses détracteurs : « Je ne suis pas un homme d’impunité… »

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Le président  Ibrahim Boubacar KeïtaLa libération des bandits armés et la levée des mandats d’arrêts sur certains d’entre eux, par le président de la République IBK, ont fait coulé beaucoup d’encres et de salives, en son temps. Certains ont même accusé IBK d’encourager l’impunité. « Je ne suis pas un homme d’impunité », a répliqué le président de la République.

 

 

Le locataire de Koulouba, Ibrahim Boubacar Kéïta, a fait libérer et lever des mandats d’arrêts nationaux et internationaux sur des bandits armés et autres criminels, arrêtés pendant la transition, qui ont semé la terreur dans le septentrion du Mali. Pis, certains d’entre eux sont élus députés sous la bannière du parti Rpm (parti présidentiel). Selon IBK, la libération de ces criminels cadre parfaitement avec l’accord de Ouaga que lui n’a pas signé mais qui s’impose à lui et cela dans le cadre de la continuité de l’Etat.

 

 

En effet, lors de la cérémonie de commémoration du 08 mars, journée internationale de la femme, le samedi 08 mars 2014 au palais de la culture, IBK (invité d’honneur) s’est mis dans tous ses états, quand la présidente de la Cafo, Oumou Touré a lu la requête des femmes. « Les femmes maliennes voulaient être associés sans aucune forme d’exclusion ni de discrimination aux négociations de paix. Mais aussi, aux processus de reforme en cours dans notre pays. Les femmes maliennes disent : oui pour la paix ! Oui pour la réconciliation ! Mais, non pour l’impunité », a-t-elle déclaré tout de go.

 

A cette demande, IBK répond avec véhémence : « Je ne suis pas un homme d’impunité, mais souvenons nous chers amis, nous avons signé un accord à Ouaga, qu’IBK n’a pas signé mais qui s’impose à IBK, chef de l’Etat du Mali. Donc, la continuité de l’Etat », a-t-il fulminé. Avant de poursuivre : «  Dans ce cadre là, il a été convenu que ceux de nos frères de la rébellion qui n’avaient pas de sang sur la main et ne s’étaient pas impliqués dans le narcotrafic devraient être élargis pour qu’on avance vers la paix…J’avance vers la paix, pas vers la démagogie et aux critiques. Tout ce qui peut assurer au Mali la paix au-dedans comme au-dehors je le ferai sans égard pour aucune critique démagogique. Ce qui m’importe c’est ce pays là, le Mali », a-t-il conclu.

 

 

Visiblement excédé, le président de la République compte avoir tiré les choses au clair par rapport à l’impunité concernant certains rebelles élargis.

Mais son discours ne met pas fin pour autant aux commentaires les plus acerbes sur un sujet qui met le Malien averti hors de lui-même.

                                                                                       

Aliou Touré

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5 COMMENTAIRES

  1. Cette dame en a eu pour son compte. Elle a oublié qu’elle faisait partie du groupe qui s’est rendu à Ouagadougou pour les discussions avec le President Kompaoré qui ont abouti au present accord en place. IBK n’était pas au pouvoir. Ces gens ne veulent vraiment pas que les maliens aient le bonheur, ils croient que le tout se resume à eux seulement. Ils oublient aussi qu’ils ont fait 20 années de destruction, de vol, de mensonge et de pillage de notre Pays. Ils oublient que nous savons qu’ils sont piromanes et que nous avons élu IBK pour mettre fin à tout cela pourque le Mali revienne aux maliens. Toutes les chansons actuelles pour déstabiliser le Mali ne seront pas entendu. Nous sommes SOURDS et nous continuons.IBK n’a fait que 6 mois et vous voulez qu’il balait devant la porte de chancun dont les maisons ont été mises en ruine par vous-même. Soyons serieux et aimons notre Patrie qui nous a déjà tout donné.

  2. BONJOUR MONSIEUR LE PRESIDENT.
    ALLER DEVAN, QUE BON DIEU VOUS SOUTENIR.
    ON PEU JAMAIS CONSTRUIR UNE MAISON DAN 6 MOIS QUI NOUS PREND 20 ANS A DETRUIS.
    MERCI

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