* Iba N’Diaye, ancien président de l’Adema –Pasj ; «Le gouvernement doit opérer un changement dans la gouvernance que nous avons toujours décriée»
A la veille de la rencontre du président de la République avec les partis politiques et les responsables d’institutions sur la crise du Nord et les négociations d’Alger, notre impression est de se féliciter de cette initiative du président de consulter la classe politique et les institutions de la République au moment où se déroulent les négociations à Alger. Qu’on soit de l’opposition ou de la majorité, chaque malien souhaite que ces concertations réussissent. Mais, pour que cela soit, il faudrait créer les conditions appropriées. C’est ce qu’on souhaite vivement bien que cela n’a pas été le cas jusque là. Si cela est possible, on demande aux autorités en charge du pays de revoir toute la politique qui a été menée jusqu’à ce jour et d’opérer un changement dans la gouvernance que nous avons toujours décriée. Je souhaite que ces rencontres soient des véritables rencontres d’échanges, de débats francs et constructifs. On attend vivement les résultats de ces concertations. Encore une fois, on souhaite beaucoup de succès à ces rencontres et encourage ces genres d’initiatives.
* Djiguiba Kéita, secrétaire général du Parena ; « Pourquoi maintenant? Pourquoi c’est après Alger … ? »
Je salue l’initiative tout en me demandant pourquoi maintenant? Pourquoi c’est après Alger que le Président de la République reçoit les partis politiques « pour les tenir informés de la démarche du Gouvernement et requérir leurs avis et suggestions sur cette question d’intérêt national? » On apprend en effet que le premier round prend fin ce jeudi, or personne de ceux que le Président invite aujourd’hui ne sait de quoi le Gouvernement a parlé à Alger. On avait même appris que nos délégués étaient sans feuille de route. Il a fallu des précisions données par le PM pour que l’opinion s’apaise. Or, la confusion est venue d’où? Du fait que le Mali a délégué une partie de sa souveraineté à Alger en l’autorisant à améliorer notre feuille de route par ” ses experts” avant de la distribuer aux différentes parties. Les participants à Alger ont donc pensé que le Mali n’avait pas de feuille de route et que c’est Alger qui nous en proposait une. L’option du Parena est claire: le président réunit les Maliens pour définir une plateforme et une vision malienne qui seront la boussole de nos négociateurs gouvernementaux.
* Lassana Koné, Secrétaire général de l’Union pour la République et la démocratie (Urd)
: « On verra si on peut poser des questions, on posera des questions »
Je ne dirai mes impressions qu’après la rencontre avec le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). On nous a convoqués mais on ne sait pas de quoi il s’agit. On nous dit que c’est pour des informations. On verra si on peut poser des questions, on posera des questions. J’attends d’abord de l’écouter, je ne peux rien dire pour le moment. Je ne sais pas si c’est pour s’entendre sur la feuille de route ou de l’améliorer.
* Modibo M. Soumaré, Président de l’URP: “C’est une décision que nous saluons“
Notre position à l’URP a toujours été que la question du nord fasse consensus, elle dépasse les clivages politiques. C’est une décision que nous saluons. Une seule recommandation : que les uns et les autres brillent par leurs propositions plus que par la broderie de leur boubou ou la marque de leur costume. Aussi que chacun soit respecté quelles que soient les opinions exprimées.
Youssouf Singaré, secrétaire politique de la CODEM ; « Nous saluons et encourageons cette décision »
Nos impressions sont les bonnes. C’est une bonne chose de rencontrer tout le monde, la société civile, les partis politiques et d’échanger sur les questions de la nation. Donc appeler pour discuter par rapport à un problème de la nation, nous saluons et encourageons cette décision.
* Oumar Ibrahim Touré, Président de l’APR ; « C’est vrai que les partis politiques n’ont pas été associés aux négociations… »
Effectivement nous a avons été invités par la présidence de la République pour prendre part à la rencontre avec le Président de la République en vue d’informer les partis politiques sur l’avancée des négociations à Alger. Nous nous en réjouissons profondément car le peuple a le droit de savoir ce qui se passe à Alger pour la simple raison que c’est une question nationale. C’est vrai que les partis politiques n’ont pas été associés aux négociations, nous pensons que c’est une bonne chose qu’ils en soient informés.
* Boubacar Touré, Secrétaire à la communication du RPM: “ L’impression ne peut être qu’une bonne chose“
Naturellement quand un Président de la République invite les partis et les institutions, c’est pour les impliquer dans une démarche inclusive. Et on ne peut attendre de cette implication que des résultats positifs.
C’est le medecin apres la mort, c’est une moquerie pure et simple. Un autre jeu d’amateur d’IBK-Mara.
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