IBK en mode “controle Z” : Le président savait-il aussi bien “danser la salsa” ?

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Depuis l’initiation du projet de loi référendaire par le président Ibrahim Boubacar Kéita, l’homme s’était quasiment fermé à tout esprit de dialogue et de concertation, traitant implicitement de “mauvais Maliens” tous ses concitoyens qui s’y étaient vigoureusement opposés, au mépris des principes élémentaires de la démocratie. C’est après s’être vu acculé jusqu’au souffle ultime par moult démonstrations de force que le plus impopulaire des présidents maliens sera obligé de faire machine-arrière, à l’image d’un excellent danseur de salsa en pleine manœuvre artistique.

 Au début des événements, Ibrahim Boubacar Kéita semblait croire que ces nombreux tumultes contre son projet de relecture constitutionnelle n’étaient autres que “l’œuvre machiavélique” d’opposants politiques, ceux-là qu’il n’a cessé de voir plutôt comme des “ennemis déclarés” de son régime.

Pourtant, même s’il est vrai que l’opposition, à bien des égards, est souvent tombée dans d’énormes erreurs de vacuité politicienne en faisant front contre le pouvoir en place, il faudra néanmoins reconnaitre qu’elle a parfois réussi à soulever de grandes questions d’intérêt national, mettant en lumière, les dérives multiples du pouvoir en place, comme signe de son incompétence caractérisée et son manque criard de vision.

En revanche, c’est lorsque la menace de la dégringolade de son pouvoir s’est précisée, notamment, à travers la perspective d’une désobéissance civile qui, sans nul doute, serait largement suivie par les Maliens en addition aux nombreuses menaces de ralliement des familles fondatrices de Bamako ainsi que la communauté religieuse du Mali au camp du “non”, qu’IBK aura finalement “l’intelligence” de comprendre qu’il vaut mieux écouter un peuple en colère que de vouloir, à tout prix, le défier.

C’est ainsi qu’à l’issue d’une rencontre officielle avec la Plateforme des pourfendeurs du projet de Loi fondamentale que le président de la République prendra solennellement l’engagement de surseoir à son initiative, et ce, sur fond d’exigence claire des opposants au projet. Un texte d’une illégitimité effarante dont IBK et ses valets s’étaient, par monts et vaux, résolus à faire passer de force.

Par contre, c’est au vu de tant de fonds grossièrement dilapidés par la présidence pour la rédaction d’un texte vicieux avec son corollaire d’achats de consciences ainsi qu’autant de division créée au sein des Maliens, qu’une bonne partie de l’opinion ne voit, en définitive, aucun motif de félicitation en cette décision de sursis d’IBK.

Dilika Touré

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    • Pendant ce temps l’intrusif Macron et ses impots, sa chasse aux passoires thermiques de son Paris Criminogène…

    • Pendant ce temps l’intrusif Macron et ses impots, sa chasse aux passoires thermiques de son Paris Criminogène… Et Ian Brossat qui veut chasser les AirBnB pour y mettre ses migrants élevés au rang de cadres!

  1. Rien que le fait d’avoir dilapidé l’argent public pour sa connerie de référendum, IBK devait comprendre qu’il venait d’insulter les Maliens. Comment est-il possible, qu’un pays qui regorge de constitutionnalistes de talents, accepte de confier la rédaction de modification de sa constitution à des étrangers? N’est-ce pas une insulte aux nombreux Maliens capables de faire ce travail, et même mieux que ce blanc qui ne connait pas la sociologie politique du pays? A cause de cette méprise, même si ce projet n’était pas contestable, nous l’aurions contesté de la plus belle manière pour l’insulte faite par le Président aux intellectuels Maliens. Que connait ce blanc que les juristes constitutionnalistes Maliens ne connaissent pas? IBK est un complexé, il suffit qu’il ait un blanc en face de lui pour perdre ses moyens. Pour quelqu’un qui a vécu pendant des décennies en France, comment est-il possible qu’il continue à se courber devant le blanc? Quel founiac cet IBK! Les Maliens ne voulaient pas d’un monarque tout simplement, puisque les pouvoirs dont il dispose ne lui suffisant pas, il en voulait davantage ce crétin. Une fort belle manière de préparer sa succession, voir installer son fils au pouvoir par le Sénat comme étrier. A cause de la distance qui s’est opérée entre IBK et le peuple, il n’a pas compris que sa popularité baissait considérablement. A la limite il n’a pas vu venir la fronde que préparaient les Maliens pour barrer la route à son projet abjecte et monarchique. Aucun Malien ne veut d’IBK aujourd’hui, il essuiera la plus grande honte de sa vie en se représentant aux prochaines élections, les Maliens l’attendent de pied ferme. Maintenant, s’il sait danser la salsa ou pas, c’est l’occasion pour lui de déployer ses talents, car, les autres lui montreront les nouveaux pas de danse à la mode qu’il ignore.

  2. Il n’y a vraiment aucun motif de félicitation par rapport à la décision de sursis de IBK, il a été contraint de prendre cette décision parce que tout simplement, il s’est sentit lâcher par ses proches et il risquait de passer à la guillotine. Tant mieux, il a de la chance.

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