Le travail se fait avec méthode, rigueur et discipline, assure ce baron croisé devant un grand ministère. Il est membre-fondateur du Rassemblement pour le Mali et n’a jamais perdu foi en son leader, Ibrahim Boubacar Kéita, même dans les moments les plus critiques. « Quand on parle au Malien ordinaire qui n’ignore rien des réalités actuelles du pays, il se dit que le Mali a besoin d’une reprise en main, d’une personnalité connue, aimée et respectée, capable de remettre la nation sur les rails et il pense à IBK ! » nous dit-il, sans une once de doute dans le timbre de la voix.
Le RPM a fait de 2011, l’année des défis : il célèbre ses dix ans, procède au renouvellement de toutes les instances du parti et se réjouit de la présence physique continue de son leader sur le terrain. « Nous allons offrir un cinglant démenti à ceux qui nous prédisaient une disparition imminente. Le RPM et son chef son un roc, le peuple malien trouvera toujours en nous la solution à son problème comme notre leader a été la solution au naufrage programmé de l’ADEMA en 1994. Nous avons une haute opinion de l’Etat et de notre rôle en tant que serviteurs. IBK veut restaurer l’autorité de l’Etat, réconcilier les citoyens avec les institutions, créer des emplois et de la richesse, aider les entreprises. Le discours que vous entendrez le 30 juin prochain sera unique dans l’histoire du Mali démocratique. »
Sur le plan international, le leader du RPM, nous assure notre source, prend encore plus de stature et d’envergure : il a effectué des missions en France, aux Etats-Unis et revient d’une autre très importante en Chine. « IBK et le RPM étaient les invités spéciaux d’un organe du Parti Communiste chinois créé par un ancien Premier ministre mondialement connu Zhou Enlai. Et n’oubliez pas qu’il était le seul leader malien invité à l’assermentation du président Barack Obama. »
Nous avons appris d’autres sources que des mastodontes de la vie politique malienne, à travers leur formation, ont élaboré un document commun visant à s’assurer qu’aucun indépendant ne surgira du néant pour faire main-basse sur le pouvoir en 2012. En effet, l’URD, le RPM, l’ADEMA, le Parena et la CNID auraient convenu de faire bloc afin que la politique reprenne ses droits sur la vie nationale. Ils considèrent que l’arrivée d’Amadou Toumani Touré est un cas exceptionnel dans des circonstances exceptionnelles et que cette parenthèse doit être refermée le plus tôt possible. Est-ce un indice de l’éventuel retour à une alliance objective entre « grands » comme le souhaite vivement le professeur Aly Nouhoum Diallo ?
OPTION