IBK, le bigrement surchargé des présidents dans l’histoire du Mali indépendant.

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IBKLes Maliens attendent avec impatience l’investiture de leur nouveau président, IBK,  demain mercredi 04 septembre au CICB. Il est le président le mieux et le plus légitimement élu dans l’histoire contemporaine du Mali avec un taux de participation record et un pourcentage record en sa faveur. Certes, c’est avec conviction et espoir que les Maliens ont voté pour lui, mais en se figurant les défis en face, cette conviction est mêlée d’inquiétudes. S’il est le plus légitimement élu du pays il est le plus condamné à minutieusement discerner. Nous savons que le nouveau président n’est pas uniquement soutenu par ses seuls fans. Le premier choix pour les Moussa MARA et les konimba SIDIBE nous paraissent extraordinaire.

 

 

En guise d’avertissement au président un de nos brillants journalistes maliens, Diomansi BOMBOTE de la prestigieuse école de formation des journalistes (CESTI) lui glisse un passage de voltaire dont la reproduction nous semble intéressant ici « Mon Dieu, gardez-moi de mes amis, quant à mes ennemis, je m’en  charge ». Nous conseillons au nouveau président de cadenasser la porte à ses ennemis c’est-à-dire, les détracteurs de son boulot pour le Mali, qui seront toujours tentés de lui faire silencieusement du gringue. Le nouveau président a un travail d’hercule. Il a hérité du destin d’un pays scandaleusement et impitoyablement mis à genoux ces dix dernières années. Un pays qui soufre dans sa souveraineté, l’intégrité territoriale menacée, l’économie au point mort, l’école malade et tout le reste. Va-t-il pouvoir triomphalement gérer le pastis ? Touchons à ce qui empêche au malien cocardier de dormir : l’intégrité territoriale. Affaire plus que jamais épineuse. Surtout que les indépendantistes azarwadiens qui ont la réputation d’être fortement soutenus sont déterminés jusqu’à présenter leur carte géographique et leur drapeau, pour le malien cocardier ¨pas question de diviser le Mali, le Mali est un et indivisible. Nous sommes prêts à aller au martyr¨. Alors, IBK, le bigrement surchargé, le redresseur de l’école et de l’économie malienne au temps d’Alpha. Vous devez agir en sauveur de la nation.

 

 

En ce qui concerne la souveraineté du pays, le Malien est en dehors de toute inquiétude. Seulement, que le fameux slogan de campagne ne soit pas de la poudre aux yeux : le Mali d’abord. Combien il est extraordinaire de revivre les propos d’un KANKELETIGUI (homme de parole). Au cours d’un événement à l’hôtel Salam en 2007, IBK le KANKELETIGUI souffle « Nous ne sommes pas des fous du pouvoir, mais des fous du pays ». Dans un demi siècle, le voila confié le bonheur, la souveraineté du pays. Cette mission ne doit claquer, et ne claquera guère s’il plait à Dieu, dans ses mains.

Vive la méritocratie !

 

 

Par Moussa CAMARA, Professeur de philosophie à Bamako, Option.

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