« Il n’y aura pas de partage de gâteau » ! Si ces propos d’Ibrahim Boubacar Keïta sont de nature à rassurer le citoyen lambda, ils sont cependant mal perçus par les camarades politiques pour des raisons parfaitement légitimes.
Bien entendu, pareilles déclarations («Il n’y aura pas de partage de gâteau») sonnent bien dans l’oreille du commun des électeurs désabusés par les politiques d’hier. Mais elles sont tout simplement irréalistes insensées.
La matière politique, on le sait, n’est pas une confession religieuse. En somme, on ne la pratique guère par amour du Divin, mais plutôt, pour des intérêts bien évidents. D’ailleurs n’adorons-nous pas Dieu beaucoup plus par crainte de l’enfer et par souci du paradis que par amour pour Allah ? En somme, c’est par pur intérêt que l’on choisit sa voie et son homme ici bas. Ceci est la règle.
Souvenons-nous : l’homme IBK ne s’est pas fait lui-même et en un jour. D’autres ont contribué à le façonner, l’ont soutenu dans tous les compartiments de sa longue marche. Ils ont trimé, sué, pleuré avec lui, et souvent seuls et dans l’indifférence totale. D’autres, plus malchanceux, n’ont pas vu le jour du sacre arrivé. Des martyrs, il en existe chez nos IBKistes ! Tous méritent bien une partie du «gâteau». Et il n’est pas séant surtout pour un KANKELETIGUI d’ignorer ces camarades d’infortune au risque d’être un KANFILATIGUI !
Aussi, il est temps d’arrêter la politique politicienne à travers des déclarations creuses et populistes: Un président élu est bien libre de partager le gâteau comme il l’entend. L’essentiel étant le résultat… En clair, IBK doit s’assumer. To be or not to be ! Etre ou ne pas être, voilà toute la question.
B.S. Diarra