IBK, François Hollande et Idriss Deby face à la presse: La situation du Mali au cœur des préoccupations

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Hollande_IBK_conference55 minutes d’échange avec la presse malienne et internationale ont permis aux Chefs d’Etats du Mali, du Tchad et de la France de faire le point sur la coopération militaire qui a permis de repousser une offensive des groupes armés islamistes qui ont pris le contrôle des trois régions du pays. C’était à la présidence de la République à Koulouba.

 

 

Le point de chute de la journée marquant la prise de fonction du nouveau président Ibrahim Boubacar Keita a été marqué par une conférence de presse. Les présidents Idriss Deby Itno, François Hollande et Ibrahim Boubacar Keita se sont volontiers adonnés aux questions posées par les hommes et femmes de presse du Mali et de nombreux autres pays étrangers. L’essentiel des questions a porté sur l’opération militaire qui a permis au Mali  de se défaire de l’emprise des rebelles qui ont sévi pendant près d’un an dans sa partie nord. François Hollande a vivement remercié son homologue tchadien pour l’envoi diligent de ses troupes pour venir en renfort à celles de la France. Il a également fait savoir que la France a agi au Mali suite à l’appel de l’ancien président Dioncounda Traoré soutenu par l’Union africaine et les Nations Unies. Il s’est réjoui de la réussite de l’action autant sur le plan militaire que politique puisqu’elle a abouti à la tenue de l’élection présidentielle du 28 juillet et du 11 août. «Aucune autre intervention n’a enregistré une telle réussite. Entre le 11 janvier et le 11 août nous avons mis un terme à la terreur qui sévissait et nous avons libéré toutes les régions occupées par les terroristes. Elle a abouti à une consécration au niveau malien avec cette élection qui n’a pas connu de précédent », a-t-il déclaré.

 
« L’avenir de la démocratie au Mali »
Le président Ibrahim Boubacar Keita a affirmé que l’engouement des populations lors de la campagne a  été un point plus que positif pour l’avenir de la démocratie malienne. «Je n’ai jamais vu de tels mouvements au Mali. Des personnes âgées, malgré leur âge avancé ont tout mis en œuvre pour pouvoir voter pour moi. La liberté de la presse a connu un sérieux réconfort. Le Mali se souvient et m’a accordé une confiance aveugle. Je me sens un devoir de ne pas les décevoir », a-t-il déclaré.

 
« La libération des otages Français »
Le Président français, François Hollande a évoqué la question des otages retenus au Sahel. «Tout au long de l’opération Serval, je n’ai fait que penser à la situation des otages. J’ai pu craindre pour leur vie pendant ces derniers mois. J’ai mesuré leurs angoisses. Je me suis entretenu avec l’ensemble des chefs d’états de la région pour avoir un meilleur contact afin de retrouver ces otages », a-t-il indiqué.  Il a fait comprendre que tout est en cours pour que les prises d’otage cessent le plus tôt possible. « Nous pouvons réussir conjointement, grâce à une entraide commune entre les pays du sahel, des dispositifs de sécurité permettront de dissuader les preneurs d’otage », a-t-il précisé.  Il a également fait savoir qu’au finish seuls 1000 soldats français resteront sur le sol malien après le retrait progressif.  «Nos armées sont au service de la liberté, donc du peuple français», a fait savoir François Hollande.

 
« La situation de Kidal »
Le président Français, François Hollande admet qu’on lui a posé de nombreuses questions sur Kidal. Mais que les inquiétudes des uns et des autres n’ont pas empêché les troupes de l’opération Serval à entrer à Kidal. De même l’armée malienne y a fait son entrée et l’élection présidentielle s’est bien tenu dans cet ancien bastion des islamistes.

 
« Le retrait des troupes tchadiennes »
Le président Déby s’est exprimé sur le retrait annoncé de ses troupes du Mali. Il a annoncé que la question du retrait est actuellement du ressort de Minusma. «Aujourd’hui les soldats tchadiens au Mali sont au nombre de 1500 au lieu de 850 prévu à cette date », a-t-il déclaré. Aux yeux du président Deby ceci n’est pas important vu que la menace terroriste existe et continuera surement à exister. « C’est simplement pour dire que la dimension de la résolution de la crise n’est pas du ressort de l’Union Africaine. Je pense à une troisième variante. Nous sommes d’une nature à fabriquer des terroristes. Allez en Lybie et vous verrez qu’ils ne se cachent même pas. Si nous ne faisons pas attention nous pouvons être surpris comme on a été surpris au Mali. Il nous faut trouver une solution définitive à ce problème. La situation humanitaire est très grave. On part vers une guerre religieuse », a-t-il conclu.

 

Dansira Dembélé 
Ousmane Baba Dramé

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13 COMMENTAIRES

  1. 1ère partie

    Le Tchad et ses vaillants militaires ont purement et simplement abandonné leur position à l’extrême nord du Mali. Au lieu d’accuser la MINISMA et la mission SERVAL de complaisances, le Mali et IBK doivent dépêcher des militaires maliens au nord pour occuper cette position stratégique.
    L’arrogance mêlée à la peur des militaires maliens et l’idiotie du nouveau président ne nous rassurent pas.

  2. 1ère partie
    A)
    IBK devait répondre à la journaliste qui a posé la question au président Idriss Deby. Au lieu de prendre ses responsabilités ce cher président, s’est adonné au griotisme: “je roule, manie mieux que quiconque en Afrique au sud du Sahara la langue des gaulois…”
    Quelle honte!
    Où sont ses vauriens de généraux? Qui se pavanent à Bamako et jadis à l’ORTM ?
    Peuple Malien, reveuille-toi !
    Ton destin t’appartient,
    Ne pense pas que les autres continueront à mourir pour toi,
    A ta place.
    Pendant que tes nouveaux dirigeants ne collaborent pas avec ses collègues dont les militaires meurent pour le Mali.

  3. 2ème partie
    Reveuillez-vous !
    Le MNLA sait que nous maliens qui parlons d’intégrité territoriale nous n’avons ni le courage ni l’intelligence de faire face à ses quelques faméliques mais courageux soldats.
    C’est pourquoi, elle menace. Et à juste titre.
    Où sont nos soit disant bataillons « Waraba » « Fuyars »…
    Allez vite occuper la position que les vaillants Tchadiens vous cèdent. Ils méritent à leur tour un repos mérité.
    Considérez que vous avez reçu un ordre du chef suprême de l’armée du peuple, du Mali !
    Je sais que notre président, n’a pas fini à se gargariser pour penser à vous donner l’ordre.
    Il est préoccupé à distribuer les galons.
    Il n’a pas été élu pour cela.
    Nous voulons des hommes là où il faut.
    Le plus jamais ça s’applique ici. Les militaires maliens ne doivent plus jamais abandonnés leurs positions.

    Bimandi

  4. Ode à la liberté et à la démocratie

    Nous avons longuement et longtemps réclamé un régime politique pluraliste au Mali car nous sommes convaincus que le seul chemin qui peut aider ce pays à sortir la tête de l’eau est la démocratie et l’État de droit.

    C’est à dire un système politique dans lequel le jeu politique reste équilibré entre les acteurs politiques dans la conquête et l’exercice du pouvoir et que le peuple choisit librement ses dirigeants en parfaite connaissance de cause.

    Un système qui donne aux institutions du pays toute leur place dans la societé pour que les lois du pays soient respectées par les citoyens dont les droits sont préservés et les devoirs assumés.

    Nous avons dénoncé avec la dernière énergie les aventuriers du 22 mars 2012 et leur horde d’anarchistes déchaînés en patriotes de la 25ème heure, qui voulaient mettre le grappin sur le système démocratique du Mali en foulant au sol notre constitution plébiscitée par le peuple malien en février 1992.

    Nous avons démasqué et déjoué souvent dans la douleur mais toujours avec persévérance et abnégation les stratagèmes des apprentis sorciers et leur meute de la violence gratuite qui voulaient légitimer l’illégitime et l’illégal au Mali.

    Nous avons été catégoriques face aux rassasiés et agités d’une transition politique inutile et dangereuse pour la paix et la stabilité du Mali et leurs apôtres des régimes d’exception qui ne voulaient pas organiser une élection présidentielle au Mali en juillet 2013 dans l’espoir de faire perdurer cette transition politique qui les arrangeait tant.

    Le pays a traversé 18 durs mois de crise créée de toute pièce par ces aventuriers sans vergogne de l’anarchie et leur cohorte de hors-la-loi invétérés et de la confusion rétrograde pour se faire la poche et les épaules.

    Mais nous avons réussi à faire triompher les idéaux démocratiques et de droit dans la conquête et l’exercice du pouvoir républicain au Mali.

    Mes chers amis quel autre événement mis à part un sommet international d’envergure dont notre pays n’a pas l’habitude d’organiser, peut réunir dans nos murs 40 délégations étrangères, une vingtaine de chefs d’état étrangers avec en prime le président français, le roi du Maroc et bien d’autres?

    La présence massive de nos frères africains aux côtés d’autres hôtes de marque au stade du 26 mars de Bamako, est la plus belle récompense du mouvement démocratique de mars 1991 et une fierté pour tous les martyrs de la révolution populaire pour le pluralisme démocratique au Mali.

    Ces délégations et ces chefs d’état ne sont pas venus au Mali parce qu’on a une armée qui s’est faire des coups d’état ou même qui s’est combattre.

    Non, mes chers amis ils ne sont pas venus parce que nous sommes riches et puissants, loin s’en faut, encore moins que nous sommes faibles face aux islamistes qui faisaient la loi au nord de notre pays.

    L’estime, le respect, l’admiration et l’attachement amical et fraternel dont ont fait preuve, ce 19 septembre 2013 à Bamako, ces délégations de divers horizons à l’encontre de notre pays, est d’abord le fait de notre propre respect de notre propre constitution, du vote massif des maliens les 28 juillet et 11 août 2013, et de l’installation à la tête de notre pays d’un président issu des urnes.

    Oui mais chers amis, ils sont venus parce que nous avons pris le droit chemin, celui de la liberté, de la démocratie et du droit.

    Ils viennent ici témoigner à tous les adaptes de l’anarchie inutile que les peuples du monde n’aiment pas la bêtise et restent attachés aux idéaux de liberté et de droit.

    L’estime retrouvé de nos frères et amis est une mine d’or plus grand que Yatela et Morilla réunis dont on peut facilement capitaliser en gain diplomatique et en intérêt financier et économique pour faire face aux immenses défis de développement de notre pays.

    L’application stricte de la loi en mettant le droit au cœur de nos préoccupations quotidiennes peut facilement nous aider à réduire les tares de notre société qui plombent notre développement et nous permettre d’aller rapidement vers le bien être général et un bonheur commun.

    Mes chers amis, il n’y a pas 36000 manières pour un pays pauvre comme le notre de s’en sortir des griffes de l’ogre.

    Et j’espère très sincèrement que le pays continuera à parfaire ce système démocratique et pluraliste qui garantit l’alternance au sommet de l’État et l’affirmation du droit comme de moyen de régulation de la société et du pouvoir qui s’y exerce.

    Que Dieu Bénisse le Mali.

  5. Bonjour,
    La communauté internationale a hissé le Mali au rang des grandes nations démocratiques par la présence massive de plusieurs chefs d’États à cette cérémonie de reconnaissance du Mali et de son nouveau Président IBK.

    Ceci est dû à l’expression de la solidarité internationale, avec en tête la France, le Tchad, la CEDEAO, le Niger et les États Unis avec leurs drones, pour l’aide apportée au Mali et pour lui permettre de prendre son destin en mains.

    A TRAVERS LE GESTE HISTORIQUE DE SAUVETAGE PAR FRANçOIS HOLLANDE, LE MALI, AUJOURD’HUI, EXISTE ET EST RECONNU PAR TOUS.

    Reconnaissant et au nom de tous les Maliens, le Président IBK a fourni la meilleure réponse au monde qu’on puisse attendre, à savoir, plus jamais ça, en d’autres termes, plus jamais ce qui s’est passé au Mali.

    Belle promesse.

    Honorons-la en nous mettant au travail sans tarder pour la réconciliation, la refondation et la sécurité durables du Mali.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC/GOUVERNANCE

  6. Drôle de fermeté pour l’intégrité territoriale, des mots vagues dans la bouche d’un impuissant : Ministres chassés de Kidal, Gouverneur cloitré à la Mairie avec un Gouvernorat aux mains des groupes armés. Secret de polichinelle : tout le monde sait que l’autonomie, l’indépendance ne sont que des enchères, stratégie de négociation pour l’acquisition de postes et d’argent comptant. Drôle du sens de la transparence quand le citoyen lambda ignore toujours des déclarations des biens du Président et de ses Ministres ! TANT QUE CETTE LOGIQUE DE PARTAGE DE GATEAU, DE COMPLICITE AVEC LES CRIMINELS EN TOUT GENRE, CONTINUE TANT AU NIVEAU INTERNATIONAL (ENLEVEMENTS CONTRE RANCONS), QUE NATIONAL (POSTES JUTEUX CONTRE POUVOIR DE NUISANCE POLITIQUE AVEC LES POLITICIENS ET CANDIDATS INDEPENDANTS, POUVOIR DE NUISANCE VIOLENT AVEC LES GROUPEMENTS ARMES, L’ON N’EST PAS SORTI DE L’ORNIERE. Car on satisfait des individus, mais les questions de fond, de sécurité générale ou de développement, ou de simple syndicalisme, ne sont guère traitées. Car, ces réponses exigent des fonds importants alors que les artifices individuels permettent de jouer au sapeur pompier, à éteindre les flammes alors que le feu continue à couver…
    En dehors de l’intérêt psychologique des assises nationales (les gens vont se défouler) et d’une certaine actualisation des infrastructures détruites, ces assises ne feront que constater ce qui est déjà connu, reconnu et analysé sous tous les angles depuis des lustres. Il faudra in fine DEVELOPPER LE NORD MALI EN LUTTANT CONTRE LE CHOMAGE des jeunes pour ne pas les livrer au BANDITISME ORDINAIRE (drogues, pirateries, armes, cigarettes), ne pas donner d’argument au BANDITISME POLITIQUE DES GROUPEMENTS ARMES (le sous-développement du Nord sert d’argument à ces groupuscules pour défendre des intérêts personnels primaires : postes juteux et argent frais), et au BANDITSME JURIDIQUE DE CES GROUPUSCULES (les exactions de l’armée malienne leur donnent des arguments pour cacher leurs propres crimes de guerre et brimades des populations civiles). La grave erreur ou aveuglement est de croire que la rébellion date des indépendances. Ce n’est ni plus ni moins que du banditisme antique du SAHARA qui renaît de ses cendres, sous des formes diverses, à chaque fois que l’Etat central faiblit. Le plus jeune enfant sédentaire du Nord sait cela : esclavage, pillage, vols, viols, enlèvements, banditisme politique et juridique avec plus ou moins des complicités de groupes étrangers ou par des Etats. Ce qui est inimaginable, c’est que les uns et les autres essaient d’y voir autre chose…Donc: solution avant tout sécuritaire, et de développement ensuite.
    Donc, la solution coule de source : SECURITAIRE D’ABORD (il suffit de remonter au moyen âge pour se rendre compte que la question dite touareg est avant tout une question de banditisme historique au Sahara), ET DE DEVELOPPEMENT ENSUITE…
    Mais à quand la déclaration des biens du Président et de ses Ministres ? ET SURTOUT A QUAND CETTE DECLARATION QUAND ILS QUITTERONT LEUR FONCTION ET QUEL INSTRUMENT POUR VERIFIER LA VERACITE DE LEURS DECLARATIONS ?
    ET DE FACON GENERALE, A QUAND LA COHERENCE ENTRE LES DECLARATIONS VEHEMENTES, LES PROFESSIONS DE FOI, LES VŒUX PIEUX ET LES ACTES POSES ?
    L’espoir est que la société civile malienne, l’opposition naissante, la communauté internationale sauront être assez vigilantes pour redresser le navire en naufrage qui brandit les gros mots, mais a tout l’air d’agir dans le sens contraire au vent…

  7. je salues le courages de hollande et Debypour leur engagement dans la liberation non seulment le nord mais tout mali et meme l’afrique nous sommes rèconnaissants

  8. Cela fait plus de deux décennies que l’école malienne est malade , que l’économie n’est pas stable , que la rébellion n’est jamais finie de façon définitive et les attentes sont et ont été multiples etc…..
    Maintenant une nouvelle ère commence avec les élections libres et transparente jamais réaliser par notre Maliba , elle est notre espoir pour l’avenir et chacun doit contribuer en faisant des critiques constructives , éviter les polémiques inutiles.
    Nous devrons tous œuvrez pour notre PAYS en comptant sur nos propres forces et n’attendons rien de l’État pour commencer a travailler. “Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre , ni de réussir pour persévérer ”
    Aidons les nouvelles autorités à nous aidés .

  9. IBK la conférence de presse fut très riche en information, voire un succès.

    J’étais surprise que tu n’aies pas pu répondre correctement à la question sur la démocratie….

    Nombrilisme oblige on te demande démocratie et tu t’égosilles à parler de toi….. un vrai égoiste….. nous on s’en fout de toi….

    On veut des réponses claires à nos attentes… n’oublies pas ton serment porte, entre autres au renforcement des acquis de la démocratie…

    Comment comptes tu le réaliser, c’était cela la question… mais tu as superbezment passé à coté…. remues ta langue dix fois avant de parler….. une logorhée intolérable…..

    Comme d’habitude tu as perdu le fil et les pédales, mais j’ai eu le sentiment extraordinaire que tu cherchais sans y parvenir à être sincère et convaincant.

    Des actes pour le bonheur des maliens….. l’honneur étant désormais au passé.

    Courage.

    • Si tu n’aimes pas IBK dit l clairement personne ne t’oblige mais ne pas reconnaitre ses valeurs est otr soz. Tai toi povr im be cil si tu n ve pas aider a construire l pays. Democratie , democratie. Keske la democratie si l peuple souffre sous l joug d’une minorite de voleurs. Epuis depuis kan un voleur aime un policier ou gendarme?

      • tu n’as rien compris toi… j’aime ou pas ibk c’est mon droit. meme si je l’aimais j’allais faire mes observations. Tu n’es pas obligé de les lire, ……pauvre co..ui..llon.

        Toi seul voit ses valeurs que tu veux m’imposer, moi je vois qu’un obsédé….dans toutes ses dimensions.

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