IBK face à la classe politique : “Je n’ai d’autre choix que d’instaurer l’état d’urgence”

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Voeux des partis de la majorité présidentielle et de l’opposition : JUGEMENTS CROISES SUR LA SITUATION D’UN PAYS QUE TOUS VEULENT FAIRE AVANCER

A la faveur de la présentation des vœux de nouvel an à la classe politique, le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita est revenu sur les motifs de l’état d’urgence décrété à la veille de Maouloud 2015. Selon IBK, le pays était exposé à un risque d’attentat.

Pour donner aux autorités compétentes les moyens de droit leur permettant de mieux circonscrire et combattre tout projet d’atteinte à la sécurité des personnes et de leurs biens et toute tentative de troubles à la quiétude des populations, le gouvernement a déclaré l’état d’urgence pour 10 jours à la veille des fêtes de fin d’année 2015.

Une décision qui a soulevé la colère de la communauté musulmane qui a qualifié la mesure en son temps de tentative de sabotage de la fête de Maouloud. Loin de là, le président de la République a justifié le décret par des menaces émanant de groupes jihadistes. Selon IBK, le pays était exposé à un risque d’attentat.

“Quand vous êtes informés par les soins d’un pays frère de risques d’atteinte à la sûreté de l’Etat, je crois que l’état d’urgence était la seule solution. Après, les gens me disent que je veux saboter le Maouloud. Ma volonté n’a jamais été de saboter les fêtes religieuses”, a expliqué le chef de l’Etat à la faveur de la présentation de vœux de nouvel an à la classe politique mardi dernier, à Koulouba.

Par ces précisions, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita mettait fin à la polémique entretenue par certains leaders religieux qui pensaient à une tentative de sabotage de la fête de naissance et de baptême du prophète Muhammad (PSL) et justifiait le bien-fondé  de l’acte qui n’est autre que de donner des compétences supplémentaires aux forces de l’ordre pour combattre le projet d’atteinte à la sécurité des personnes et toute tentative de troubles à la quiétude des populations.

Bréhima Sogoba

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35 COMMENTAIRES

  1. Bien que l’état d’urgence ne vise que notre sécurité et des personnes se plaisent à ne pas respecter cette mesure. Nous sommes en danger et nous ne devons pas donner des raisons à ceux qui veulent toujours crée débat inutile de le faire. Faisons violence sur nous pour aider les autorités à nous aider en nous sécurisant.

  2. Ce n’est pas avec la joie au cœur que le président de la république en accord avec le conseil des ministres décident d’instaurer l’état d’urgence dans le pays.
    La situation est critique et des mesures en vue de sécuriser la population s’imposent et évidemment c’est ce qui est fait.
    Merci au gouvernement et au président de la république.Z

  3. « l’État d’urgence peut être déclaré sur une partie ou sur toute l’étendue du territoire de la République du Mali, soit en cas de péril imminent, résultant d’atteintes graves à l’ordre public, soit en cas de menées subversives compromettant la sécurité intérieure, soit en cas d’évènements présentant, par leur nature et leur gravité, un caractère de calamité publique ».
    Donc ceux qui créent la polémique inutile doivent chercher d’autres justificatifs car la situation l’exige et c’est ce qui a été fait. Je félicite donc nos autorités pour cette mesure sage.

  4. “Je ne pense pas que l’état d’urgence puisse apporter un changement dans l’organisation du Maouloud 2015”.
    J’ai été surpris par cette parole et en même temps choqué car NORMALEMENT l’état d’urgence aurait du apporter un changement à l’organisation du Maouloud. Mais on se réjouit qu’il n’y ait pas eu de problèmes Le pays est confronté à des défis sécuritaires et pour éviter tout dérapages donc l’état prends des mesures. Même si nos leaders religieux n’ont pas voulus sursoir à leur désir d’organiser cette célébration ;ils auraient du approcher les autorités compétentes pour voir dans quelles mesures cette célébration puisse être encadrée.

  5. Moi je pense que si le fait de vouloir assurer la sécurité des populations et des potentiels participants à cette célébration du maouloud est un péché; nos autorités doivent le faire de plus en plus de façon récurrente.
    Ceux qui ne sont pas d’accord n’ont qu’a changer de pays!

  6. Le gouvernement n’a jamais tenté de saboter une quelconque manifestation. Qu’iHaïdara sache qu’au delà des sous qu’il peut se faire pendant cette célébration; la sécurité des uns et des autres priment.
    Les autorités ont demandé que la célébration puisse avoir lieu la journée mais cette proposition a été rejetée.

  7. « L’état d’urgence peut être déclaré sur tout ou partie du territoire métropolitain ou des départements d’outre-mer, soit en cas de péril imminent résultant d’atteintes graves à l’ordre public, soit en cas d’événements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique. »
    L’état d’urgence est déclaré par décret en conseil des ministres et ne peut être prolongé au-delà de douze jours que par la loi.
    La déclaration de l’état d’urgence donne pouvoir aux préfets de département :
    d’interdire la circulation des personnes ou des véhicules dans les lieux et aux heures fixés par arrêté ;
    d’instituer, par arrêté, des zones de protection ou de sécurité où le séjour des personnes est réglementé ;
    d’interdire le séjour dans tout ou partie du département à toute personne cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l’action des pouvoirs publics.
    Le ministre de l’intérieur, pour l’ensemble du territoire, et le préfet, dans le département, peuvent :
    ordonner la fermeture provisoire des salles de spectacles, débits de boissons et lieux de réunion de toute nature ;
    interdire à titre général ou particulier les réunions de nature à provoquer ou à entretenir le désordre.
    Le décret déclarant ou la loi prorogeant l’état d’urgence peuvent :
    conférer aux autorités administratives le pouvoir d’ordonner des perquisitions à domicile de jour et de nuit ;
    habiliter les mêmes autorités à prendre toutes mesures pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature ainsi que celui des émissions radiophoniques, des projections cinématographiques et des représentations théâtrales ;
    donner le droit à la juridiction militaire, les tribunaux militaires, à se saisir des crimes qui relèvent normalement de la cour d’assises de ce département.

    Tous ces pays qui ont été attaqué par le terrorisme utilisent l’état d’urgence pour la protection et la sécurité de leur population et c’est ce que IBK a fait.
    Le mali est fier de son armé
    VIVE IBK-VIVE LE MALI

  8. En effet voici un peu comment se résume l’état d’urgence de manière internationale.
    Relation avec le droit international[modifier
    L’article 4 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de l’ONU de 1966 régule au niveau du droit international l’état d’urgence. Il dispose en particulier que :

    4.1 Dans le cas où un danger public exceptionnel menace l’existence de la nation et est proclamé par un acte officiel, les États parties au présent Pacte peuvent prendre, dans la stricte mesure où la situation l’exige, des mesures dérogeant aux obligations prévues dans le présent Pacte, sous réserve que ces mesures ne soient pas incompatibles avec les autres obligations que leur impose le droit international et qu’elles n’entraînent pas une discrimination fondée uniquement sur la race, la couleur, le sexe, la langue, la religion ou l’origine sociale. (…) 4.3 Les États parties au présent Pacte qui usent du droit de dérogation doivent, par l’entremise du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, signaler aussitôt aux autres États parties les dispositions auxquelles ils ont dérogé ainsi que les motifs qui ont provoqué cette dérogation. Une nouvelle communication sera faite par la même entremise, à la date à laquelle ils ont mis fin à ces dérogations.

    Le Comité des droits de l’homme de l’ONU peut examiner les éléments constitutifs du danger public invoqué et éventuellement solliciter l’élaboration de rapports spéciaux. Il a élaboré en 1981 une déclaration relative à l’interprétation de cet article. L’Égypte, entre autres, a ainsi été à plusieurs reprises épinglée pour son état d’urgence continu depuis au moins 19811.

    La proclamation de l’état d’urgence ne permet pas de déroger à certains droits fondamentaux et interdictions absolues, dont en particulier le « droit à la vie », l’interdiction de la torture et des traitements inhumains et dégradants, l’esclavage et la servitude et la « liberté de penser, de conscience et de religion ».

    La Convention européenne des droits de l’homme contient des dispositions dérogatoires du même type, mais ont été appliquées d’une manière beaucoup plus rigoureuse,

  9. L’état d’urgence accorde des pouvoirs particuliers aux préfets dont le département est couvert par la déclaration d’urgence : interdiction de circulation des personnes et des véhicules ; institution de zones de sécurité à l’intérieur desquelles le séjour de certaines personnes peut être réglementé
    Cela permet le contrôle des personnes et la sécurité dans le pays.
    assignation à résidence de toute personne dont l’activité se révèle dangereuse pour la sécurité et l’ordre publics des circonscriptions territoriales où s’applique l’état d’urgence ; fermeture de salles de spectacle et de tous les lieux de réunion
    Cela contribue au bien de la population contre les attaques terroristes.
    l’état d’urgence favorise éventuellement l’interdiction de toute réunion de nature à provoquer le désordre ; remise des armes de guerre, de défense (revolvers, pistolets), de chasse. Des dispositions expresses du décret déclarant ou de la loi prorogeant l’état d’urgence
    Les dispositions prises par l’état d’urgence peuvent de plus conférer au ministre de l’Intérieur ou aux préfets le pouvoir d’ordonner des perquisitions de jour et de nuit et les habiliter à prendre toutes mesures pour assurer le contrôle de la presse, de toutes publications et des émissions radiophoniques.
    Le peuple a confiance à son président et nous sommes fier de notre armé

  10. Je pense que les guides devaient aviser les autorités avant de faire des programmes surtout que notre pays est menacé par des terroristes. Il faut savoir qu’ils s’attaquent au lieu de rassemblement pour faire de nombreux victimes.

  11. Les guides doivent savoir que jamais situation a ses réalités. Ils doivent respecter cette mesure au risque d’exposer les fidèles. Cette fois nous pouvons rester à la maison pour implorer notre Dieu d’AMOUR.
    IBK est un chef qui songe au bien être de son peuple et selon la sensibilité du pays, les terroristes peuvent profiter d’une telle situation de grand regroupement

  12. L’état d’urgence permet de contrôler plus les mouvements des personnes dans nos frontières.
    Il permet de contenir la situation en empêchant la population d’aller dans certaines zones jugées hostiles. Nous demandons la bonne compréhension de nos guides

  13. Les forces de sécurité peuvent faire des perquisitions. Dans l’intérêt commun du peuple C’est vrai qu’il nous prive de certaines libertés mais d’ailleurs quelle liberté si nous ne vivons dans la psychose. Ils doivent savoir que l’état d’urgence ne vise personne mais plutôt de sécuriser la population

  14. Tout bon citoyen malien doit savoir que la finalité de l’état d’urgence n’est autre que notre survie ou notre bien-être. Donc il est important que nous respectons cette situation qui ne saurait durée

  15. INTERDICTION A TITRE GENERAL OU PARTICULIER.
    la lecture de la loi de 1987, on peut opérer une distinction entre les effets normaux et les effets aggravés. Les effets dits normaux sont les extensions de pouvoirs qui se réalisent de plein droit, sans autre précision du décret déclarant l’État d’urgence. Aussi, dès la proclamation de l’État d’urgence les autorités administratives compétentes peuvent prendre les mesures telles que la réglementation ou l’interdiction de la circulation des personnes, des véhicules ou des biens dans certains lieux et à certaines heures ; l’institution de zones de sécurité où le séjour des personnes est réglementé ou interdit ; l’interdiction du séjour dans tout ou partie d’une ou de plusieurs circonscriptions à toute personne cherchant à entraver l’action des pouvoirs publics ; l’interdiction à titre général ou particulier, de tous cortèges, défilés, rassemblements et manifestations sur la voie publique. Il peut aussi y avoir l’institution, aux abords des frontières terrestres ou autour des aéroports, de zones de sécurité ; l’assignation à résidence de toute personne dont l’activité s’avère dangereuse pour la sécurité et l’ordre public ; la fermeture provisoire de lieux publics tels que salles de spectacle, débits de boissons, lieux de réunion et de culte ; l’interdiction, à titre général ou particulier, de réunions publiques ou privées susceptibles de provoquer ou d’entretenir le désordre ; la possibilité de procéder à la recherche et à l’enlèvement des armes et munitions ainsi que des explosifs et tous engins meurtriers ou incendiaires ; des stations radiophoniques privées d’émission ou de réception autres que les postes récepteurs de radiodiffusion ou de télévision ; l’interdiction, à titre général ou particulier, de la circulation des aéronefs civils sur tout ou partie du territoire.
    Que Dieu bénis le Mali…

  16. Le Mali est en face de certaine menace qui nous impose le décret de l’Etat d’urgence.
    La loi malienne détermine les circonstances pouvant conduire à la proclamation de l’État d’urgence. En effet, aux termes de la loi du 10 août 1987 relative à l’État de siège et à l’État d’urgence, l’État d’urgence peut être déclaré sur une partie ou sur toute l’étendue du territoire de la République du Mali, soit en cas de péril imminent, résultant d’atteintes graves à l’ordre public, soit en cas de menées subversives compromettant la sécurité intérieure, soit en cas Evènements présentant, par leur nature et leur gravité, un caractère de calamité publique.
    Je remercie le président pour la prise de cette bonne décision qui permet de mettre la population à l’abri de certain dangers…
    ÉVITONS LE DANGER DES QU’ON LE PEUX…

  17. Nous sommes conscient que le décret de cet Etat d’Urgence est pour le bien des maliens, pour cela nous remercions le président de la république pour son souci envers le peuple maliens et tous les autres cadre du pays pour leurs accompagnement que Dieu bénis le Mali.

  18. la législation en vigueur demeure valable dans la mesure où elle n’est pas contraire à la présente Constitution et où elle n’est pas l’objet d’une abrogation expresse, la législation de notre pays en matière d’État d’urgence, sur bien des aspects, a besoin d’être révisée pour être adaptée à un contexte qui a considérablement évolué.
    L’Etat d’urgence est le bienvenu pour la sécurisation des populations de ce pays.

  19. L’Etat d’urgence intervient dans un intérêt de protéger les maliens. l’État d’urgence fait l’objet des articles 49 et 72 de la Constitution du 25 février 1992. La disposition était prévue par la Constitution du 2 juin 1974 en son article 51. C’est sur le fondement de cet article 51 que sont intervenus la loi N°87-49/AN-RM du 10 août 1987 relative à l’État de siège et à l’État d’urgence et son décret d’application N° 247/PG-RM du 28 septembre 1987. La loi du 10 août 1987 a abrogé l’ordonnance N°35/PC-G du 23 mars 1959 portant loi organique sur l’État d’urgence.

  20. Au Mali nous avons tous été les mêmes, de même que personne n’est au-dessus de la loi. Il faut reconnaître que nos leaders religieux ont pris un grand risque en organisant des évènements pareils.

  21. Le Mali a besoin de la participation massive de tous ses fils en ce moment, dire que les leaders religieux ont osé rassemblés des gens en cette période difficile. Cela est décevant car tout peut arriver en ce moment précis.

  22. Les terroristes animent toute l’étendue de notre territoire en ce moment, raison pour laquelle nos autorités ont décrété l’Etat d‘urgence. Cette décision gouvernementale doit être acquis et respecter par tous les maliens.

  23. Modibo, ce pays est le vôtre tout comme le chef de l’Etat actuel. Cela étant, vous devez contribuer à la convalescence de ce pays en laissant de côté vos différends. Notre pays a besoin de vous tous.

  24. Ceci est une décision gouvernementale pour tous et contre tous, c’est une décision qui va dans les intérêts générale de la population. La population en particulier les leaders religieux, les fidèles doivent obligatoirement respecter cette décision pour la sécurité de tous.

  25. Vue la situation du pays je pense que cela est tout à fait normal et même primordiale Notre pays en se moment est dans une crise d’insécurité en cette fête de fin d’année et rencontre cette année le Maouloud 2015 les autorités doivent tout faire pour même l’ordre et la sécurité .

  26. Je pense que la mise en place d’un état d’urgence est tout à fait normal et même très salutaire. Le pays est dans une phase ou la sécurité doit être de haut niveau car le terrorisme menace toujours le pays pour la sécurité de la population l’état d’urgence est vraiment salutaire.

  27. Ni la fête de Maouloud ni la fête de Noël n’étaient interdites par le décret pris en session extraordinaire du conseil des ministres. Vu la situation que traverse notre pays et la sous-région, à l’approche des fêtes de Maouloud, de Naissance et de 31 décembre à l’occasion desquelles on assiste à des rassemblements, le gouvernement dans le cadre de son devoir et de sa mission avait jugé indispensable de décrété l’état d’urgence pour bien se préparer contre les attaques terroristes. Malheureusement que nos religieux ont mal interprété le décret. En qualifiant son excellence, Ibrahim Boubacar Keïta, de toutes sortes.

  28. La lutte contre le terrorisme est une lutte très ardant. Le terrorisme est fléau qui vit partout dans le monde entier. Main dans la main nous pourrons combattre le terrorisme.

  29. L’état d’urgence n’avait pas été décrété pour interdire la célébration du Maouloud mais pour prendre des précautions contre les terroristes qui aiment les rassemblements. Nous devons comprendre que tout ce que les autorités font, elles le font pour la sécurité de la nation et des citoyens.

  30. “Il rappelle d’entrée de jeu que l’État d’urgence fait l’objet des articles 49 et 72 de la Constitution du 25 février 1992. La disposition était prévue par la Constitution du 2 juin 1974 en son article 51. C’est sur le fondement de cet article 51 que sont intervenus la loi N°87-49/AN-RM du 10 août 1987 relative à l’État de siège et à l’État d’urgence et son décret d’application N° 247/PG-RM du 28 septembre 1987. La loi du 10 août 1987 a abrogé l’ordonnance N°35/PC-G du 23 mars 1959 portant loi organique sur l’État d’urgence.” Dixit Fousseyni Samaké, spécialiste du droit public

  31. L’état d’urgence avait été décrété pour interdire pendant dix jours des rassemblements au risque de ne pas connaître une autre attaque terroriste. C’était la seule chose que l’État devrait et pouvait faire face aux risques d’attentats et autres attaques terroristes.

  32. Le terrorisme a tendance à se globaliser dans la sous-région. C’étaitt un devoir pour le gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires en fin de lutter contre le terrorisme. Mais certains citoyens ont vu en ce décret une volonté du gouvernement d’interdire la célébration du Maouloid.

  33. A l’occasion des fêtes de Maouloud, de Noël et de fête de 31 décembre des jeunes, un décret d’état d’urgence était important pour empêcher des rassemblements qui profitent aux attaques terroristes. J’ai été déçu par nos chefs religieux.

  34. Le gouvernement a décrété l’état d’urgence pas pour empêcher ou priver les musulmans ainsi que les chrétiens à fêter leur fête. C’est parce que la situation actuelle du pays et de la sous-région nous interpelle et que des précautions doivent être prives pour prévenir des risques et contrecarrer certaines attaques possibles. Certains prêcheurs ont eu tort de faire des rassemblements. Les autorités n’avaient nullement d’autre choix.

  35. L'instauration de l'état d'urgence était une nécessité à la veille des fêtes de Noël, Maouloud et de fin d'année. Le décret ne visait pas non plus à interdire la célébration de ces fêtes. Et c'est ce que le président à expliqué lors de cette cérémonie de présentation de voeux de la classe politique.

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