IBK exige une concertation nationale pour sortir le pays de la crise

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Le Rassemblement Pour le Mali (RPM) a organisé, samedi dernier au Centre International de Conférence de Bamako, sa conférence sous la présidence d’Ibrahim Boubacar Kéita, président du parti. Cette Conférence de cadres a enregistré la présence de l’ensemble des cadres du parti ; mais aussi les partis politiques membres de « IBK Mali 2012», un regroupement de partis politiques qui soutiennent la candidature d’IBK à l’élection présidentielle.

Les participants à cette conférence ont fait une analyse, sans complaisance, de la situation qui prévaut au Mali. Avant de faire des propositions de sortie de crise. Plusieurs sujets ont été abordés : la situation sécuritaire au nord- Mali, l’intervention militaire de la CEDEAO au Mali, la présidence de la transition, etc.

Le président du RPM a, d’abord, fait un rappel des causes de cette crise. Selon lui, la situation que nous vivons, est la résultante d’une gestion antérieure. Cette gestion, poursuit-il, a été  décriée par  le RPM. Mais le RPM a été incompris. Mieux, il a été isolé pour avoir refusé de s’aligner dans une coalition, dont la seule fin était de trahir le peuple malien. A en croire IBK, ceux qui ont trahi, hier, le peuple malien se font passer aujourd’hui pour des défenseurs intrépides de la démocratie malienne. Ce qui lui fait dire que le peuple malien n’est pas amnésique. Il a de la mémoire. IBK rassure que  le RPM assumera sa part de responsabilité de tout ce qui arrive au Mali.  Face à la situation critique que traverse le pays, IBK lance un appel aux leaders politiques. Afin qu’ils  d’abandonnent leur calcul politicien pour sauver le Mali. Mais, il  est regrettable, dit-il,  de constater que les jeux politiciens ont repris de plus belle avec leurs «cortèges sordides de calomnie et de désinformation».

Pourquoi le RPM a claqué la porte du FDR ?

Rappelons que le candidat du RPM à l’élection présidentielle, a profité de la conférence des cadres pour expliquer les raisons du retrait de son parti du Front Uni pour la Sauvegarde de la Démocratie et de la République (FDR). «Certains comportements, déclarations et prises de positions au sein du FDR nous ont rapidement alerté comme autant des dérives par rapport au projet initial. N’entendant pas nous laisser trimballer par qui que ce soit et endosser des positions qui ne sont pas les nôtres, nous avons sans tardé repris notre totale liberté en quittant un cadre qui ne nous convenait plus » a-t-il expliqué. Précisons que le FDR est constitué des partis politiques et associations qui réclament le retour sans délai à l’ordre constitutionnel.

La nécessité d’un dialogue national

Que faire après les 40 jours d’interim? Faut-il proroger, automatiquement, l’intérim et faire du président intérimaire le président de transition ? Peut-on faire ainsi sans frustation de la population ? Ce sont, entre autres, des questions que s’est posée « Ladji Bourama », pardon IBK. Avant de déclarer  que «quelle que soit la solution qui s’imposera, il est bon qu’elle soit partagée, comprise  et acceptée. Cela passe par un dialogue national, auquel doivent prendre part toutes les forces vives de la nation».  Il serait périlleux  de négliger l’accord-cadre du 6 avril ; lequel est, selon le RPM et ses alliés, un «consensus national».

Le RPM n’a pas fixé de date pour la tenue du dialogue national ; mais il estime qu’il doit se faire dans les meilleurs délais. Afin que le peuple malien puisse s’attaquer, d’un même front, à la seule priorité qui vaille : la libération du nord Mali. Car chaque seconde, indique- t-il, est une vie en danger de mort. Face à cette situation, le président du RPM estime que la libération du territoire est l’affaire de chaque malien et de la communauté internationale. Mais, précise-t-il, dans une certaine limite.

IBK  préfère un appui logistique à l’intervention militaire de la CEDDEAO sur le sol malien. La position du RPM a été partagée par l’ensemble de ses alliés.

Abou Berthé

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Mr IBK
    Si les autres font du calcul politicien, vous, vous etes le boulet de la République.
    Tout votre parcours politique à été un accident. Les maliens ne sont pas prèt a oublier vos déclarations outrancières.
    Le décalage entre la posture et la réalité font de vous le tartufe en chef de la classe politique malienne.
    Est ce que le mali a une armée nationale à qui on pourrait apporter une aide logistique? Une armée qui fuie face à l’ennemi.Un fantasme nationaliste.
    Vous,et les autres, tels que: O.Mariko; Guindo,Sissoko,…n’ont eu de
    cesse de déshonorer la vertu politique.

  2. On ne nomme pas un Président de la République dans une salle de conférence devant un aéropage de politicards assoifés de pouvoir!
    DEMAGOGUES!!!!!Voulez-vous donc vous accaparer 👿 les marrons que le valeureux et réfléchi Capitaine, a tirés du feu

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