S’agissant de la gouvernance, la déception est sans équivoque. Malgré l’adoption d’une loi contre la corruption, les surfacturations ont été malheureusement enregistrées lors de l’achat de l’avion présidentiel et de l’équipement militaire. D’où la suspension des relations entre le Mali et les bailleurs de fonds (FMI, banque mondiale, UE) pendant quelques mois suivie de la timide reprise en décembre.
Le président de la République est allé jusqu’à légaliser la corruption et la délinquance financière lors du congrès du haut conseil Islamique en disant qu’il a « des dossiers » compromettant certains responsables mais qu’il les laisse dans les tiroirs à cause de l’islam. C’est pourquoi les sanctions contre les personnes, proches de lui, impliquées dans l’affaire de surfacturations tardent à tomber.
Par rapport à la prévision des affaires de l’état, c’est encore pire. Nos autorités agissent en amateurs et ne semble avoir aucune vision. C’est le cas du contrôle physique mal préparé qui a mis à nu l’amateurisme du gouvernement. Aussi, ce dernier n’interdit-il les feux d’artifice qu’après leur rentrée dans le pays et seulement à quelques jours de la fête de fin d’année. Les produits sont déjà dédouanés par les agents de l’Etat et ceux sont les commerçants qui sont les perdants.
La justice ne semble exister que de nom plus que de nom ou contre quelques personnes selon beaucoup de maliens. Pendant que des petits voleurs croupissent en prison pendant des années, des terroristes qui ont failli remettre en cause l’existence même de notre patrie sont arrêtés puis libérés, sans qu’ils ne soient jugés, de façon ostensible et ostentatoire pour des raisons qui ne tiennent pas. Le ministre de la justice et garde des sceaux, Mohamed Ali BATHILY accepte la libération des terroristes et la justifie d’ailleurs tant bien que mal, mais s’acharne contre les responsables de la privatisation de la CMDT. Curieusement, d’autres personnalités célèbres, pourtant acclamées récemment par la majorité de la population malienne pour l’acte qu’ils posé, attendent impatiemment la tenue de leur jugement.
De plus, IBK et MARA ont été la cible des critiques et de la part de l’opposition et de la part de certains partis de la mouvance présidentielle. Pendant que l’opposition malmène IBK et MARA pour leur incapacité à gérer le pays, le parti SADI dit « n’être pas responsable de la gestion » du gouvernement, le professeur Ali Nouhoum DIALLO de l’ADEMA PASJ réagit contre le «moi » d’IBK et SABATI 2012, un des acteurs de l’élection d’IBK à la présidence, demande au gouvernement de ne pas fouler au pied la justice en libérant des terroristes.
De surcroit, malgré la pauvreté et la cherté de la vie, le gouvernement Mara fait adopter un texte par les députés par rapport à l’augmentation du budget annuel de la présidence ( plus de 14 milliards contre 9 milliards en 2014) et de celui de l’Assemblée Nationale(10 à 12 milliards). L’augmentation du budget de ces deux institutions se comprend aisément : IBK est à Koulouba et le beau-père de son fils à l’Assemblée Nationale. Quel beau partage de gâteau sur le dos du peuple malien !
Sur le plan sécuritaire, Mara, avec son amateurisme, nous à fait perdre Kidal si bien que l’insécurité règne au nord présentement (attaque de Bamba de Zarho et du bateau Soumaré). Les pourparlers d’Algérie ne vont pas à la faveur du peuple malien jusqu’à preuve du contraire. Pire encore, le gouvernement communique rarement sur ce sujet sensible. Pendant que les autorités se prononcent en faveur du document, le peuple réagit contre.
Quant à l’Éducation, elle souffre de sa belle souffrance. Le gouvernement Mara a essuyé la critique de l’opposition, des syndicats d’enseignants et de la société civile pour avoir mal organisé les examens passés. L’enseignement supérieur se cadavérise : les résultats sont sortis seulement la semaine dernière. La rentrée 2014-2015 n’est pas encore d’actualité au niveau de certains universités. Le gouvernement est véritablement incapable de faire face aux défis de l’école ou du moins, c’est le dernier de ses soucis.
Par ailleurs, les salaires n’ont commencé à souffrir qu’avec l’arrivée d’IBK au pouvoir. Jusqu’à présent, des fonctionnaires n’ont pas perçu leurs salaires. Cela ne s’était jamais produit après l’avènement de la démocratie. Les salariés se plaignant chaque jour que Dieu fait. Enfin, IBK semble décevoir davantage les maliens : son discours à la nation n’est guère rassurant contrairement à son premier discours à la nation. Si les maliens n’oublieront jamais les discours contradictoires d’IBK « je ne négocierai jamais avec des hommes armés » au Mali, « je n’ai jamais refusé le dialogue » en Europe, ce propos de Moussa Mara restera gravé dans leur esprit : « je ne démissionnerai pas », « on se connaît au Mali.
Tout cela montre à suffisance que le Président et son premier ministre ont déçu les maliens et les jours à venir ne sont pas rassurants. Donc, pour donner satisfaction au peuple malien afin de briguer un troisième mandat, le président de la République doit agir avec tact et responsabilité.
Sidi Dembélé, correspondant à Ségou
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Ibk Traitre lache
Non Monsieur le Journaliste, c’est plutôt d’Avril 2014 au 31Déc que le président de la République IBK et son premier Sinistre Moussa MARA ont dirigé les affaires de l’Etat de la façon la plus catastrophique que le Mali ait jamais connue. L’échec fut total sur toute la ligne
IL FUT UNE DECEPTION CE MARA, UN COMPLICE ACTIF ET PASSIF
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EL Hajj Niyé pense que Mara est aussi marabouté!
Ibk Traitre lache
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