Ibk et le Rpm… :La fin des haricots?

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Le président du Rassemblement pour le Mali (Rpm) a-t-il perdu son aura ? Son parti le Rpm est-il en perte de vitesse ? En tout cas, à mesure que le temps passe, Ibrahim Boubacar Kéïta, semble loin de sa popularité emblématique de 2002. La victoire de Moussa Mara aux élections partielles de la commune IV en est un signe prémonitoire de la désagrégation des Tisserands.

Des résultats non encore confirmés donnent Moussa Mara, tête de liste du parti Yélema, gagnant des élections partielles en commune IV.

Loin devant Issa Guindo, le poulain d’Ibrahim Boubacar Kéïta. Si ces résultats venaient à être confirmés, c’est qu’ils sont les signes prémonitoires de la défaite prochaine des Tisserands à la présidentielle de 2012. Et pour cause, Ibk lui-même est descendu dans l’arène pour aller défendre son candidat et s’assurer que dans quelques mois il pourrait compter sur le même électorat, car nous sommes seulement à 13 mois de l’élection présidentielle de 2012.

 On sait qu’en 2007, Ibk avait eu du mal à s’imposer dans cette commune considérée comme étant son fief. Il a fallu le soutien de tous les partis politiques pour qu’il arrive à s’imposer face au même Moussa Mara. Le jeunot défie aujourd’hui tous les vieux dinosaures de la commune, y compris ceux qui se croyaient imbattables. Son adversaire le plus coriace, le Rpm, a fini par se convaincre qu’il faut compter avec lui.

Elu maire puis destitué par la Cour suprême, M.Mara devait remettre ça à la faveur de ces élections communales partielles. (Il s’adjuge 18 conseillers en attendant bien sûr le verdict de la Cour). Il a confirmé son sacre.

La descente sur le terrain du président du Rpm n’a pas donc suffi, le fait qu’il ait rencontré les notabilités de la commune n’a pas aussi suffi. Le Kankélétigui ne doit-il pas se poser des questions? Bien sûr que oui, car, ses propres militants ne reconnaissent plus leur adorable président. L’homme qui aurait pu venir à la tête du Mali en 2002. Peut-il compter encore dans le landerneau politique ? Autant de questions de ce genre taraudent actuellement les Tisserands qui ne savent plus quoi faire pour se relancer d’ici à la prochaine présidentielle.

En tout état de cause, si Ibk n’a plus de fief, cela peut donner un coup de massue à son parti qui peine à trouver ses marques depuis 2007. Est-ce la fin des haricots pour Ibk ? Rien n’est moins sûr.

 

Alhassane H.Maïga

 

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