IBK et le 25ème sommet de l’UA : Par Soubahana watt’Allah, aidez-moi !

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Ibk ne voudrait plus de directeur de cabinetLe Président Malien a certainement compris à Johannesburg que ce fut une erreur de s’être démarqué de ses pairs du continent au profit de la France et de la Communauté dite internationale dans la gestion de la crise dans son pays.

 

«Je me suis trompé ! Bien sûr que je n’ai absolument rien contre la France et la Communauté Internationale, mais j’ai eu tort de me défaire de vous et du reste de mon Continent. Pardonnez-moi et aidez-moi à cause de Dieu Soubahana Watt’Allah !». Ces propos, pas tout à fait imaginaires du président malien lors du 25ème  de l’Union Africaine à Johannesburg attestent bien que l’homme est enfin revenu sur terre.

 

 «Je demande au Sommet d’exhorter… notre Organisation commune doit… Je voudrais demander au Sommet de … Je souhaite que le Sommet, à la suite de la CEDEAO, exige… Le Gouvernement du Mali demande le déploiement d’une force africaine d’intervention rapide… je souhaite que le Sommet exhorte la Commission de l’Union africaine à s’impliquer activement auprès des Nations Unies… le Sommet pourrait exhorter la communauté internationale à intensifier son appui total au Gouvernement et au peuple maliens… je demande au Sommet d’inviter la communauté internationale à continuer à appuyer les efforts» (lire le discours).

Ces sollicitations, exhortations, voire ces appels de détresse du président Malien à l’endroit de ses pairs du continent attestent bien que les temps ont changé. Et surtout, que le Malien n’entretient plus cette totale confiance à l’endroit de la Communauté dite Internationale représentée par la MINUSMA. Il a d’ailleurs laissé percevoir ce doute cartésien dans son message à la faveur de la signature de l’Accord de Paix le 15 mai dernier. L’on notera, en tout état de cause, que c’est la toute première fois que le président malien se tourne religieusement vers ses pairs avec lesquels il semblait, visiblement en conflit.

Pour rappel : l’une des raisons par lui évoquées pour se désolidariser du FDR (Front Démocratique pour la République – Mouvement anti-putschiste au moment des faits), est que ce dernier (le FDR) a invité cette Communauté sous régionale à s’impliquer dans la crise malienne et d’adopter des sanctions contre le Mali. Cette prise de position expliquera d’ailleurs son rapprochement avec  la junte d’Amadou Haya Sanogo. On connaît la suite.

Il s’éloigna davantage de ses pairs de la sous-région en récusant le médiateur de la CEDEAO, l’ex-président du Burkina, Blaise Compaoré parce qu’il s’agissait de la carte et de la voie tracée et déjà empruntée par ATT.

En somme si le rejet systématique de la CEDEAO lui a permis, en partie de réaliser son rêve, elle l’a, du coup, éloigné des réalités géopolitiques de la sous-région et l’a livré pieds et mains liés à «sa» France, puissance sur laquelle, il  fondit tous ses espoirs.

Mais il dut rapidement se rendre compte de la réalité. Comme si elle voulait le contrôler à l’image d’une marionnette, cette France dont il était si fier répondait à chacun de ses gestes,  par elle jugés déplacés, par la publication de «scandales» censés le concerner: achat du Boeing présidentiel, ses accointances avec Tomi Michel, «le parrain des parrains», le marché des équipements militaires… Et bien entendu, ces «scandales» tombaient par goutte et au gré des tentatives de résistance de l’homme. En somme, comme un gaz assommant, les esclandres arrivaient chaque fois que le président malien tentait de se défaire du carcan. C’est comme si on lui administrait à chaque fois une bonne dose de somnifère pour le calmer. Et ça marche à tous les coups.  Le drame, c’est que les calmants fragilisaient autant le président que l’Etat du Mali puisque de nature à affecter la pleine jouissance de la souveraineté nationale. Pour un pays dont l’intégrité et l’unité nationales se trouvent en péril, cette «prise d’otage» ne peut que réconforter le dessein des sécessionnistes et de leurs soutiens.

En se tournant aujourd’hui vers ses pairs du Continent, IBK espère bien trouver  là réconfort et assistance. Il se souvient enfin que la stabilité de son pays est aussi celle des autres. Que ceux-ci ne lui administreraient la moindre dose de calmant ou de somnifère. Il a enfin compris que la solution est tout d’abord régionale et il agit désormais par conséquent.

Bienvenue sur terre, Monsieur le Président !

B.S. Diarra 

 

 

 

 

DISCOURS D’IBK

 

Monsieur le Président en exercice de la Conférence et Bien Cher Ainé, Robert Gabriel MUGABE,

 

Bien Chers frères et Collègues Chefs d’Etat et de Gouvernement,

 

Madame la Présidente de la Commission ;

 

Mes premiers mots seront pour exprimer, au nom de la délégation qui m’accompagne à ce Sommet, ma profonde gratitude à mon frère le Président Jacob ZUMA, au Gouvernement et au peuple sud-africains, pour l’accueil chaleureux et fraternel dont la délégation du Mali et moi-même avons fait l’objet depuis notre arrivée dans cette belle ville africaine de Johannesburg.

Je voudrais ensuite remercier, au nom du peuple et du Gouvernement du Mali, le Président en exercice de notre Organisation commune, le Président Robert Gabriel MUGABE, et chacun de vous, Chers Sœur et Frères Chefs d’Etat et de Gouvernement, pour le soutien et l’appui multiforme dont le Mali a bénéficié dans son combat quotidien pour sortir de la plus grave crise de notre histoire. A chacune et à chacun de vous, je dis encore merci pour les conseils et toutes les marques de solidarité agissante à l’endroit du peuple malien durant ces épreuves.

Nous avons tourné une page décisive avec la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, tenue le 15 mai 2015 à Bamako.

Toujours dans le souci de conforter cette dynamique pacifique de recherche de solutions durables à la crise, j’ai encore accepté de poursuivre les consultations à Alger, avec nos frères des mouvements et sous l’égide la Médiation internationale dirigée par l’Algérie, afin de nous entendre sur les modalités de mise en œuvre de l’Accord et sur les arrangements sécuritaires à mettre en place en vue de la cessation des hostilités, permettant ainsi de créer les conditions d’apaisement et de confiance indispensables à l’application de l’Accord.

Il s’agit là d’étapes majeures franchies dans la voie de la restauration de la paix durable au Mali et dans la région.

Cependant, de nombreux défis restent encore à relever pour arriver à ce résultat et je voudrais pouvoir continuer à compter sur l’appui total de l’Union africaine et des autres partenaires pour la mise en œuvre effective de l’Accord.

Bien Chers Frères,

En ce moment où le Processus de paix amorce cette phase critique, je voudrais que notre Organisation commune reconnaisse et salue les efforts de la Médiation internationale élargie, dirigée par l’Algérie, ayant abouti à la signature, le 15 mai 2015 à Bamako, de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, ainsi qu’aux conclusions des dernières consultations, tenues en Alger du 25 mai au 5 juin 2015.

Je voudrais également que le Sommet félicite les signataires de l’Accord, marquant ainsi leur attachement à la paix et à la réconciliation, ainsi qu’au bien-être des populations maliennes. Je demande au Sommet d’exhorter les autres composantes de la Coordination, à la suite du paraphe intervenu le 14 mai 2015 à Alger, à faire résolument le choix de la paix et de la réconciliation, en honorant leur engagement de signer l’Accord, le 20 juin 2015 à Bamako. Autrement, notre Organisation commune peut recommander au Conseil de sécurité des Nations Unies d’envisager de prendre des sanctions ciblées contre les auteurs de blocage du processus de paix.

En outre, je voudrais demander au Sommet d’endosser et de soutenir la mise en œuvre de l’Accord.

Je souhaite que le Sommet, à la suite de la CEDEAO, exige que seules les forces de défense et de sécurité disposent du droit et de la légitimité d’occuper toute localité du territoire national dans le cadre de leur mission régalienne de protection des frontières et des populations. Toutes autres occupations par les forces irrégulières non étatiques sont illégales et devraient prendre fin. J’insiste sur ce point, car ce qui se joue au Mali a des rapports étroits avec l’agenda terroriste et des narcotrafiquants. C’est pourquoi, le Gouvernement du Mali demande le déploiement d’une force africaine d’intervention rapide, ou d’une force africaine de réaction rapide pour aider à lutter contre ces forces hostiles et obscurantistes, qui n’ont aucun intérêt à la paix et mettront tout en œuvre pour saboter nos efforts communs de construction de la paix au Mali et dans la région. Cette force africaine doit être autorisée et soutenue par le Conseil de sécurité des Nations Unies, comme cela a été demandé par le Sommet des Chefs d’Etat membres du Processus de Nouakchott. La Commission de l’Union africaine a été demandée de définir les modalités pratiques de la mise en œuvre de cette décision.

Par ailleurs, je souhaite que le Sommet exhorte la Commission de l’Union africaine à s’impliquer activement auprès des Nations Unies pour faire prendre en charge les recommandations des Chefs d’Etat et de Gouvernement dans le processus de révision du mandat de la MINUSMA.

De même, le Sommet pourrait exhorter la communauté internationale à intensifier son appui total au Gouvernement et au peuple maliens dans le cadre de la mise en œuvre effective et intégrale de l’Accord, en lui procurant les moyens techniques et financiers nécessaires à cet égard.

Enfin, je demande au Sommet d’inviter la communauté internationale à continuer à appuyer les efforts en faveur du retour des réfugiés et des personnes déplacées et retournées dans leurs localités d’origine.

Je termine en vous rassurant que je n’ai aucun problème particulier avec la Mission des Nations Unies présentes au Mali, et dont je salue au passage le rôle majeur dans le processus de stabilisation du pays.

Je vous remercie.

Source: Présidence de la République

Commentaires via Facebook :

7 COMMENTAIRES

  1. Dabaden,
    Tu penses que les autres n ont rien d autre a faire. Regardez comment il est meprisable et degoutant. Meme le M6 du maroc ne souhaite plus s afficher avec lui.
    ********************************************************************
    Gloire perpetuel à KLELA BABA. Que soit benit son nom, sa vie, sa source et sa lumière.
    Vive le Ganjisme, vive la science universelle !

  2. Ce gros porc que vous osez appeler président et que vous avez élu avec 77% des voix , ne peut s’empecher d’aller pleurer partout dans le monde ,meme pour mendier un vieux morceau de pain rassit et rance 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 il n’a vraiment aucun amour propre ,ce qui confirme que c’est bien un malien . Pendant qu’il pleure sur son sort les autres pays se développent et les maliens qui ont un soupçon d’intelligence foutent le camp du pays ou ils savent qu’aucun avenir les attend ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗

    • “Ce gros porc ”
      😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
      c’est bien blanche merrde, tu rekoniat les gens de ta sale race, de bouffeur de bananes, comme tu le dis toi-meme: tu es un porc et ta femme un singe, et ta fille est koi: un singe a tete de cochonne…
      😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
      ta vie est nulle=blanche=inutile: ta seule realization: une fille avec une prostituee malienne
      😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  3. Je souhaite,
    Je veux,
    Je demande
    Aidez moi
    Eh !! cest pas ca que tu nous avais dit en 2013 hein!!
    Djigitigeba Tu nous a decu M. Preident Deception
    La honte !!!

  4. Ces negres qui neb font rien pour eux-memesm toujours a courir apres les aides, comme un chien avec le derriere d’un autre!

    “IBK a finalement compris que la solution au probleme du nord ne viendra pas d’Alger,de Paris ou de L’ONU.LA solution viendra du Mali.”

    J’en suis pas sur, il a tres peur des toubabs!!!

  5. Quel lâché aide toi le ciel t’aidera tu a perdu le peut de crédibilité que tu avais est parti
    Ibk ne voit rien ou fait exprès de ne pas comprendre ua n’est pas capable de venir en aide ua est comme ibk incompétent quand le Mali a été attaqué par les rebelles ua n’a pas été capable de déployer des soldats avant5mois faute de préparation et de finance

  6. IBK a finalement compris que la solution au probleme du nord ne viendra pas d’Alger,de Paris ou de L’ONU.LA solution viendra du Mali.

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