L’enthousiasme et la confiance sont débordants chez les partisans du malinké de Sébénicoro. Certains barons étant déjà à choisir les positions qu’ils préfèrent dans l’attelage et d’autres plus retenus en sont au scénario du 1er tour. Mais alors la question que l’on s’empresse de poser est : IBK et ces gens n’apprennent-ils pas de leçon ?
Justement ces méthodes d’auto suffisance et de calculs gratuits risquent une fois de plus de coûter cher à l’homme qui rêve de devenir président du Mali depuis 2002. De notre regard d’observateur de la scène politique malienne, jamais IBK n’aura encore au Mali la popularité et l’enthousiasme de 2002. Pour autant il n’avait pas accédé au second tour, les partisans parleront de complot, nous autres en Républicains on s’en tient aux faits.
Pour ce scrutin de 2013, imaginez un instant que le scénario de 2002 se reproduise, c’est-à dire que IBK ne soit pas au second tour. Alors c’est au candidat IBK de se défaire de ses méthodes de grand manitou pour galvaniser ses troupes et les mettre au travail. En parlant de troupes, tout le monde sait que IBK n’a pas les meilleures troupes, le parti manque de cadres.
En effet, à la disette de 2007, tous les cadres en bonne position sont allés dans d’autres directions. Alors au grand manitou de réagir, de ne pas céder au bluff de toutes ces bandes d’opportunistes : les Soulalé, Oumar Ibrahim, Soumeylou… qui veulent tromper IBK et se faire des places. Ces politiciens caméléons ne sont pas des modèles qui drainent des foules.
Aux partisans d’IBK d’ouvrir grands les yeux pour ne pas se faire surprendre par la riposte de ses adversaires du FDR qui viennent de signer un accord d’alliance pour le second tour. De son côté le candidat IBK semble être porté par son seul aura personnel, car les forces politiques qui le soutiennent jusqu’à là sont des nains, un tas de tous petits partis. Il est évident que la campagne du candidat IBK doit se consacrer exclusivement à se défaire de cette étiquette de pro-putsch que lui collent les adversaires. En effet, cette tâche va être des plus compliquées pour le leader des tisserands. Puisque les militaires c’est-à-dire les pro-putschs continuent de jouer ce jeu en faisant croire que IBK est leur candidat.
Les pro-putschs agissent comme s’ils ont la volonté de récupérer IBK, présenté comme le seul qui pourrait leur réserver un autre traitement, celui de demeurer. Autrement avec les autres, les putschistes risquent de payer le prix du coup d’Etat et surtout les humiliations infligées à certains leaders politiques. IBK doit faire descendre ses partisans des nuages pour qu’ils se battent pour le faire élire et défaire les clichés surtout du pro-putsch. Ceux qui pensent que l’homme est le favori du scrutin, alors qu’il y a de nombreux inconnus, doivent se poser la question de savoir si Ibk pourra-t-il surmonter le piège du front anti IBK qui se dessine, car cette machine peut être une broyeuse de favori. En tout cas, le scrutin sera très ouvert et le gagnant doit faire beaucoup de compromis car il n’est pas évident qu’il puisse engager une majorité au parlement. De toutes les façons, on ne risque pas d’avoir une gestion consensuelle du pouvoir, les positions seront tranchées, celle du pouvoir et de l’opposition. Alors que chacun s’assume pour le bien de la démocratie et de la République.
Ousmane Coulibaly
APPELER MOI MOUSSA MARA POUR VENIR REGLER LE COMPTE DU CHEF DES TISSERANDS TOUJOURS VICTIMES DEVANT L’ETERNEL.
IBK a accordé son soutien à Oumar Toure, le Voleur de l’Argent du Fonds Mondials destinés aux enfants maliens malades…
O.TOURE a détourné des milliards et IBK se fait son griots!
Quel scandale! Tout ça pour lui soutirer de l’argent pour financer sa campagne électorale…
La spécialités d’IBK c’est de bouffer l’argent qui a été volé par les autres!!!
Monsieur, en parlant de gestion consensuelle du pouvoir…je crois comprendre que vous avez choisi votre camp! N’est-ce pas cette gestion consensuelle qui nous a amené dans ce trou… La chute d’ATT, c’est aussi la défaite de cette gestion consensuelle dont il avait fait son modèle de gestion du pouvoir. Justement, IBK est le seul candidat qui ait de l’expérience, de l’autorité, du leadership pour restaurer la grandeur du Mali et la fierté des maliens et améliorer les conditions de vie de son peuple
Ibk est l homme de la situation pour un Mali dans lequel l autorité de l Etat est a retablir pour le mali regagne sa situation d avant
IBK est use et n’est qu’un mythe. Les vieilles recettes de cet homme ne peuvent rien apporter de bon a notre pays, surtout qu’il est maintenant devenu un allie de la voyoucratie ( junte, mp22, copam, certains leaders religieux,etc). Il y a d’autres candidats beaucoup plus valables qu’IBK avec eux aussi le sens de l’autorite de l’etat, et qui plus est ont la competence et l’integrite morale requises. Je pense notamment a Soumana Sacko qui a prouve qu’il est un grand commis de l’Etat et qui a aussi de la poigne.
sans doute soumaila cisse reste celui que des millions de Maliens silencieux attendent pour le mettre au pouvoir.
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