IBK et la gestion du pouvoir : Trop de discours inutilement

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Ibrahim Boubacar Keïta, le 5 novembre à Bamako. AFP
Ibrahim Boubacar Keïta, le 5 novembre à Bamako.
AFP

« Qui se dit beau la nuit se fera découvrir le jour ». Depuis son élection à la tête du Mali, le vieillard est devenu trop bavard. Il dit tout mais jusqu’à présent c’est du surplace que nous constatons. Ne faut-il pas se taire et travailler ?

 

 

Du 19 septembre 2013 à janvier 2014, les Maliens attendent toujours la libération de Kidal. Afin que notre intégrité territoriale soit totalement retrouvée. Malheureusement, elle n’est pas retrouvée. Pis, IBK qui a chicané sur l’Algérie s’y est rendu pour encore négocier avec qui ? Le Mnla ? Qui l’aurait cru ?

 

 

Le Mali ne semble pas encore sorti de l’auberge. Alors, il faut faire avec. Cependant, choisi comme homme de poigne pour sortir notre pays de l’apathie et du désespoir, IBK patauge. Il ne fait que tenir des discours ronflants faisant endormir le citoyen lambda.

 

 

Au Mali, le 1er objectif assigné est de nous donner notre dignité avec le recouvrement de Kidal. N’y parvenant pas jusqu’à présent, malgré le feu vert de la France, IBK continue de nous tympaniser. Pire, prenant le rapport du Vérificateur général, il crie d’avoir saisi la justice avec une centaine de dossiers. Pourtant, il s’était opposé à la venue ou l’instauration de ce bureau du vérificateur. Aussi, n’est-il pas opportun de rappeler qu’ATT avait également saisi la justice avec les rapports du Vegal Sidi Sosso Diarra et que plus de 4 milliards de nos francs avaient été recouvrés sans humiliation de qui que ce soit !

 

 

Alors, Monsieur le Président, il est plus nécessaire pour vous de parler peu en travaillant plus. Puisque c’est de cela que les Maliens ont plus besoin aujourd’hui. D’autant plus que vous dites que vous êtes arrivé prendre un pays ruiné. Donnez-nous donc de l’espoir avec la récupération de Kidal, avec la création d’emplois pour les jeunes, avec la réalisation d’infrastructures, avec l’éclairage de nos villes et campagnes, et encore avec de l’eau potable pour même d’abord Bamako avant les autres contrées du pays. En parlant trop alors que le panier de la ménagère souffre, ce sont vos propres militants qui commencent à s’agacer. Certains soutiennent être déçus d’avoir voté Ibk. Pour autant, il vous reste plus de 4 ans de gestion mais sachant que le chantier est très vaste, prière Monsieur le Président d’être moins bavard. Il faut travailler tout simplement pour encore mériter de la confiance du peuple qui vous adore autant.

Boubacar DABO

Commentaires via Facebook :

8 COMMENTAIRES

  1. TOUT CELA EST LE RESULTAT D’UNE ELECTION PRESIDENTIELLE CHAOTIQUE.
    IL N’ Y AUCUNE VISIBILITE DANS TOUT CE QUI SE FAIT COM%ME TRAVAIL.
    C’EST DU MATRAQUAGE MEDIATIQUE.
    PAUVRE MALI

  2. Wahallas, on n’est plus en 14-18, ce sont les moyens qui font la guerre actuellement et non le nombre des hommes. 10 000 hommes bien formés et bien équipés (armements, avions de guerre, hélico…) valent mieux que 100 000 hommes sans équipement et mal formés.
    Avec des avions et des hélicos de reconnaissance militaire, il est bien possible de surveiller le désert malien sans mettre des postes dans tous les hameaux de Douentza à Tamanrasset.

  3. J’insiste l’armée malienne doit revoir ses effectifs. La taille du pays exige au moins 30 000 militaires. Le chiffre actuel annoncé par le ministre de la defense est très insuffisant pour defendre même la ville de Gao face aux seuls Dashaouq de Menaka et Kidal qui sont tous restés armés sur etendue de 100 000 Km2. Je reste très inquiet car ni l’aviation ni les chars ne nous seront utiles une fois qu’une ville est envahie. l’effectif consequent reste l’arme indispensable dans les guerea assymetriques.

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