Avec bientôt ses deux années à la Magistrature suprême, consacrées à la résolution de la crise du Nord par l’instauration de la paix et de la réconciliation nationale, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, entame une deuxième étape de son premier mandat, consacrée au développement du pays. C’est tout le sens de la tournée qu’il vient d’effectuer du 20 au 24 août 2015 dans la région de Sikasso.
Cette tournée présidentielle dans la 3ème région du Mali a été marquée par plusieurs inaugurations et poses de premières pierres des chantiers de développement. Accompagné d’une forte délégation, le président de la République a d’abord inauguré, le jeudi 20 août 2015, la Centrale thermique de Bougouni. Financée par la Cédéao et l’Etat du Mali à hauteur de 1,21 milliard de Fcfa, cette Centrale thermique a une capacité de 3 Mégawatts avec deux groupes électrogènes dont chacun possède 1,5 Mégawatt. Cette Centrale thermique va permettre à la ville de Bougouni d’avoir de l’électricité en qualité et en quantité.
Pour le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, l’ambition pour lui, c’est de faire en sorte que le Mali soit dans la lumière. «Il n’est pas normal qu’une ville importante, qu’un village, en ce 21ème siècle, soit dans l’obscurité. L’électricité, c’est aussi la sécurité», a-t-il déclaré. Avant de souhaiter que le personnel d’Edm-Sa fasse de bons entretiens de la machine.
Après l’étape de Bougouni, Ibrahim Boubacar Keïta a remis, ce même jour, la clé d’une aire de repos des chauffeurs sur l’axe Burkina-Mali, à Koumantou. Ce site, d’une superficie de 5,5 hectares, a été construit par la Banque mondiale et l’Etat malien, à hauteur de 850 millions Fcfa. Il s’inscrit dans le cadre du projet régional de facilitation des transports et des transits en Afrique de l’Ouest et porte sur le corridor Ghana, Burkina et Mali. La construction de cette aire de repos pour les chauffeurs a pour objectif fondamental de permettre aux chauffeurs qui, après un long parcours, se doivent de se reposer pour diminuer la fatigue et les taux d’accidents routiers. C’est également pour faire en sorte qu’il y ait une facilité de circulation des camions pour pouvoir faciliter les gestions commerciales. Notons qu’il n’y aura pas une somme exorbitante qui sera exigée aux chauffeurs pour le stationnement de leurs camions.
Pour le président de la République, il faut que le temps des routes soit compté. Il n’est pas normal qu’un chauffeur fasse plusieurs heures d’affilée sur un axe routier.
Diango COULIBALY
IBK aux partis politiques de la majorité présidentielle à Sikasso :
«Je ne vous sens pas dans les débats»
En marge de cette tournée, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a rencontré les partis politiques de la majorité présidentielle le jeudi 20 août 2015 dans la salle de conférence du gouvernorat. Dans un langage qu’on lui connaît, IBK a déploré le manque de soutien, de cohésion, de franchise et de sincérité au sein des partis de la majorité présidentielle.
Au cours de cette rencontre, le président IBK a partagé sa vision du processus de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale. Il a rappelé les péripéties que Mali a connues, avant la signature le 15 mai 2015 de l’accord pour la paix et la réconciliation et le 20 juin de l’accord global. Selon le président de la République, cet accord global n’est pas parfait, mais il a, pour lui, un cadre valable dans lequel on peut évoluer vers la paix, la stabilité et l’unité nationale.
Selon lui, l’intégrité territoriale du Mali est préservée et l’unité nationale aussi. «Nous pensons que l’accord auquel nous sommes parvenus préserve les intérêts fondamentaux. Dès lors, il appartient à chacun de bien s’en imprégner pour pouvoir le faire comprendre à la population. Il n’y a aucune entité politique nationale qui rejette l’accord dans sa globalité. Cela est un gain pour nous tous. L’essentiel, c’est que ce projet soit approprié par vous, partis de la majorité présidentielle, pour accompagner le chef de l’Etat. Il faut que cette majorité s’imprègne parfaitement du contenu de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali», a-t-il déclaré.
Par ailleurs, IBK estime qu’il faut au sein de la majorité présidentielle, qu’existent une grande franchise et une grande sincérité. «Les partis de la majorité présidentielle ont un devoir de sincérité. Nul ne doit considérer un parti membre de la majorité présidentiel comme parti mineur. Si on est ensemble, on doit être sincère ; on doit partager nos idées et c’est cela. Je pense, qui semble manquer beaucoup dans vos rangs. Il faut que vous le sachiez, je ne cultive pas le mensonge. Qu’on soit des partis qui échangent entre eux, des partis solidaires, des partis qui ne se regardent pas en chiens de faïence, qui ne se donnent pas de coups bas. Sinon, cela va vous amener à une implosion, à une catastrophe qui serait préjudiciable au peuple malien. Je ne vous sens pas dans les débats. Je vous sens comme si vous étiez minoritaires dans le pays. Ceux qui sont minoritaires, on n’entend qu’eux. Un parti politique est un instrument de combat et de conquête politique», a martelé IBK.
Après cette rencontre avec les partis politiques de la majorité présidentielle, le président de la République a rencontré également les partis politiques de l’opposition.
Diango COULIBALY
Pose de la première pierre du Centre d’hémodialyse de l’hôpital de Sikasso
L’édifice sera réalisé à hauteur de 500 millions de Fcfa et financé par l’Inps
Le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta a posé la première pierre du Centre d’hémodialyse de l’hôpital de Sikasso, le vendredi 21 août 2015. La réalisation de ce Centre contribuera à une meilleure accessibilité non seulement géographique, financière et technique à tous les malades rénaux de la région de Sikasso et ceux de toutes les contrées avoisinantes. Il a également posé la première pierre du Centre de formation professionnelle de Sikasso et inauguré le marché à poisson de Wayerma.
Le projet de construction du Centre d’hémodialyse de l’hôpital de Sikasso est une initiative conjointe du ministère de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord, en collaboration avec le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. En effet, c’est au titre des actions inscrites dans ses initiatives du Mois de la solidarité en 2014 que l’Inps a décidé de le financer à hauteur de 500 millions Fcfa, dont 300 millions pour la construction et le reste pour l’équipement.
Selon les études épidémiologiques réalisées, la prévalence de l’insuffisance rénale chronique peut être estimée à 300 malades par millions d’habitants au Mali. Jusqu’à une date récente, le taux de mortalité dû à l’insuffisance rénale chronique était de 100%, car le pays ne disposait d’aucune structure de traitement par hémodialyse.
Faut-il le rappeler, l’hémodialyse est une méthode qui permet d’épurer le sang, en le faisant passer dans un circuit extracorporel pourvu d’un dialyseur. Il supplée à l’insuffisance ou à l’absence totale de fonctionnement d’un rein, en se comportant comme un rein artificiel. C’est en 1997 que le ministère de la Santé a mis en route un programme de prise en charge de l’insuffisance rénale par hémodialyse à l’hôpital du Point G. Au départ, seul un petit nombre de patients- des expatriés en général- avait accès à ce traitement à cause de son coût élevé : environ 125.000 Fcfa par séance. Mais aujourd’hui, le patient ne paye que 2500 Fcfa par séance, grâce à une ligne de subvention inscrite à ce titre par l’Etat, dans le budget de l’hôpital du Point G. Ainsi, de 10 en 1998, le nombre de patients régulièrement suivis est passé à 285 en 2014.
Malgré cet effort de l’Etat, les malades insuffisants rénaux des autres régions du pays restent confrontés à d’énormes difficultés, car l’hôpital du Point G reste encore le seul établissement public capable d’offrir ce service. Les malades et leurs parents sont ainsi obligés de payer plusieurs fois le transport jusqu’à Bamako ou de s’y installer durablement. Pour remédier à cette situation, le département de la Santé a adopté un plan de réalisation des Centres régionaux d’hémodialyse, dont celui de Sikasso, qui constitue le premier chantier.
Selon le ministre de la Santé, Ousmane Koné, ce projet répond à une attente de nos concitoyens. Il a indiqué que l’accès du plus grand nombre de citoyens aux services sociaux de base, particulièrement des personnes démunies à travers les actions de solidarité, s’inscrit en droite ligne des efforts déployés par l’Etat afin de leur assurer une couverture sanitaire plus adaptée.
Après cet événement, le président de la République a posé la première pierre du Centre de formation professionnelle de Sikasso. Ce projet est financé par l’Agence française de développement, d’un montant de 5.9 milliards de Fcfa, sous forme de subvention (3.3 milliards de Fcfa) et de prêt (2.6 milliards de Fcfa). L’Agence française de développement accompagne ainsi les efforts du gouvernement en faveur du développement de son système de formation professionnelle.
Ce projet a 5 composantes. Il s’agit de l’amélioration de la qualité du dispositif de formation professionnelle ; de la création d’une nouvelle offre de formation ; du renforcement institutionnel de développement des partenariats ; des infrastructures et équipements ; des formations professionnelles rapides.
À la suite de cette activité, Ibrahim Boubacar Kéïta a inauguré le marché à poison de Wayerma, d’un coût total de 73.640.000 Fcfa, dont 71.879.031 Fcfa pour la Prodema et 1.760.969 Fcfa pour la commune urbaine de Sikasso. L’objectif de ce marché est d’assurer la sécurité alimentaire et le développement économique de Sikasso.
Diango COULIBALY
IBK aux troupes du camp Tiéba Traoré de Sikasso :
«Je suis venu ici aujourd’hui, pas en touriste, vous sentir et me sentir plus près de vous»
Autre temps fort de la tournée du président de la République Ibrahim Boubacar Keïta dans la région de Sikasso, c’est sa visite au camp Tiéba Traoré pour remonter le moral des troupes. C’était le vendredi 21 août 2015. Il a également procédé à la décoration de certains militaires.
Dans son adresse aux troupes, Ibrahim Boubacar Keïta a salué la bravoure des forces armées et de sécurité du Mali pour tout ce qu’elles sont en train de faire pour la sécurité du pays. Le chef suprême des armées a aussi montré sa détermination et son ambition à bâtir une armée nationale digne de ce nom. «Nous sommes ici aujourd’hui pour dire combien cette vieille nation malienne est fière de vous et compte sur vous. Jamais, la patrie de Babemba, de Tiéba, de Soundiata Keïta, ne sera à nouveau assujettie par qui que ce soit. Vous êtes une arme de décision. Vous êtes l’arme de ma décision politique. Je suis venu ici aujourd’hui pour dire mon engagement total à faire de notre armée nationale une armée d’hommes et de meilleures recrues, et à vous équiper. Tout a été fait pour nous tordre la main, pour nous empêcher de vous équiper, mais vous serez équipés. Notre mission est de servir le Mali et servir le Mali d’aujourd’hui, c’est servir les forces armées de défense et de sécurité. Il est temps que le rassemblement de nos éléments de défense et de sécurité puisse se faire dans les conditions dignes de toute force de défense et de sécurité à travers le monde. Cela est mon ambition. Je suis venu ici aujourd’hui, pas en touriste, vous sentir et me sentir plus près de vous», a déclaré Ibrahim Boubacar Keïta.
Par ailleurs, le président de la République a procédé à la décoration en médailles de certains militaires du camp Tiéba Traoré de Sikasso. Il s’agit de la Croix de la valeur militaire ; de la Médaille de mérite militaire ; de la Médaille des blessés et de la Médaille commémorative de campagne.
Ibrahim Boubacar Keïta et sa délégation ont aussi visité l’infirmerie, le chanteau du camp Tiéba Traoré et ont pris un déjeuner avec les militaires. Il faut rappeler que le camp Tiéba Traoré a été créé en 1981.
Diango COULIBALY
Intervention d’IBK au camp Tiéba Traoré de Sikasso
Durant sa tournée dans la région de Sikasso, le président IBK a rendu visite aux militaires du camp Tiéba Traoré. Là, il a tenu un important discours dont nous vous proposons la teneur.
«Nous sommes ici, aujourd’hui, pour vous dire combien cette vieille nation malienne est fière de vous et compte sur vous. Oui ! Il y a toujours des esprits chagrins à l’affût qui ont tort de penser que vos tâches et missions diverses pourront être exécutées par des milices. Tous ceux-là n’ont rien compris. Comment l’armée du général Soumaré, formée aux vertus les plus nobles de notre peuple, de bravoure, d’intégrité et d’amour ardent pour la patrie, pourrait-elle se muer en un corps inerte, sans âme, sans esprit patriotique, à la merci du tout venant et du premier venu ? Non, telle n’est pas l’armée du Mali ; telle ne sera jamais l’armée du Mali ; telle ne sera jamais l’armée dans laquelle vous servez avec honneur et dignité.
Soldats du Mali, je vous le dis parce que je le pense : je le crois en mon âme, en mon cœur, en ma tête. Quand je vous regarde, je suis fier de vous. Tenue impeccable, la patrie au cœur, vous saurez vaincre tous les périls auxquels on soumet notre pays aujourd’hui. Tous les dangers qui tournent autour de nous, qui voudraient, sans le dire, sans l’avouer, nous assujettir. Que non ! Jamais, la patrie de Babemba, de Soundiata Kéïta, de Firhoun, ne sera à nouveau assujettie par qui que ce soit ! Soldats du Mali, armée du Mali, vous êtes mon arme de décision. Vous êtes l’arme de ma décision politique. C’est avec vous que je dois dire à la face du monde, avec fierté, détermination et engagement constant, le Mali, sa fierté d’être, qui ne date pas d’aujourd’hui. Nous ne sommes pas de ceux qui viennent de naître. Nous fûmes, j’aime à le dire et à le répéter, quand beaucoup n’étaient pas. Nation fière et debout dans cet espace sahélo-saharien qu’Allah a fait nôtre. (…) Nous, nous venons de loin. Nous sommes un grand pays, un grand peuple. 2 500 kilomètres de long, de Tigharghar au pays Mossi, de l’Atlantique à l’Aïr, tel fut l’Empire du Mali. Vous ne venez pas du néant. Vous venez d’un pays qui fût quand certaines grandes nations d’aujourd’hui n’étaient pas. Et des puissantes économies se sont fondées à partir de votre pays. L’or du Soudan a été celui qui a émerveillé les économies occidentales.
Nous nous ne sommes pas n’importe qui au monde. Nous sommes le Mali, le Mali éternel. Soldats du Mali, je suis venu ici aujourd’hui vous dire mon engagement total à faire de notre armée nationale une armée parmi les meilleures, Inch Allah, à vous équiper. Oui ! Tout a été fait pour nous tordre la main, pour nous empêcher de vous équiper. Et vous serez équipés, ou alors, notre vie n’aura pas de sens. Notre mission n’est pas de venir jouir d’un pouvoir, mais de servir le Mali. Et, servir le Mali aujourd’hui, c’est servir nos forces de défense et de sécurité. Les mettre à hauteur de souhait, pas que matériellement, mais moralement aussi. Elles doivent bénéficier de logis décents et il est temps que l’on vous sorte des quartiers. Que le rassemblement de nos éléments de défense et de sécurité puisse se faire dans des conditions dignes de toutes les forces de défense et de sécurité à travers le monde. Cela est ma mission et je n’aurai de cesse de l’accomplir.
Donc, je suis venu ici aujourd’hui, pas en touriste, vous sentir et me sentir plus près de vous. Ce repas de corps, que je partagerai avec vous, n’est pas folklorique. Il est un témoignage. Dans toute société, le partage du pain n’a jamais été indifférent. Je le ferai avec vous, pour dire que la vie de chacun et de chacune d’entre vous m’importe au plus haut degré. C’est pourquoi nous ferons tout pour que vous soyez en capacité de défense en toute circonstance, grâce aux équipements auxquels vous avez droit et dont vous avez besoin. Quand vous êtes sur n’importe quel théâtre que ce soit, je ne dors pas. Qu’Allah nous donne la force, le courage et les moyens de faire en sorte que vous soyez tels que nous le souhaitons.
Monsieur le ministre, vous avez rappelé la Loi de programmation et d’orientation militaire, la première Loi. Que l’on se souvienne que, quand nous fûmes chef du gouvernement en 1994, notre première tâche a été la visite des popotes. Je suis allé à Kati, je suis allé à la Base aérienne. J’ai visité d’autres casernes. J’en suis revenu voir Monsieur le chef de l’Etat abattu. Je lui ai dit «Monsieur le président de la République, je suis honoré par la mission suprême que vous m’avez confiée. Mais, Monsieur le président, j’estimerais cette mission sans intérêt si vous ne donniez pas les moyens de faire en sorte que fin soit mise à ce que j’ai vu aujourd’hui. Que les forces de sécurité soient dans les conditions infrahumaines, non !»
Ce que j’avais vu à Kati n’était pas à notre honneur. Depuis ce jour lointain, je n’ai pas changé d’un iota. C’est pourquoi, en la charge qui est la mienne aujourd’hui, sachez qu’au bout de la mission, si cet objectif n’est pas atteint, si vous n’êtes pas dans d’autres conditions, dignes de fils qui servent le Mali avec autant d’abnégation, autant de don de soi, autant de courage et de bravoure, je m’en voudrais. Soldats du Mali, armée du Mali, je vous salue, je vous apporte le salut de la nation entière et vous dis : Bravo et Merci !».
Propos retranscrits par Kassim TRAORE
Je remets ma réponse aux journaleux de nouvelle tribune sur cette tournée d’Ibk.
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Arrêtez vos cinémas, journaleux de nouvelle tribune!
Chaque malien et chaque cadre malien connait l’état de délabrement des routes maliennes.
Donc personne n’a besoin d’une tournée pour savoir la galère de nos populations à l’intérieur du pays.
IBK a fait 6 ans premier ministre du Mali et 5 ans président de l’assemblée nationale du Mali et il connaît très bien l’état récent des routes maliennes pour avoir fait campagne un peu partout au Mali en 2012 et 2013.
Donc il fait exprès sinon il connaît l’état des routes du Mali.
S’il a fait deux sans rien faire dans la construction et le bitumage des routes au Mali, ce qu’il était préoccupé à engraisser “sa famille d’abord” et la “Mafia corse d’abord”!
Sur sa santé, c’est son problème et il trompe les analphabètes au Mali mais il ne peut pas tromper Dieu.
S’il ment sur sa santé, le jour où il sera cloué au lit on le saura d’une manière ou d’une autre et c’est lui qui sera couché et non personne d’autre donc c’est son problème à lui et on s’en tape mais royalement.
Pour revenir à la satisfaction des paysans pour cette tournée de “m’as-tu vu en grand Boubou” d’IBK, ne vous fier trop vite à leur accueil chaleureux des populations rurales, pour dire qu’ils sont contents car IBK n’a rien fait de concret pour les paysans et la question des engrais poisons est loin d’être résolue.
Les malfrats qui ont bouffé impunément 60 milliards de l’argent public pour introduire ce poison dans l’agriculture malienne ne sont nullement inquiétés par la justice et le régime IBK ne fait rien concrètement pour accroître le rendement des cultures de nos paysans (ni en terme d’amélioration des techniques de vulgarisation, ni en terme d’intrants encore moins en terme d’apport de mécanisation agricole).
Donc arrêtez ce théâtre, s’il vous plait!
Si vous ne pouviez pas dire la vérité à ce régime inutile au Mali qui fait reculer notre pays, taisez-vous!
Salute.
Ibk Traitre lache il a tromper et trahi le peuple
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