IBK en face d’une mission européenne et africaine à Koulouba : ‘’ Les maliens ne seront jamais d’accord avec le moindre morcellement territorial du Mali’’

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IBK-20-janvier« L’intervention de la force française SERVAL avec l’accord des Nations Unies a été un soulagement énorme pour notre peuple, ça a été le début de la respiration. […] En même temps, cela ouvrait une autre ère. L’ère de la tentative d’apaisement, de la tentative de restauration de l’unité nationale et de réconciliation nationale dans des conditions que nous souhaitions alors apaisées, fraternelles et conviviales. Nous avons, pour notre part, gouvernement du Mali, accepté et de bien bonne grâce, toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité,  de la 2100 à tout le reste…. avec bonheur, avec sincérité et avec engagement constant. Et ces résolutions étaient à l’image de ce qu’a été l’accord de Ouagadougou. A savoir des engagements très forts sur la question de la souveraineté du Mali, sur l’intégrité territoriale du Mali, que la nécessité de la réconciliation nationale et de l’établissement d’un dialogue national inclusif, entre les parties pour que le processus de paix que nous conduisons aujourd’hui en Alger », c’est en substance ce que le président IBK a déclaré à Koulouba devant les missionnaires. Avant d’ajouter que le gouvernement du Mali a scrupuleusement respecté les accords du cessez le feu et celui de cessation des hostilités. Dans le même temps, déplore-t-il, les groupes armés s’égaillent à droite et à gauche pour marquer de leur empreinte telle ou telle position géographique. A l’en croire, l’histoire du Mali est une histoire de dignité, l’histoire d’un peuple qui, au long des siècles, a marqué de son empreinte cette partie de l’Afrique occidentale, par sa dignité et son sens de l’honneur. Il a indiqué que le Mali n’a jamais quitté la table des négociations. « Nous sommes en Alger. […] Il n’y a aucune malice de la part du Mali. Nous n’avons pas intérêt. Je suis arrivé à la tête de ce pays à la suite d’une crise très difficile, très profonde, très douloureuse, et je sais gré à l’Afrique, à l’Europe … du soutien fantastique dont nous avons bénéficié. […] Il n’y a jamais eu dans ce pays d’exclusion au motif ethnique, religieux, de la couleur de la peau. Nous sommes blancs et noirs au Mali, sans complexe. Le Mali est un pays de métissage », a-t-il dit. Pour le président, Il n’y a aucune alternative à la paix. Mais pour le chef de l’Etat, Iyad Ag Agaly du Mouvement Ansardine est une menace à la paix, car, souligne-t-il, Iyad est dans la région de Kidal. Et de poursuivre que seule la négociation vaut. « Nous sommes filles et fils de ce même pays. Il est temps que nous cessions les hostilités, il est temps que nous cessions de nous entretuer, il est temps que nous échangions. Que nous nous comprenions. L’heure est à l’unité. Au moment où l’on dit que l’Afrique n’est pas en si mauvaise voie, que sa croissance, aujourd’hui, est un modèle d’espérance pour le monde entier… l’on voudrait décourager cela que l’on ne s’y prendrait pas autrement, en encourageant des velléités séparatistes. En tout cas, ici au Mali, nous sommes déterminés à aller à la paix, une paix réelle et solide. L’ensemble national malien, je le dis, ne sera jamais d’accord avec le moindre morcellement territorial du Mali. Et aucun homme d’Etat malien ne peut s’engager dans cette voie et avoir l’assurance de la paix », a conclu le chef de l’Etat.

Aguibou Sogodogo

 

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5 COMMENTAIRES

  1. LE MALI DEMAIN:

    Le président ukrainien a en outre signé un document mettant en place un conseil consultatif international pour les réformes. Mikhaïl Saakachvili sera président du conseil.
    Le président ukrainien Piotr Porochenko a nommé vendredi l’ex-président géorgien Mikhaïl Saakachvili son conseiller à temps partiel et chef du nouveau conseil consultatif international pour les réformes, a annoncé le service de presse de M.Porochenko.

    “Nommer Mikhaïl Saakachvili au poste de conseiller du président ukrainien (à temps partiel)”, est-il indiqué dans le décret signé par M.Porochenko.

    “Mikhaïl (Saakachvili) représentera l’Ukraine à l’étranger et, en même temps, la communauté internationale en Ukraine. Nous sommes certains qu’il réussira à établir le dialogue entre l’Ukraine et le reste du monde en matière des réformes, qu’il profitera de la meilleure expérience étrangère et représentera bien nos efforts à l’étranger”, a noté M.Porochenko.

    Mikhaïl Saakachvili a été président géorgien de 2004 à 2007 et de 2008 à 2013. Il a été l’un des dirigeants de la Révolution des Roses ayant mené à la démission du président Edouard Chevardnadze en novembre 2003. Après l’expiration de son second mandat en novembre 2013, M.Saakachvili a quitté la Géorgie où il fait l’objet de différentes poursuites judiciaires. M.Saakachvili vit en exil aux États-Unis où il accorde ces derniers temps des interviews aux chaînes américaines et ukrainiennes pour commenter les événements en Ukraine.

    Kiev a déjà nommé plusieurs anciens membres du gouvernement de M.Saakachvili, y compris recherchés par Tbilissi via Interpol, à des postes à responsabilité en Ukraine, provoquant le mécontentement des autorités géorgiennes.

    L’ex-ministre géorgien de la Santé publique Alexandre Kvitachvili a été nommé au même poste en Ukraine. Giya Getsadze, ancien représentant du président Saakachvili dans la région géorgienne d’Imeretie, a été nommé vice-ministre ukrainien de la Justice. L’ex-adjointe du ministre géorgien de l’Intérieur Ekaterina (Eka) Zgouladze a été nommée première vice-ministre ukrainienne de l’Intérieur.

    M.Getsadze a annoncé le 21 janvier dernier que l’ex-ministre géorgien de la Justice Zourab Adeïchvili, recherché par Interpol pour abus de pouvoir et mauvais traitements infligés aux détenus des prisons en Géorgie, travaillait comme expert au sein d’un groupe anti-corruption en Ukraine.

    C’ EST LA CARTE JOUÉE PAR L’ OCCIDENT EN UKRAINE !!
    ET VOIR LA CONFIANCE QU’ ONT LES MALIENS ENVERS CET OCCIDENT .. !!

  2. Il est plus que temps de dire aux maliens que L’Azawad est perdu.
    Il faut avoir le courage de dire aux maliens que cette guerre est coûteuse et meurtrière.
    Il faut pas oublier que l’armée malienne n’a remporté aucune victoire militaire face
    aux touaregs.mais des revers elle en a subit plusieurs.
    kélémagnidé!

  3. merci Mr TRAORE, il faut dire aux mauvais hommes politiques que IBK aime ce pays et le bonheur des maliens et je les demande de cesser critiquer le président.Si eux pouvaient faire quelque ce pays beni de20 ans de façade democratie n’allait pas partir en faillite.on sait durant les 20 ans vous ne faites que detourner les milliards des pauvres maliens reflechissez un peu les mauvais politiciens et les mediocres journalistes corrompus.

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