Mettre le Mali au-dessus de l’orgueil, des considérations de personnes, des querelles politiciennes et partisanes. Tel semble être le leitmotiv du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, qui, après neuf mois au pouvoir, a décidé d’échanger avec la majorité mais surtout avec l’Opposition sur la situation préoccupante et difficile du pays.
Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, a rencontré plus d’une soixantaine de chefs de partis politiques de la majorité et de l’opposition. L’ordre du jour était principalement centré sur la situation difficile et préoccupante que vit actuellement le Mali, notamment dans sa partie septentrionale. La lutte contre le terrorisme, l’esprit de dialogue qui doit prévaloir pour ramener la paix au Mali, entre autres, ont retenu l’attention du chef de l’Etat et de ses hôtes. Le président IBK a mis à profit cette rencontre, à huis clos, pour expliquer aux leaders de la classe politique (majorité-opposition) les détails sur la situation de Kidal.
Aujourd’hui pour gérer les affaires publiques, l’heure doit être à l’action commune et non à la gestion de rumeurs. Pour certains chefs de parti politique, il est temps pour nous de faire la part des choses.
La méthodologie adoptée par le président IBK, à savoir, échanger avec la classe politique sur la situation difficile que traverse le pays, a été saluée à l’unanimité. Les leaders de l’opposition n’ont pas d’ailleurs caché leur joie. Dans tous les cas, aujourd’hui, toutes les voix tiennent le même discours : l’apaisement. A cet effet, pour la Patrie, le président de la république, IBK, et les leaders de l’opposition entendent accorder leur violon pour relever ensemble les défis du moment, surtout ceux de Kidal.
D’ores et déjà certaines langues fourchues parlent d’un gouvernement d’union nationale. Mais attendons de voir.
Nous vous proposons les réactions de certains leaders de parti politique de la majorité et de l’opposition après leur rencontre avec le chef de l’Etat, IBK.
Aliou Touré