Elu avec 77% des suffrages des Maliens, et cela dans un contexte de crise sans précédent, le Président Ibrahim Boubacar Kéïta a bouclé, le 4 septembre dernier, ses deux ans à Koulouba, soit un peu moins de la moitié de son mandat présidentiel. Trop tôt pour tirer un bilan.
En revanche, une succincte évaluation du parcours laisse apparaître un pré-bilan globalement positif. Le taux de croissance n’est pas le moindre des indicateurs de performance. En effet, notre pays affiche, au titre de l’exercice 2014, un taux de croissance de son PIB de 7,2%, contre 1,7% lorsqu’il prenait les rênes du pouvoir, soit l’un des plus forts taux de l’espace UEMOA.
Chez nous, la croissance est généralement portée par l’agriculture. En l’occurrence, ce secteur enregistre une production record dans ses principales spéculations: riz (2 166 830 tonnes), maïs (1 744 026 tonnes), mil (1 715 044 tonnes), sorgho (1 271 880 tonnes), fonio (37 284 tonnes), blé / orge (45 668 tonnes).
D’une manière générale, la production agricole est passée de 3 693 240 tonnes en 2006 – 2007 à 6 980 733 tonnes en 2014 – 2015, soit un taux d’accroissement annuel d’environ 11%. Last, but not least, le Mali, un moment en brouille avec les Partenaires techniques et financiers, FMI en tête, a fini par gagner leur confiance. Résultat: la signature du Mali a gagné en crédibilité auprès de ces mêmes PTF. A preuve, ce sont 200 milliards de subventions qui ont été signées en six petits mois.
Par ailleurs, ce sont 200 milliards de FCFA qui ont été affectés aux banques de la place pour booster leurs interventions en faveur du financement de l’économie nationale. Sans compter 200 autres milliards de FCFA, consacrés à l’effacement de la dette intérieure. Ce qui a permis au Trésor public de payer l’intégralité des mandats en bonne et due forme.
C’est dire que l’économie n’a pas peu pesé dans l’actif du bilan des deux ans d’IBK à Koulouba. Bien sûr, des voies et moyens doivent être trouvés pour que ces performances macroéconomiques impactent davantage la réduction du chômage et de la pauvreté, tout en soulageant très sensiblement le panier de la ménagère. Mais, dit-on, Rome ne s’est pas édifiée en un seul jour.
Au plan social, le bilan n’est pas moins éloquent, avec la création de 71 652 emplois durables, soit 36% de la promesse présidentielle. L’atteinte des 200 000 emplois promis est à portée de main. Pour ce faire, il faudra accélérer la cadence dans la mise en œuvre des projets, surtout les projets structurants, à l’image de ceux dont les conventions ont été signées en marge du Forum économique de Tanjin auquel le Président Ibrahim Boubacar Kéïta a participé, soit 32 projets, dont le financement totalise une enveloppe de plus de 5 milliards de dollars.
Les résultats obtenus dans le domaine du sport plaident également en faveur du bilan. En football, les Aigles Cadets, c’est-à-dire les moins de 17 ans, ont honoré le Mali en remportant pour la première fois dans l’histoire une Coupe continentale. Leurs grands frères, les Juniors, autrement dit les moins de 20 ans, ont failli, de peu, amener le Mali sur le toit du football mondial dans leur catégorie, à la faveur de la Coupe du monde des moins de 20 ans, qui s’est déroulée du 30 mai au 20 juin 2015 en Nouvelle Zélande.
A l’issue d’un parcours plus qu’honorable, ils se sont hissés sur la troisième marche du podium, avec, cerise sur le gâteau, le titre de meilleur joueur du tournoi pour leur attaquant, Adama Traoré. Avouez que pour un pays qui sort à peine d’une crise profonde, c’est plutôt bon pour le moral. Faut-il encore mentionner les performances continentales des Aigles cadettes dans le domaine du basket féminin?
C’est dans le domaine politico-sécuritaire que nombre de nos compatriotes préfèrent voir le verre à moitié vide, à cause notamment de ce qu’on pourrait appeler l’épineux dossier de Kidal. C’est vite oublier que le Mali revient de très loin. Lointaine est la période où le pays était au bord du précipice et la Nation malienne à deux doigts de la désintégration. C’est aussi oublier les élections législatives réussies qui ont permis de renforcer l’architecture institutionnelle.
La délicatesse du dossier dit de Kidal tient au fait que le nord du Mali, et, partant, le Mali dans son intégralité, est devenu un enjeu géostratégique mondial. Résultat: l’Etat du Mali subit de la part des grandes puissances, la France en tête, toutes sortes de pressions. Il faut être aux affaires pour mesurer la force de ces pressions. Pour faire face à un tel complot, les Maliens devront tourner le dos à nos éternelles tares socio-politico-culturelles, le fameux «fadenya», compris dans le sens négatif, pour opérer un véritable sursaut patriotique.
Tout le monde est concerné: opposition, majorité, société civile, car il s’agit de réussir ensemble ou de périr ensemble. C’est pour toutes ces raisons que nous préférons voir le verre à moitié plein. Les attentes sont nombreuses et plus urgentes les unes que les autres et les défis herculéens. C’est unis que nous pourront les relever, ensemble.
Au chapitre de la lutte contre la corruption et de l’assainissement de l’administration, le locataire de Koulouba a quelque peu prêté le flanc à ses détracteurs, à cause de la timidité des actions entreprises pour terrasser l’Hydre à cent têtes. Mais, depuis un certain temps, le toréador de Sébénicoro, après avoir longtemps gesticulé devant le taureau de la corruption, semble enfin décidé à le prendre par les cornes. Bon anniversaire, M. le Président!
Yaya Sidibé
C’est dommage que ce journal s’appele le 22 septembre le jour de ma liberation.
Ibk Traitre lache Traitre
Le bilan n’est pas mauvais dans son ensemble. Mais IBK doit faire face a la situation critique des armees et des services de securite et de protection.Le redressement de l’Etat ne peut se faire sans redressement des armees.Elles constituent l’un des pilliers de la nation.
En deux ans Ibk na rien réaliser pour le peuple tout pour sa famille il a trahi et trompe le peuple
Ibk est un président faible lache incapable de diriger notre pays sans détourner le fond public avéc ses proches il a brader le Mali par sa lachete devant les rebelles égorgeurs il na pas la carrure de président
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