L’Hôtel Radisson Blu de Bamako a abrité le 7 Octobre 2017, le lancement officiel du l’écrivain Moussa Cissé, agent du Ministère des Affaires et de la coopération Internationale, détaché au niveau de l’Unesco. C’était sous la présidence du Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme, et des Affaires foncières, Mohamed Aly Bathily, représentant du président de la République, en présence de plusieurs membres du gouvernement, des présidents du Conseil économique, social et culturel (CESC), Boulkassoum Haidara, de la Haute cour de Justice Abrahamane Niang, du secrétaire général de la présidence, Souméylou Boubèye Maiga, des élus de la nation, etc. De plus s’y trouvait l’éditeur du livre, le fondateur, Directeur général des éditions l’Harmattan, Dénis Prien.
L’ouvrage de 242 pages survole le parcours scolaire, universitaire du président de la République, son combat dans les mouvements associatifs, estudiantins, politiques, ses fonctions au sein de la haute sphère de l’Etat jusqu’à son élection à la magistrature suprême il y a quatre ans. Il touche aussi à la place qu’occupe sa femme dans le parcours politique. Selon l’auteur Moussa Cissé, il s’agit tout simplement d’un modeste livre venant en son temps pour apporter sa contribution dans le débat national.
Il n’y a pas mieux, dit-il a mon avis, vu tout ce qui dit sur IBK, que d’écrire ou faire un film, pour partager ce que j’ai découvert sur lui à travers mes recherches. «C’est pourquoi, j’ai pris ma plume», indique-t-il. «IBK n’est pour rien dans ce livre. Il n’a apporté aucune touche ou ligne dedans. Vous ne verrez dans le livre rien de commanditaire. C’est mon livre», a bien précisé l’auteur.
Avant de remercier tous ceux de près ou de loin, à partir de leur conseil, suggestion, disponibilité, implication, ont aidé à la réalisation du livre. Pour le directeur général des éditions l’Harmattan, Dénis Prien, «on a décidé d’éditer ce livre car il répond aux grandes lignes de l’Harmattan. Je cite entre autres, le droit de peuple à disposer d’eux-mêmes, le droit de l’homme, être au service de la recherche et la transformation sociale».
Pour le Ministère des Affaires et de la coopération Internationale Abdoulaye Diop, c’est un livre très équilibré, une grande source d’information sur le parcours d’IBK et ce qu’il représente pour le Mali. Du point de vue de Soumeylou Boubèye Maiga, c’est la continuité dans le discours chez l’homme pour le Mali. «Quand il cesse de rappeler être fou du Mali, à accepter de renoncer à des choses pour préserver le Mali, pour l’intérêt du Mali», dit-il. Le président du Cesc, Boulkassoum Haidara, de confirmer qu’IBK est un être exceptionnel. «J’ai admiré sa probité, son honnêteté. Il est un constructeur, un bâtisseur», déclare-t-il.
Selon le haut représentant du Président de la République, Mahamadou Diagouraga, «IBK est social et est un homme d’Etat». «Le livre dénote qu’IBK est un homme lucide, d’exemplarité», a indiqué le ministre de cultes et des affaires religieuses. Au nom du président de la République, le Ministre Mohamed Aly Bathily a remercié l’auteur pour avoir pensé à écrire sur lui et l’éditeur pour avoir accepté d’éditer le livre.
Hadama B. Fofana
Merçi le témoignage …! IBK est un Homme d’honneur et un homme de principe qui aide aussi beaucoup les gens. Et, c’est ça aussi la politique.
Même les élus et les membres du gouvernement Malien sont devenus les journalistes ou plus tôt les suporters .
C’est du n’importe quoi !
” ..L’ouvrage de 242 pages survole le parcours scolaire, universitaire du président de la République, son combat dans les mouvements associatifs, estudiantins, politiques, ses fonctions au sein de la haute sphère de l’Etat jusqu’à son élection à la magistrature suprême il y a quatre ans….”
TOUT CA POUR 4 ANNNEES DE MISERES? COMME DIRAIT L’AUTRE “TOUT CA POUR CA?”
AVOIR OCCUPE DE HAUTES FONCTIONS NE FAIT PAS DE QUELQU’UN UN GRAND HOMME.
lE PRESIDENT AMERICAIN DONALD TRUMP NE SERAIT PAS LA RISEE DU MONDE AUJOURD’HUI.
“L’Hôtel Radisson Blu de Bamako a abrité le 7 Octobre 2017, le lancement officiel du l’écrivain Moussa Cissé, agent du Ministère des Affaires et de la coopération Internationale, détaché au niveau de l’Unesco.” Est-ce du bon Francais? L’UNESCO est-ce pas la boite de la belle soeur d’IBK? C’est triste que nous en sommes arrives a cee point au Mali.
Depuis quand un gouvernement entier et des personnalités d’Etat se mobilisent pour faire la promotion d’un livre ? Dans quel pays a-t-on déjà vu cette comédie ?
” en présence de plusieurs membres du gouvernement, des présidents du Conseil économique, social et culturel (CESC), Boulkassoum Haidara, de la Haute cour de Justice Abrahamane Niang, du secrétaire général de la présidence, Souméylou Boubèye Maiga, des élus de la nation, etc.”
Si ce n’est pas de la propagande comment pourrait-on qualifier cette foutaise ?
Et ce livre truffé de récits imaginaires arrive juste au moment où une campagne sous forme tsunami se déclenche dans les médias pour faire la publicité autour de l’homme qui aura coûté le plus cher au Mali depuis son indépendance. Jamais un Malien n’avait autant dilapider l’argent public pour ses caprices, ceux de son enfant et de ses proches.
Tous les ministres présents se sentent l’obligation de faire un commentaire élogieux sur cet empilement de flatterie. Un livre qui, opportunément, ne trouve que des qualités à IBK. Et les Maliens sont priés de croire à ce récit indigeste de flagorneries.
Une propagande digne des années 70 dans les pays communistes.
Une sottise que plus personne ne fait tant elle est flagrante.
Pour quelle obscure raison se moque-t-on de l’intelligence de tout un pays ?
Quelle sera la prochaine étape ??
Obliger tout le pays à lire ce livre sous peine d’amende ou d’emprisonnement ?
Un film sur IBK habillé en superman venant sauver la planète ?
A Té SABALI !
1 – Le grand délire du présent au Mali est qu’il y a une espèce de nihilisme généralisé dans ce régime, qui fait que, soit ce sont les barons du régime qui nous prédisent un avenir de vieux con dans des stades de sports, ou soit c’est le président de la république lui-même qui s’autoproclame maintenant exceptionnel pour avoir présidé à sa manière aux destinées de ce pays…!!!!
2- Alors, on sait tous qu’il y a également de la prospérité aux vices et des malheurs à la vertu, mais si on veut vraiment penser ce nihilisme, la place qu’occupe le héro du livre, c’est justement de penser la question de la (vraie) réalité que vit le Malien sous le récit, de la durée de cette réalité, de l’existence même du récit qui serait exceptionnel. Autrement dit quand est ce que cette réalité est née, quand est ce qu’ elle a crû et comment elle est devenue grande, à quelle moment, avec qui, avec quoi etc…!!!
3- A cet effet Alexandre DUMAS disait qu’on pouvait évidemment violer l’histoire, mais pourvu qu’on lui fasse de beaux enfants. Sauf que l’éditeur du livre a dû oublié que son héro du jour a souvent violé l’histoire, qui a logiquement donné de nombreux enfants pas beaux. On peut très bien imaginer le fait qu’on puisse inventer une figure qui n’a pas existé, encore que, dans un livre ou dans un film avec des personnes qui auraient existé, si cela rend possible l’explication de ce que sont les personnages…
4- C’est à dire, on peut par exemple bien inventer un personnage au moment et après les tumultes de 2012 au Mali, mais qui se passerait pour le Messie de la nation en quête de dignité et qui vous raconte les choses pour se faire élire, pourquoi pas! Seulement il se peut que ce Messie n’a jamais existé en réalité. On constate simplement qu’il y a un certain négationisme de cette façon, qu’ a le livre, de considérer n’être pas tenu de respecter l’histoire. Enfin pouvoir produire des choses, pourvu qu’elles soient belles, peu importe…!!!!
Cet IBK est bien différent de celui qui en ce moment fait souffrir les Maliens. Il ne faudra pas que l’auteur du livre prenne les Maliens pour des cons. Comment peut-il écrire sur la vie de quelqu’un sans avoir des indications sur son parcours. A moins que ce ne soit lui qui ait élevé IBK depuis sa plus tendre enfance, il sait lui même que ses affirmations ne tiennent pas la route. Était-il avec IBK pendant son long séjour à Paris ou pendant son passage à terre des hommes et autres péripéties de sa vie? Tout le monde sait faire le griot, surtout à la veille d’élections cruciales. Ce n’est que du cinéma que d’aller rassembler des personnalités du pays pour leur faire découvrir un livre sur la vie de l’affameur public numéro 1 au Mali. Parlera t-il dans son livre des détournements auxquels s’adonne l’homme. Combien de pages l’auteur a t-il réservé aux différentes combines dans lesquelles est mêlé l’incomparable Président? Il ne dira rien sur IBK que les Maliens ne connaissent déjà. A la tête de l’état depuis bientôt quatre ans, il a livré tout son savoir faire en matière de vol, de détournements, de surfacturations et de corruptions diverses. Ce que les Maliens savent de IBK leur suffit largement pour se faire une idée de l’homme, juste un fougnac et un incompétent. L’âne, même portant de reliques, ne ressemblera jamais à autre chose qu’à un âne. Et ça, ce n’est pas un auteur de complaisance qui va le changer.
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