Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, a prêté serment le 4 septembre 2013 au Centre International des Conférences de Bamako. A l’occasion, il a réitéré sa profession de foi dans un Mali nouveau et sa détermination à accomplir des travaux de Titan pour redresser, développer le pays et réconcilier la Nation.
On notait à cette cérémonie solennelle la présence de l’ancien président Moussa Traoré, des présidents des institutions, des membres du gouvernement démissionnaire, avec à leur tête l’ancien Premier ministre Diango Cissoko, des membres du corps diplomatique, de tous les candidats malheureux à la dernière élection présidentielle y compris Soumaïla Cissé de l’URD et plusieurs autres personnalités.
Le Procureur général près la Cour suprême, Mamadou Boiré, a exprimé les désidératas du peuple malien. Il a rappelé que les aspirations profondes des populations portent sur la fin de l’impunité, une justice réhabilitée et réellement indépendante, « qui ne sera plus soumise aux groupes de pression » , la punition des auteurs de crimes, la fin des arrestations arbitraires et extrajudiciaires, la fin de la gestion patrimoniale de l’Etat, une école apolitique, une agriculture moderne, des points d’eau potable, l’électricité, l’emploi pour les jeunes, la séparation de la gestion des affaires de l’Etat de la religion.
Le président de la République, IBK, a juré de respecter la Constitution, de défendre l’intégrité territoriale du pays et d’œuvrer pour l’honneur du Mali et le bonheur des Maliens. Le président Ibrahim Boubacar Kéita a salué vivement la communauté internationale pour la chaîne de solidarité inédite établie à l’endroit du Mali.
Selon le président Ibrahim Boubacar Keita « L’élection présidentielle aura convaincu le monde entier sur la détermination du peuple malien à sortir de la crise ». Le président IBK a ensuite réaffirmé sa volonté de restaurer l’honneur du Mali et le bonheur des Maliens, dans une dynamique de changement, qui passera par de nouvelles méthodes de gouvernance. Il a dit sa ferme volonté de restaurer l’autorité de l’Etat, de lutter contre la corruption, de promouvoir la bonne gouvernance.
Dans ce sens, le nouveau président de la République s’est engagé à faire entrer le Mali dans une nouvelle ère, dans laquelle « nul n’est et ne sera au dessus de la loi ».Il a annoncé l’ouverture, dans les meilleurs délais, d’une enquête approfondie sur les récentes inondations qui ont endeuillé Bamako, notamment les communes I et IV du district. « Cette enquête sera menée, pour situer toutes les responsabilités par rapport aux victimes de ces inondations », précisera-t-il.
S’agissant de la réconciliation, et de l’impunité, IBK a assuré, «Je veux être le président de la réconciliation et, dès demain, des mesures seront prises pour aller vers la réconciliation des cœurs et des esprits. Je veux rassembler toutes les composantes de notre nation. Je veux rassembler les Maliens pour une paix et une justice durables… Je mettrai fin à l’impunité… » Il n’a pas manqué de prendre l’engagement de doter le pays d’une armée forte et digne de le défendre.
Fait surprenant, le chef suprême des Armées a qualifié le Général Moussa Traoré, l’ancien dictateur remarquable parmi les invités de marque qui l’ont plusieurs fois ovationné, de républicain;
L-C