IBK : Le chantre de la paix au Mali

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Grâce à son charisme et son leadership, mais aussi à son sens élevé de la famille, le Président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta, a acquis aux idéaux de la conférence d’entente nationale pour la Paix, l’Unité et la Réconciliation nationale, la quasi-totalité des acteurs concernés. Plus qu’un rassembleur, IBK est un chantre de la paix.

Depuis qu’il a accédé au fauteuil présidentiel de Koulouba, le Chef de l’Etat, son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta, n’a cessé de se démêler pour que chaque Malien, à quel point où il se trouve sur le territoire national, vive dans la paix et la quiétude. Grâce à sa magnanimité et son esprit rassembleur, il s’est consacré personnellement, à travers son Représentant dans la médiation, pour qu’un document de paix soit obtenu, servant d’outil de sortie de crise qui mine le pays à la suite des événements douloureux de mars 2012.

«Aucun sacrifice n’est de trop, quand il s’agit de la paix», déclarait-il souvent, pour justifier les concessions faites par la partie malienne dans les négociations d’Alger. Ces concessions interprétées par certains compatriotes comme  une liquidation du pays ont permis d’avoir l’instrument de paix dénommé «Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale issu du processus d’Alger», dont la signature s’est matérialisée ici à Bamako.

Ledit accord étant un processus, il est prévu dans son chapitre 2, article 5, une conférence d’entente nationale «où devraient se régler tous les différends, surmonter toutes les rancœurs», afin d’élaborer une «Charte pour la Paix, l’Unité et la Réconciliation nationale». Ainsi, le Président IBK a manifestement affiché sa  ferme volonté d’octroyer aux Maliens un climat de paix définitive, en annonçant dans son message de nouvel an 2017 à la nation la tenue de la conférence d’entente nationale, qui fut démarrée depuis le lundi 27 mars dernier pour s’achever le dimanche 2 avril 2017.

A l’officialisation de la date de la conférence par  le Conseil des Ministres du Samedi 19 mars 2017, les groupes signataires et l’opposition politique sont montés au créneau pour annoncer leur boycott, arguant, à qui veut les entendre, être marginalisés par le Gouvernement dans la fixation de la date et la confection des TDR. De telles attitudes de mauvaise foi et de sabotage de la recherche de la paix n’a point ébranlé le moral du Président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta, qui a su garder son sang-froid.

IBK, le Rassembleur

Tel un Chef de famille, le Président IBK s’est affiché en rassembleur à l’ouverture de ladite conférence afin que ceux qui se sentaient frustrés, marginalisés, exclus ou oubliés rejoignent le train de la paix qu’il venait de faire démarrer. Car, il s’agit de sauver «La Mère-Patrie».

«Nous ne nous compterons pas, parce que la maison familiale n’est jamais assez pleine pour recevoir chaque enfant du même père et de la même mère, de La Mère-Patrie. Vous retrouver tous ici, ce jour, est, pour moi, un privilège sans nom, et une source de grande fierté à la fois. Voilà ce qui conforte notre espérance, quant à la capacité de notre Peuple à se rassembler».

La main tendue d’IBK

Malgré tout ce qui s’est dit par-ci et se fait par-là pour faire de cette conférence un mort-né, le Chef de l’Etat a toujours su garder sa main tendue à ceux qui ont manqué à l’appel à l’ouverture, notamment, les groupes armés et l’opposition démocratique. «Dans la maison familiale, il reste toujours quelques places vides. A ceux-là et à tous les autres qui n’auront pas pu être là, je rappelle que cette Conférence d’Entente Nationale est un train qui démarre. Et ceux qui ne l’auront pas pris dans cette gare peuvent toujours le rattraper à une autre gare… L’essentiel est qu’àl’arrivée, toute la famille soit réunie», avait rassuré un IBK très confiant et plein d’espoir.

Des égos de côté

Dans cette recherche de la paix, tous les enfants de «La Mère Patrie» doivent «veiller sur elle jour et nuit» et faire «preuve de constance et de présence». «Dans quelle famille laisserait-on la garde de la vieille mère à un fils capricieux, qui déserte la maison chaque fois qu’il est mécontent, à une fille inconstante, qui boude et disparaît chaque fois qu’elle a une petite contrariété?», s’est interrogé IBK. Comme l’a souligné lui-même, «sachons, donc, par notre exemplarité, notre rigueur, notre constance en toute circonstance, mériter la confiance de la famille pour mériter la garde de la vieille mère, l’Etat».

«Notre égoïsme et nos incohérences d’ aujourd’hui peuvent facilement nous disqualifier et nous rendre indignes de la garde de la mère ! Nous sommes, tous, la progéniture de la même Mère-Patrie. Les uns ne sont ni meilleurs ni pires que les autres. Et le respect, la  considération que nous devons, des uns aux autres, implique que nous sachions respecter  le travail des autres. En ayant àl’esprit que même le travail le plus consciencieux peut comporter et comporte toujours quelques imperfections».

De la responsabilité de chaque Malien

Dans ce rôle de Chef de famille, le Président IBK a interpellé chaque Malien, en son âme et conscience, sur son devoir envers la patrie. Pour ne pas faillir à son devoir, le Président de la République a déploré certaines absences et «le discours qui les justifie». Son interpellation ne s’est pas fait attendre :« L’actualité, les événements de par le monde, nous rappellent chaque jour qu’il n’y a pas une minute à perdre, lorsqu’il s’agit de protéger notre pays, notre Peuple. Et l’on ne peut espérer bâtir une grande nation en se tenant à l’écart, en dehors, chaque fois que l’on n’est pas satisfait…La nation se construit sur la durée, et ce que vous ferez viendra s’ajouter, dans la continuité, à ce qu’auront fait vos prédécesseurs. Si vous pouvez aider votre Patrie, votre Peuple, c’est ici, maintenant qu’il faut le faire».

Message aux échos réceptifs

Contre toute attente, la main tendue et les interpellations au devoir citoyen d’IBK dans son discours ont eu des échos favorables. A moins de 24 heures, les groupes armés signataires de l’Accord d’Alger sont revenus sur leur décision et ont regagné le train, tout comme la société civile. Le samedi 1er avril, l’opposition politique et démocratique conduite par son chef de file l’honorable Soumaïla Cissé, a rejoint le bateau de la Paix, l’Unité et la Réconciliation.

N’en déplaise aux détracteurs, la paix se fera sans eux, qu’ils le veuillent ou pas. Mieux pour eux de regagner le train.

Tout ceci démontre du leadership du Président IBK et de l’incarnation parfaite du rassembleur. IBK est vraiment le chantre de la paix au Mali.

C. ADOHOUN

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