IBK : Un candidat idéal pour le quinquennat 2018-2023

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Sauf erreur de la part de l’électorat malien, l’actuel Président de la République, son Excellence Ibrahim Boubacar Kéita, est et demeure le Chef de l’Etat dont le Mali a besoin pour le prochain quinquennat afin de soustraire le pays à un éternel recommencement et de le tirer définitivement du bourbier des événements de mars 2012.

 Loin de la déception, les actions du Président IBK à la tête du pays suivent le cours de son projet de société «Le Mali d’Abord» et répondent aux aspirations du Peuple, même si des nostalgiques du pouvoir se voilent la face. Plus qu’une satisfaction, c’est un devoir de reconnaissance de la part de tout patriote, animé de bonne foi. C’est avéré, les actions menées par le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, pour sortir le Mali de la torpeur dans laquelle il est plongé depuis des décennies, prennent en compte les préoccupations profondes de la majorité du Peuple malien.

Avec IBK, le Mali n’est plus comme le travail de  Sisyphe, condamné à rouler sans cesse un rocher jusqu’au sommet d’une montagne d’où la pierre retombait par son propre poids. Un travail au goût inachevé et, par conséquent, à toujours reprendre. Non ! Et, cela, le Chef de l’Etat, Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta, l’a démontré et continue de le prouver avec ses quatre ans passés au service de l’Etat malien.

Il ne sert à rien de courir, il faut aller au point. Au de continuer à jeter un regard furtif sur les actions du Président IBK, le bon sens voudrait remettre à César ce qui lui revient de droit, ce qu’il relève de sa paternité. Avant son accession au pouvoir en 2013, le pays était dans un imbroglio, dû à la crise politico-sécuritaire de 2012 ayant entrainé l’occupation totale des Régions du Nord par les groupes rebelles, les narcotrafiquants et les terroristes notamment AQMI, Ançardine et leurs complices.

Même si tout n’est pas rose

 Ayant hérité d’un Etat quasi inexistant, un pays profondément délabré, le Président IBK n’a pas lésiné sur les moyens pour redonner à sa chère patrie ses lustres d’antan et signer son retour sur la scène internationale. Puisque, entre temps, le pays était inscrit sur la liste rouge des pays infréquentables.

Grâce à son dévouement et sa perspicacité, il a engagé les négociations auxquelles il a donné une nouvelle orientation vers l’Algérie. Toutefois, en fixant une ligne rouge à ne pas franchir: l’intégrité territoriale qu’il a déclarée non négociable. Des négociations du Burkina Faso transférées en Algérie, il a pu sortir l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale issu du processus d’Alger, devenu document incontournable dans la sortie de crise. Malgré des difficultés qui se rencontrent dans sa mise en œuvre, cet Accord se traduit dans les faits avec les autorités intérimaires, l’opérationnalisation du MOC, la construction des sites de cantonnement, la mise en place de la CVJR dont ses démembrements sont déjà installés dans les Régions.

Aujourd’hui, l’on peut parler du retour de la confiance entre les frères armés du Nord et le pouvoir central de Bamako dans la mesure où Kidal n’est plus un non-droit, d’autant plus qu’il est administré par un Gouverneur nommé par Bamako.

Toujours dans le cadre du développement des Régions du Nord, la Coopération Mali-France a permis, sous IBK, de signer des conventions, dont celle allouant au moins 19 millions d’euros (soit 12,463 milliards de francs CFA) au projet «Sécurité humaine et développement au Nord du Mali».

L’armée malienne est en train d’être reformée. Ayant conscience de la situation désastreuse dans laquelle est plongée les FAMA (Forces armées maliennes), le Chef Suprême des armées, IBK, a mis les bouchées doubles en allouant des centaines de milliards au secteur pour lui doter d’équipements, assurer la formation des forces de sécurité. A cela s’ajoute la Loi d’Orientation et de la Programmation Militaire et la Loi sur le statut des militaires et autres.

Depuis quatre ans, le gouvernement a entrepris des réformes. Grâce à un code des investissements attrayant, le Mali travaille à devenir la plaque tournante des investisseurs en Afrique de l’Ouest. 20% d’augmentation de salaire ont été consentis au profit des agents de la fonction publique.

Sur tout autre plan, le pouvoir d’IBK peut se tapoter la poitrine, au regard des avancées sociales relatives à l’augmentation du salaire des fonctionnaires, de la subvention des produits des intrants et infrastructures agricoles et de première nécessité, de l’aménagement des structures socio-sanitaires de base, etc. Mais et surtout la construction des infrastructures routières dans le District de Bamako et dans les différentes capitales régionales et chefs-lieux des cercles.

L’échec du Président IBK, l’échec de tous !

 Malgré tout ce qui se dit de part et d’autre, il est vraiment temps que le citoyen malien arrive à sortir du fanatisme politique aveugle et intéressé en comprenant que le Président IBK n’a jamais lésiné sur les moyens pour tenir les promesses qu’il a faites avant la fin de son quinquennat. Même si quelques-uns de son entourage ne mettent pas le paquet. Et qu’un quelconque échec de sa part sera celui de tous les Maliens et, par conséquent, du Mali entier.

Opter pour une realpolitik

 Non, les Maliens ne doivent pas être des citoyens nostalgiques et pessimistes, vu les conditions dans lesquelles le Président IBK pose sur le terrain des actions concrètes. En revanche, l’on est en devoir de savoir les apprécier à leur juste valeur.

Au lieu de continuer à se laisser manipuler par des politicards qui sont à la trousse du fauteuil de Koulouba, le devoir de tout bon malien est d’aider le Président IBK dans sa tâche pour que le Mali puisse aller de l’avant. Même si un autre Malien arrive au pouvoir aujourd’hui, ce même soutien est inéluctable pour une gestion rationnelle du pays. Au lieu de continuer à crier sur tous les toits du Mali en traitant le régime d’IBK de tous les noms d’oiseaux, il vaudrait mieux opter pour une realpolitik, en soutenant les actions sous tendant les capacités et l’intérêt supérieur de la nation.

Déboires aux détracteurs en 2018

 Plutôt que de croire que 2018 s’annonce catastrophique pour IBK, c’est la désillusion qui sera au rendez-vous du côté de ses détracteurs. Car, IBK a bel et bien un bilan à défendre. Seules les actions parlent et parleront. La gouvernance est une action humaine comme toute autre action qui ne peut, donc, être parfaite, même si l’objectivité tente de s’imposer.

Seule l’œuvre divine est censée être parfaite. L’Homme demeure dans les actions qu’il pose et posera pour sa réélection en 2018.

Les élections présidentielles de 2018 sont la cause des toutes les attaques contre le président IBK par ses détracteurs. Mais ils le savent très bien, les Maliens ne vont jamais les choisir pour diriger ce pays. C’est pourquoi ils optent, en vain, par une révolte populaire lors du projet de révision constitutionnelle dont le référendum sera par la suite sursis pour la cohésion sociale. Mais, le peuple malien sait lire entre les lignes, les opposants au régime d’IBK ne sont qu’animés par le fauteuil de Koulouba. 2018 est déjà joué et ces derniers le savent très bien.

IBK, seule figure présidentiable en 2018

 Seul IBK fait figure de proue parmi les éventuelles candidatures en 2018. Sans se leurrer, aujourd’hui, le Mali ne regorge pas de personnalités politiques à même de prendre les destinées du pays. Ni du côté de la majorité, ni de celui de l’opposition encore moins chez les Indépendantistes potentiels, dans aucun état-major politique il n’existe des Hommes à la trempe d’IBK pour diriger ce pays.

Homme de convictions, le Président IBK est et demeure l’Homme de la situation du Mali jusqu’en 2023. Loin de dénigrer les autres acteurs politiques, mais, à l’heure où se trouvent les réalités du pays, il faut un second mandat à IBK.

Occasion pour la classe politique nationale de se trouver un autre leader à la hauteur ou de préparer un nouvel Homme charismatique et patriote comme IBK. Car, actuellement, même au sein de sa propre formation politique, le RPM, IBK est le candidat le mieux indiqué pour les joutes présidentielles de 2018, par conséquent du quinquennat 2018-2023.

Très tôt, l’Honorable Mamadou Diarrassouba du RPM avait eu le flair en levant l’équivoque et l’unanimité est requise: «Ceux qui pensent qu’IBK ne sera pas candidat en 2018 se trompent. Il se représentera volontiers ou nous l’exigerons, nous-mêmes, s’il ne le voudrait pas».

Si le parti maintient son dévolu sur son Président fondateur, c’est pour éviter un éternel retour à la case de départ. Une expérience qui s’est toujours montrée stérile dans l’Histoire des nations.

2018-2023 doit commencer à raisonner dans la mémoire de l’électorat malien comme une étape de sortie définitive du Mali de sa crise. Ce, avec le Président IBK.

 

Cyril ADOHOUN

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