Porté au pouvoir, en août 2013 avec plus de 77 % des voix au second tour, IBK bouclera dans quelques jours sa première année au pouvoir. Une année au cours de laquelle, les Maliens auront compris qu’il est, parfois, plus facile de conquérir le pouvoir que de l’exercer.
Après l’invasion des trois régions du nord par les groupes armés soutenus par les jihadistes et le coup d’Etat du 22 mars 2012 qui a mis fin au régime d’ATT, les Maliens voyaient en IBK le candidat idéal pour reconquérir le nord, lutter contre la corruption, l’impunité et la délinquance financière, améliorer les conditions de vie des populations…
En un mot, redonner au Mali et aux Maliens leur fièrté d’antan.
Un an après son investiture en grande pompe d’IBK, cet objectif est loin d’être atteint. L’espoir suscité par sa brillante élection, à la magistrature suprême de notre pays, a fait place au désespoir.
Excepté la signature récente de la feuille de route, entre gouvernement et groupes armés à Alger, le problème du nord reste entier. Or, selon l’accord de Ouagadougou, c’est 60 jours après son investiture que IBK devrait lancer les négociations. S’y ajoute une insécurité sans précédent.
S’agissant de la lutte contre l’impunité, la corruption et la délinquance financière, les résultats crèvent les yeux. De ce côté, aussi, le vide est total. Plus grave encore, les conditions de vie de nos concitoyens se sont détériorées davantage. Près de sept familles sur dix peinent à se procurer trois repas par jour. Le chômage des jeunes –avec ou sans diplôme –a franchi le seuil du tolérable.
Et la suspension de tous les programmes budgétaires destinés à notre pays, par les partenaires techniques et financiers, n’est pas pour arranger les choses.
C’est pour toutes ces raisons et bien d’autres encore, que le président de la République doit changer de fusil d’épaule, en mettant en œuvre ses slogans de campagne : « pour le bonheur des Maliens », « Pour l’honneur du Mali ».
Des slogans auxquels aucun Malien ne semble croire. Alors….
Oumar Babi
un an de mansonge et des balivernes et le pays dans l’abîme
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