IBK à Kayes : Les écoliers mobilisés pour la campagne électorale du RPM

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L'arrivée de S.E.M Ibrahim Boubacar KEÏTA ce lundi matin à Kayes
L'arrivée de S.E.M Ibrahim Boubacar KEÏTA ce lundi matin à Kayes

Les jeunes écoliers, portant des tee-shirts du RPM et de soutien à Karim keita, ont abandonné les classes  pour investir les différentes artères de la ville.” C’est une demande des autorités. On nous a demandé de libérer les élèves pour l’accueil du président. C’est une première fois à Kayes”, nous a expliqué un directeur d’école. Selon les écoliers, ils ont été  surpris d’avoir été privés de cours afin qu’ils participent à l’accueil du Président, surtout que ce lundi 16 octobre n’est pas un jour férié.” On nous a libérés pour venir accueillir le président de la République. Ils nous ont donné des tee-shirts du Rpm et du club de soutien à Karim Keita, pour qu’on s’arrête au bord de la route…”, a affirmé un écolier très fier de porter un t-shirt blanc aux couleurs du parti au pouvoir.

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Des journalistes logés dans des chambres de passe

Lors de la visite du président de la République, les journalistes qui ont fait le déplacement de Bamako à Kayes ont vécu de véritables moments de traumatisme. Convoyés dans la capitale de la première région, à bord d’un avion militaire, par la présidence, ils ont été logés dans un hôtel non loin du pont enjambant le fleuve Sénégal. Agglutinés à la réception de l’hôtel pendant pratiquement toute la journée afin d’avoir des chambres, les journalistes furent surpris des allers et retours de “couples” cherchant des chambres de passe pour passer quelques heures de plaisir.

Pire, par faute de places, des journalistes ont été logés, par la présidence de la République, dans ces chambres de passe où on pouvait remarquer, en outre  des traces des étreintes des “clandestins d’amour” et des préservatifs déjà utilisés et jetés dans les poubelles.

Madiassa Kaba Diakité, depuis Kayes

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1 commentaire

  1. 1- Evidemment on a raison, quand on fait sortir les images, puisqu’ elles y sont! Sauf qu’elles sont dans un contexte qui n’analyse rien et au-delà. Donc on ne pourra en aucun cas se contenter de la seule image, pour la simple raison qu’elle peut paraître violente dans son propre contexte. Consternant non…!

    2- Au delà donc de ce que l’on peut appeler les chroniques d’un président digne du règne d’un NICOLAS 1er, cette argumentation par l’”image” devient un mélange d’humour et de colère, d’ironie et de cynisme! Si on veut vraiment faire de l’humour et de l’ironie dans la grande tradition voltairienne, il semble que l’on peut effectivement prendre cet angle-là et aborder la question présidentielle au Mali, en faisant le pari sur quelques caisses de champagnes, sans être sûr de se les voir offrir au cas où, qu’à cette allure, si rien n’est fait, que le résultat, il était bien connu en 2018. On ne connait pas le nom, mais on sait que ce sera quelqu’un, qui viendra défendre la version suzéraine de la pauvreté Malienne…!

    3- Voilà, pour aller donc a la rencontre de ce “Notre Bien-Aimé Monarque”, “Son Efficace Majesté”, “Notre Bouillant leader”, ” Notre Stupéfiant Souverain “, “Notre Prince”, “Notre Maître”, de Patrick RAMBEAU dans ses chroniques sur M Sarkozy, il faut remonter très en amont pour M IBK, justement avec colère et cynisme engendrés par des monstrueux scandales financiers (frélatés, boeing) et promesses creuses (migration, transports…) qui seront plus tard à ranger dans les “offs” d’un président…!

    4- Si dans un contexte historique les Kayesiens en particuliers pouvaient simplement dire: “Détruisez ce temple, pour qu’il soit rebâtit en trois jours”, Jean 2:19, à l’image de J-C dans l’Evangile, dans un présent immédiat ils ne peuvent se contenter que de la seule colère, parce que simplement impuissants comme les autres Maliens dans cette lutte des classes, dans laquelle, ceux qui ont intérêt à dire qu’il n’y a pas de lutte de classes, sont évidemment qui font partis de la classe dominante et qui ont envie d’écraser toujours la classe impuissante et dominée…

    5- Il paraît évident aujourd’hui qu’au delà de tous ces symboles, c’est à dire l’image, les jours et la reconstruction, ce qui reste et constitue le point commun dans cette histoire, ce sont des jeunes sans boulots, les précaires, tous ces gens qui sont obligés de faire de petits boulots, ces filles à qui il y a du travaille aujourd’hui et zéro demain, ou de ces nombreux écoliers innoncents qu’illettrés à qui on aura enseigné que le jour du Sabba est aussi un lundi pour aller accueillir le suzérain incarné en “Summum bonum” !

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