Pour une première déclaration publique, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), fraîchement élu, n’est pas parti avec le dos de la cuillère, mercredi dernier à son QG de campagne. Devant un parterre de militants et sympathisants de son parti, le Rassemblement pour le Mali (Rpm), mais également la plupart des candidats malheureux qui ont rallié ” la Coalition Mali d’abord “, après le premier tour du scrutin présidentiel du 28 juillet dernier, et plusieurs autres invités, il a donné des indications de ce qui sera prochaine gouvernance, globalement la refondation nationale, et souligné ce qu’elle ne sera pas : ” le partage de gâteau “. Un véritable pavé dans la marrée d’opportunistes qui ont ramé à plat ventre vers celui qui est arrivé en tête au premier tour. Ibk tiendra-t-il parole face à cette marrée de rapaces ? Aussi, promet-il de lutter contre la corruption, mais pourra-t-il faire table rase de sa propension à vivre dans l’opulence dans un pays des plus pauvres de la planète terre ?
Pour Ibk, le peuple malien a montré sa grande maturité en votant dans la paix et la sérénité. Après donc les remerciements à toutes et tous ceux qui l’ont soutenu, en respectant le choix de ceux qui n’ont pas voté pour lui, Ibk a promis d’être ” le président de toutes les Maliennes et de tous les Maliens, le président de la réconciliation nationale qui est nécessaire pour faire face aux exigences “.
Il a adressé ” ses salutations républicaines et fraternelles ” à son frère Soumaïla Cissé, tout en précisant que c’est le fils de Boubacar Kéïta qui s’adresse au fils de Bocar Cissé. La symbolique est forte et bien significative.
Il a remercié l’ensemble de la communauté internationale dont le soutien a permis le bon déroulement des élections, de garantir la transparence, la crédibilité, entre autres des élections.
Ibk a annoncé parmi les priorités de sa politique, l’établissement d’un Etat de droit, le redressement de l’armée, la lutte contre la corruption : “ Je serai le président de la réconciliation nationale. La réconciliation nationale est nécessaire pour faire face aux exigences légitimes de notre peuple. Mon premier devoir dès le 4 septembre (jour de son investiture, NDLR) sera dévoué au rassemblement de toutes les Maliennes et de tous les Maliens sans exclusive aucune, autour des idéaux de paix et de tolérance “. Il promet de construire une démocratie apaisée, respectueuse des droits, où tout citoyen, quel qu’il soit trouvera sa place.
Il a ajouté que parmi ses objectifs, figurent ” la reconstruction d’un Etat de droit, le redressement de l’armée, de l’école, la lutte contre la corruption et le développement économique et social pour que tous le Maliens profitent des progrès que nous ferons, que nous ne manquerons pas de faire. Je serais le président de la refondation nationale “.
Rappelant qu’il a été soutenu par des alliés, IBK dit n’avoir jamais promis quoi que ce soit à qui que ce soit. Il a précisé que son ” pouvoir ne sera pas un partage de gâteau. Les postes reviendront à ceux qui le méritent, il ne sera pas question de népotisme dans mon pouvoir “.
” C’est une nouvelle ère qui s’ouvre, pleines de promesses et de défis. C’est l’ère d’un Mali nouveau, qui retrouvera toute sa place dans le concert des Nations. Un Mali souverain et respecté, au dehors comme au-dedans “, a martelé Ladji Bourama.
Attendons de voir !
Mamadou DABO
Merci et très bien dit mon Malinké. Il paraît que le Chérif de Nioro ne paie pas ses taxes et impôts, je pense que IBK mettra fin à cela parceque le Mali d’abord et Dieu, le Mali, la conscience de Ladji.
Monsieur le journaliste Ladjibourama ne sera jamais ce que vous voudriez qu’il soit .Vos intentions sont connues .Que Dieu est pitié de vous !
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