L’espoir suscité par IBK fait, désormais, place au doute, au désespoir. Quatre mois après son investiture, la situation n’a évolué d’un iota à Kidal. Les négociations avec les groupes armés sont au point mort. Et comme si tout cela ne suffisait pas, le président de la République s’apprêterait à signer un «accord de défense» avec la France. D’où la colère de la classe politique, de la société civile, décidées à s’y opposer. Coûte que coûte. Vaille que vaille.
Hier, le Président de la République avait promis de restaurer, dès sa prise de fonction, l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national, de redonner au Mali sa fierté d’antan. Aujourd’hui, le même Président de la République s’apprête à signer un accord de défense avec la France. La signature de cet accord de défense a été reportée sine die. Mais il semble que le recul du Président de la République s’explique par le fait que l’opinion nationale ne semble pas favorable à ce projet. Même si que la France a joué et continue de jouer un très grand rôle dans la sécurisation du Mali.
Si IBK a été applaudi pour sa volonté à lutter contre la délinquance financière, son projet d’accord de défense entre le Mali et la France est considéré par nombre de maliens, y compris ses allies politiques de première heure, comme une insulte pour le Mali. Depuis l’annonce de cette nouvelle, le front social est en ébullition.
Au cours d’une conférence de presse les leaders du MP22 qualifient ce projet de ‘’haute trahison’’. Mieux, cette organisation a décidé de tout faire pour empêcher la signature d’un tel accord. En signant cet accord, disent-ils, IBK va commettre la plus grosse erreur de l’histoire du Mali. Ce sera une insulte pour la mémoire des Pères de l’indépendance du Mali ; lesquels ont chassé l’armée française du sol malien. C’est le 20 janvier 1961 que l’armée française a été priée de faire ses cartons. «Ce n’est pas parce que l’opération serval a sauvé le Mali du joug des terroristes que nous devons nous précipiter à signer un accord qui a un élan néocolonialiste», indique M. Kaba Diakité, un cadre de la section IV du RPM. Selon nos informations ce ‘’projet’’ ne fait pas l’unanimité au sein du parti présidentiel, qui n’a jamais été consulté par IBK. Certaines indiscrétions indiquent qu’en reportant la signature de cet accord de défense, le Président de la République veut soumettre son «projet impopulaire» à l’appréciation des députés pour un débat national, afin que les Maliens comprennent ses tenants et aboutissants. D’autres sources indiquent qu’avec la signature ou pas de cet accord, l’implantation d’une base militaire est déjà un acquis pour la France.
IBK cherche à sauver son quinquennat
Comme ses prédécesseurs, IBK cherche à sauver son premier mandat, plutôt que de trouver une solution définitive à la crise du nord.
Pour rappel, plusieurs accords ont été signés entre l’Etat et les rebelles touareg. De Moussa Traoré à ATT, en passant par Alpha Oumar Konaré, la voie du dialogue a toujours été une constance, donnant lieu à une série d’accords.
La rébellion des années 90 a pris fin avec l’Accord de Tamanrasset, signé le 6 janvier 1991 coté malien, par le colonel Ousmane Coulibaly, chef d’état-major des armées à l’époque. S’y ajoute l’Accord-cadre issu des concertations de la conférence nationale de 1991. Aussi, la rébellion qui a éclatée le 23 mai 2006 connaitra son épilogue grâce l’Accord d’Alger 4 juillet 2006. Cet accord a été signé, coté malien, par Gal Kafougouna Koné.
Le 29 mars 1996, le Président de la République, Alpha Oumar Konaré a initié une cérémonie baptisée ‘’flamme de la paix’’ pour célébrer la fin définitive des rebellions au Mali. Hélas, ces accords n’ont pas suffi à mettre fin aux crises cycliques du nord.
Monté au Palais Koulouba en 2002, ATT estimait que le Mali, seul, ne peut faire face à l’insécurité dans la bande sahélo-saharienne. Il a consacré son second mandat à la recherche d’une autre stratégie. Il a tenté de convaincre les pays de la zone sahélo-saharienne à se donner la main pour sécuriser cette zone, devenue un sanctuaire des terroristes et des narcotrafiquants. Il ne sera pas entendu par ses homologues. La suite, on la connait : la rébellion de 2012 sera suivie d’une mutinerie à Kati, qui finira par « emporter » ATT.
Un président dépassé par les événements
En plébiscitant IBK, les Maliens voyaient en lui, l’homme de la situation. On se rappelle, encore, de sa fameuse phrase qui a fait rêver ses concitoyens, tous ses concitoyens : «moi IBK Président de la République, aucun bandit ne marchera sur le Mali». Simples promesses électoralistes ? En tout cas, au-delà de ses déclarations guerrières, IBK n’a posé aucun acte concret dans la résolution de la crise du nord, qui puisse rassurer les Maliens.
IBK semble être dépassé par les événements. Au lieu de traduire ses discours en actes, il inculpe, à la surprise générale, son prédécesseur de «haute trahison».
Visiblement en panne, IBK peine à trouver une issue à la crise du nord. Et décide, à la surprise générale, d’emboucher la même trompette que ses prédécesseurs : reprendre langue avec les groupes armés, sous l’égide du voisin algérien. Sa visite officielle, samedi dernier, au ‘’pays de Bouteflika’’ s’inscrit dans ce cadre.
A l’issue du second tour de l’élection présidentielle, IBK était considéré comme ‘’l’homme de la situation’’. Il a été élu avec plus de 77% des voix. Mais quatre mois après, les Maliens sont au bord du désespoir. Ou presque.
Oumar Babi/Abou Berthé
Avec le Président bluffeur que les maliens ont cru être l’homme de la situation, nous ne sommes pas au bout de nos souffrances. IBK n’a jamais eu un programme et ne fait qu’un pilotage à vue.
Dommage pour le Mali.
ATT, que beaucoup accusent des maux, vaut en réalité mieux que IBK.
Au lieu de faire la grande gueule, IBK ferai mieux de s’attaquer aux problèmes du nord et notamment au cas de Kidal pour lesquels il a été élu.
Que Dieu sauve le Mali.
Les maliens qui ont élu IBK l’auront sur la conscience.
IBK a été élu sur des considérations subjectives: sentiments régionaliste, clanique et partisan, crise du nord.
IBK n’avait ni projet de société fiable ni un passé propre et n’a même pas été capable de répondre au débat télévisé proposé par son adversaire jetant le discrédit sur son passé.
Maintenant qu’il est élu, les maliens doivent accepter sa gestion.
De son élection à maintenant, il n’a cumulé que des erreurs, à l’exception de sa sortie pour décrier la complaisance de la France envers le MNLA et son influence à Kidal.
La renaissance du népotisme au service de la monarchie familiale:
Dès son élection, IBK s’est hâté de nommer les beaux frère de sa femme, ses amis putschistes du CNRDE, ses compagnons véreux des régimes précédents (Sada Samaké, par exemple).
Par trafic d’influence, il vient de faire élire son fils dans une circonscription où il n’a jamais milité et son beau père, président de l’assemblée nationale.
On sent vraiment le manque de patriotisme de ce journaliste. Si vous n’avez rien à dire LA FERME. IBK gère un pays ruiné et si tu pense que ces écrits servent le mali, CONTINUER. Au lieu d’aider à redresser le pays en accompagnant IBK certains pensent toujours à leurs prébendes verser par les ATTISTES et les SOUMISTES pour raconter du n’imorte quoi. Rester à quai le Mali avance et si jamais vous avez des sous volés mieux vaut les rendre
Voilà un président qui na pas de programme de société . Un amaldeme . 4 mois rien. Sauf arrestation . Depuis 1994 lorsque quil était premier ministre c est les mêmes méthodes de travail. IBK président de la république. Son fils karim député. Le beau père de karim président de l assemblée nationale. Dans peut de temp les maliens vont comprendre qui est Ibk. Quel est sa manière de dirigé un pays. QUE LE DIEU SOIT AVEC NOUS.OUF MANDE MASSA . AMALDEME. Sans expérience
Ok, M. Babi propose maintenant aux maliens votre ligne de conduit a tenir pour une solution a tous ceux que vous venez de narrer comme giefs contre le President. Vous n’etes pas etranger a ce que le Mali a vecu comme souffrance et humiliation. Vous avez vecu les faits. Vous et moi sommes tous des rescapes de cette situation. Donc comme vous possedez une baguette magique, constituez vous en conseiller du President pour une sortie de “crise ” en la maniere d’Ussein Bolt. L’accord de defense dont vous critiquez va etre signe quelque soient vos plumes. Allez vous encore envahir les tarmacs pour empecher cet accord ?
Souffrez de l’analyse du Journaliste. Il dit la vérité même si vous et votre mister grande Guelle n’aime pas la vérité.
SI LE APPARTIENT A VOUS SEUL SIGNER CET ACCORD. VOUS AUREZ LA REPONSE A VOS QUESTIONS d’IMBECILE.
ALLAHOU AKBAR. DIEU AIME LE MALI. POUR LE MOMMENT NOUS AVONS EU COMME PRESIDENT CELUI QUI PEUT RESOUDRE LE PETIT PROBLEME DU NORD MALI. POUR LE PROBLEME DU NORD TANT QUE LE SANG NE COULERA PAS ABONDAMMENT IL N’ Y AURA PAS DE SOLUTION. IL FAUT FAIRE PARLER LES ARMES. LE MNLA, LE MIA ET HCUA NE COMPRENNENT QUE LE LANGAGE DE LA FORCE. JE NE SUIS PAS PERSONNELLEMENT CONTRE UN ACCORD MILITAIRE MALI FRANCE, MAIS QUE L’ACCORD SOIT INTEGRALEMENT TRADUITE EN LANGUE BAMBANAN POUR TOUS LES MALIENS, APRES CELA UNE DECISION POURRA ETRE PRISE, SANS CELA NON ET NON. PARCE QUE LA LANGUE FRANCAISE CACHE LA VERITE AUX MALIENS. S’IL PLAIT A DIEU LE PROBLEME DE KIDAL SERA COMPLETEMENT RESOLU D’ICI LA FIN DU MOIS DE FEVRIER 2014 IN CHA LA. MAIS CA NE SERA PAS POSSIBLE SANS TROP, TROP, TROP DE COUP DE FEU. QUE DIEU SAUVE LE MALI. AMEN.
le jour ou il y aura un accord militaire comme vous le souhaiter, à partir de ce jour là dites adieu à kidal et peut etre meme à tout le nord….car les francais reconforteront ces touaregs et bonjour la partition de notre MALIBA!!!! compris tano? ni la Minusma ni serval n’acceptera de (faire parler les armes)kon ne se leurre point 😳 😳 🙄 🙄 😯 😯 ❗ ❗
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