C’est l’avis de certains maliens sur les quatre ans d’IBK au pouvoir. Sans être trop négatifs, ils pensent que leur président doit revoir sa copie de gestion du pouvoir. Lisez plutôt !
Kassim SIDIBE, vendeur d’arachide
La population est la première responsable de la difficulté dont le Mali traverse aujourd’hui. Les autorités doivent bien appliquer la loi pour montrer l’exemple de la bonne conduite à la population. Les pouvoirs ne sont pas les mêmes. Pendant les trois dernières années, je n’ai pas vu de travail extraordinaire. Par contre, la corruption domine le Mali. Par exemple : quand on part au service d’immigration pour chercher un passeport, si le prix normal du passeport est à cinquante mille Franc CFA (50 000 FCFA), tu es obligé de donner soixante mille (60 000 FCFA) sinon tu n’auras pas le document. Le marché est encore plus grave. Cette année est plus dure que les autres années. Pour acheter un sac d’arachide de première qualité, il faut dépenser huit mille franc (8 000 FCFA) et six mille franc (6000FCFA) pour un sac de seconde qualité. Maintenant, il ya moins de marché et les temps sont durs.
Djénéba DIAKITE, vendeuse d’oranges
Depuis l’arrivée d’IBK au pouvoir, les vendeurs d’oranges ont des problèmes. Du temps d’Alpha Oumar KONARE jusqu’à celui d’Amadou Toumani TOURE, les vendeurs d’oranges achetaient un tas d’oranges de six unités à cinquante (50 F) dans les champs. Au temps d’ATT, ça variait, un tas d’oranges de quatre, de cinq ou souvent six unités entre cinquante francs (50 FCFA) et cent francs (100 FCFA) et on trouvait le kilo d’oranges à deux cent francs (200 FCFA) ou deux cent cinquante francs (250 FCFA). Mais aujourd’hui, nous achetons un tas d’oranges de quatre unités à deux cent francs (200 FCFA). Soit une orange à cinquante francs (50 FCFA). Quant au kilo d’oranges, on le trouve à quatre cent francs (400 FCFA) ou à cinq cent francs (500 FCFA). Ce n’est pas IBK le problème mais la population elle-même car chacun ne pense qu’à son propre intérêt. On sait que les fruits sont indispensables dans la vie.
Madou DIARRA, vendeur de pastèques
Il ya plus de dix ans que je vends de la pastèque ici au marché de OUOLOFÔBOUGOU. Le pouvoir d’IBK n’a pas été difficile, bien au contraire. Depuis l’arrivée d’IBK, les vendeurs de pastèques n’ont pas eu de difficulté et le prix commence de quatre cents (400 FCFA) jusqu’à mille cinq cent francs (1 500 FCFA).
Bassi DIARRA conducteur de tricycle
Les quatre ans du Président de la République au pouvoir sont appréciables. Mais je pense qu’il n’aime pas du tout les pauvres. Parce qu’il a voulu, à un moment donné, arrêter la circulation des tricycles qui est un moyen pour nous pauvres de chercher nos pains quotidiens. A mon avis, si on ne crée pas d’emplois, on ne doit pas supprimer ceux qui existent. Mais en ce qui concerne la paix et la sécurité, je pense qu’il a beaucoup fait de ce côté. Car ” un mur tombé est bâti au fur et à mesure “.
Mery DIAKITE commerçant Bougouni-Bamako
Depuis quatre ans, nous vivons le même problème. Nous achetons l’arachide à Bougouni pour venir la vendre à Bamako. Nos clients Wolofs du Sénégal viennent nous imposer des prix qui ne nous arrangent pas. Nous cherchons une solution à ce problème en vain depuis fort longtemps. Aussi, nos routes sont fortement dégradées. C’est tout un travers avant d’atteindre les routes nationales.
Chaca MARIKO, conducteur de tricycle
Pour moi, le Président de la République au pouvoir depuis quatre ans doit redoubler d’efforts. Puisqu’à la date d’aujourd’hui, il n’a tenu aucune de ses promesses. Ce qui est marrant, il donne l’impression d’être supérieur aux autres maliens. C’est le seul président qui ne serre les mains des villageois et puis partout il est accompagné de fauteuil haut de gamme. Pour nous les villageois quand tu viens chez nous, il faut te conformer à nous. En 2018, il serait mieux pour lui de ne pas se présenter, nous sommes trop déçus.
Fanta KANOUTE (Stagiaire)- Yacouba TRAORE
Ne pas faire comme ces Parisiens , ils sont plus mobilisé pour le climat devant l’Hotel de Ville de Paris, alors que tout l’été, ces parisiens qui préfèrent aller dégazer leur diesel pour aller à la plage, jouer dans leur bac à sable… et d’abandonner les plus démunis pendant ces périodes estivales d’insouciance!
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