Le Président du Parti Convergence pour le Développement du Mali (CODEM), Housseiny Amion Guindo, estime que la création de la Haute Cour de Justice comble un vide dans le paysage institutionnel.
Le 5 avril dernier, le Président de la CODEM, Housseiny Amion Guindo a organisé un déjeuner de presse au Parc national de Bamako. Le Président de la Codem qui était entouré des responsables et militants de son parti a salué les bons rapports entre les médias et celui-ci. La vision de la Codem, a déclaré son président, est l’émergence d’un Etat moderne ouvert à une économie de marché à visage humain. Selon Housseiny Amion Guindo, la Codem a su se hisser au cours des dernières élections générales au rang de la 5ème force politique du pays en moins de six ans d’existence. Dans les prochains jours, une visite sera organisée dans les différentes sections afin de consolider les acquis et de parachever l’implantation du parti.
Si la Codem partage les motifs du report des élections communales, elle appelle le gouvernement à tout mettre en œuvre pour la tenue de ce scrutin à bonnes dates. Car la mise en place des délégations spéciales, a affirmé Housseiny Amion Guindo, serait très préjudiciable à la coopération décentralisée.
Selon lui, il faut donner un sang nouveau au cadre de concertations entre le ministère de l’Administration territoriale et les partis politiques pour faire le point des préparatifs. Tout en exprimant sa compassion aux opérateurs économiques victimes d’incendies, le Président de la Codem a appelé le gouvernement à tout mettre en œuvre pour faire la lumière sur ces sinistres. « La Codem salue l’installation de la haute cour de justice », a déclaré son président. La mise en place de cette institution comble un vide. S’exprimant sur l’affaire Tomi, Housseiny Amion Guindo a fait savoir que le gouvernement y a donné une suite judiciaire. « S’il y a une suite politique à donner », a-t-il ajouté, la majorité à laquelle appartient la Codem se réunira. S’agissant d’un éventuel jugement de l’ancien président de la République, Amadou Toumani Touré, le patron de la Codem s’est montré réservé. « Nous attendons d’être saisis pour nous prononcer », a-t-il déclaré. Sur la maladie d’Ebola, la Codem a adressé ses encouragements au gouvernement et exprimé sa compassion au peuple guinéen.
C.D
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